Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CHRISTINA NOBLE de Stephen Bradley **

469329_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Après une enfance et une adolescence de misère puis une vie d'adulte où les calamités s'enchaînent sans interruption, Christina Noble, irlandaise qui rêva un jour du Viêt-Nam sans le connaître se rend dans ce pays et devient la bienfaitrice des enfants abandonnés.

Encore une personnalité au parcours hors du commun que je découvre grâce au cinéma. Christina a vraiment existé, existe vraiment puisqu'elle est toujours de ce monde et œuvre toujours pour le mieux être des enfants. Une personne admirable puisqu'à la mort de sa mère alors qu'elle n'a que 10 ans et rêve d'une carrière à la Doris Day et que, comme son idole elle chante comme un pinson, son père ne peut s'occuper de ses six enfants. La fratrie est donc séparée et "placée" dans des familles d'accueil selon une décision de justice cruelle.

 

Envoyée chez les sœurs jusqu'à ses 16 ans, elle en sort et se fait voler par son propre père les 5 livres qu'elle possédait. Ensuite violée, enceinte, elle accouche d'un fils qu'on lui enlève sans son avis et qu'on fait adopter. Puis elle rencontre un homme qui lui semble charmant... Nous spectateurs, on voit le sale type derrière le sourire de faux-cul. Ils auront trois enfants, il l'exploitera, la battra jusqu'à ce qu'elle dise : STOP.

 

C'est au Viêt-Nam donc qu'elle trouve des enfants qui vivent dans les mêmes conditions misérables que ce qu'elle a connu dans son enfance, fouillant les poubelles pour se nourrir, sans soins ni affection. Elle mettra tout son cœur, toute son énergie pour rassembler des fonds et créer une fondation et prendre soin des enfants défavorisés.

 

Evidemment côté cinéma et suspense, c'est léger mais le réalisateur construit néanmoins habilement son film en flash-backs, mettant ainsi en parallèle la vie des enfants abandonnés au Viêt-Nam et celle de l'héroïne en Irlande. Et surtout il s'appuie sur l'interprétation irréprochable des actrices qui interprètent Christina à trois âges différents (enfant Gloria Cramer Curtis, ado Sarah Greene, adulte Deirdre O'Kane) et qui réussissent l'exploit malgré le scabreux des situations de ne pas en ajouter dans le pathos et le misérabilisme. Au contraire, et la routine de Christina de s'adresser directement à Dieu en l'insultant vertement parfois fait partie du tempérament énergique de la dame.

 

On admire la personnalité de Christina Noble qui gagne à être connue et utilise les épreuves de son passé pour venir en aide aux autres.

Les commentaires sont fermés.