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FESTIVAL EUROPÉEN DU FILM FANTASTIQUE DE STRASBOURG 2015 - Chapitre 3

Les films (que j'ai vus), la suite

 

festival europÉen du film fantastique de strasbourg 2015 - chapi

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HOMMAGE A JOE DANTE

 

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LA QUATRIEME DIMENSION de Joe Dante, Steven Spielberg, John Landis, Georges Miller ***

Avec : Kathleen Quinlan, Jeremy Licht, Kevin McCarthy Etats-Unis • 1983      

 

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Synopsis : Au début des années 80, les nouveaux trublions du cinéma américain choisissent d’adapter La quatrième dimension en cinq sketchs distincts. L’hommage à la série télévisée de Rod Serling donne naissance à un film admirable dans lequel on reconnait aisément la patte des quatre cinéastes associés.

 

Il fut un temps où j'avais peur de tout. Il est donc facile de constater ici que tout ce qui touche au fantastique, à l'horreur voire pire n'est pas ma tasse. Aujourd'hui, je me rends à un Festival du film fantastique et donc, même s'il m'arrive de sursauter (et je déteste toujours autant ces effets dus à un coup de cymbale, à un brusque mouvement de caméra, une porte qui claque... NULS !) je ne passe plus systématiquement mon temps à me cacher le visage derrière les mains. J'ai donc raté des films absolument admirables comme celui-ci.

 

J'aime les films à sketches à condition de ne pas en abuser. Dans ce style il y a forcément des inégalités et des préférences, d'autant plus quand chaque segment est filmé par un réalisateur différent.

 

Le prologue met au prise deux hommes la nuit dans une voiture. L'un a sans doute pris l'autre en stop. Ils chantent à tue-tête et lorsque la cassette (on est en 1983) se détériore, ils s'amusent à se faire peur. Et comment se faire peur en voiture la nuit ? Le chauffeur n'est pas à court d'idées. Mais il le paiera :-)

 

Le premier épisode de John Landis est mon préféré.  Bill a passé une mauvaise journée et s'est vu chiper sa place au boulot par un collègue juif. Il rejoint des amis dans un bar et se met à vomir sur les juifs, les arabes, les noirs, les asiatiques. Malgré les efforts de ses amis et d'un homme noir qui lui demande poliment de se taire : "vos opinions ne m'intéressent pas à condition que je ne les entende pas", il continue. Lorsqu'il sort du bar, il se  retrouve en France dans les années 40. Il est un juif poursuivi par les nazis... Puis un noir pourchassé par le Ku Klux Klan, un vietnamien en pleine guerre du Viet Nam... Un cauchemar et la "punition" la pire qui soit.

 

Dans le deuxième épisode, Steven Spielberg envoie un homme noir qui exauce le vœu des pensionnaires d'une maison de retraite de redevenir des enfants. Mais finalement la seule façon de vivre vraiment sa vie n'est-elle pas de la vivre à chaque âge successif ?

 

Le Troisième épisode de Joe Dante  est l'histoire d'un étrange garçon qui retient prisonnier des gens dans un univers de cartoon et les force à jouer à être sa famille. Cet épisode cartoono-horrifique a été l'occasion de découvrir une actrice magnifique (belle comme Elisabeth Taylor) Kathleen Quinlan et là je me dis que les voix d'Hollywood sont vraiment impénétrables car cette fille est une bombe et vraiment excellente actrice.

 

Le dernier épisode de John Landis place un homme complètement paniqué dans un avion secoué par de fortes  turbulences. Alors qu'il essaie avec l'aide des hôtesses de l'air de se calmer et de ne pas affoler les autres passagers, il aperçoit une créature monstrueuse sur l'aile de l'avion occupée à saccager le moteur. Le final rejoint le prologue... ça fait peur, mais c'est drôle.

 

J'ai passé un super moment dans la Twilight Zone !

 

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DOCUMENTAIRES

 

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THE VISIT de Michael Madsen °

avec Chris Welch, Janos Tisovsky, Doug Vakioch and others, Danemark, Finlande • 2015  

 

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Synopsis : The Visit raconte un événement qui n’a pas encore eu lieu : la première rencontre de l’homme avec une forme de vie intelligente venue de l’espace. S’appuyant sur des entretiens inédits avec des experts de l’ONU et de la NASA (entre autres), le film explore le scénario effroyablement crédible d’une visite des extraterrestres sur Terre. Il étudie les conséquences d’une telle rencontre en proposant une vision stupéfiante et étrange de notre quotidien tel qu’il pourrait être perçu par une créature découvrant notre planète.

 

Cette fois je ne me suis pas trompée de salle et pas vraiment de film... Quoique. J'ai confondu The invitation (en compétition) et The visit, ce machin documentaire... Alors est-ce parce que je me suis aperçue de mon erreur dès les premiers instants que je me suis ennuyée de la première à la dernière minute ? J'ai soupiré, remué, gigoté, failli sortir. Je me suis ENNUYEE et en plus j'étais en colère d'endurer ce truc chichiteux où tout le monde marche au ralenti et subit de brusques accélérations. Et écouter ce défilé de blouses blanches, de types de la Nasa, de l'ONU, militaires et autres politiciens et même un théologien français... nous parler doctement des trouilles inhérentes à l'arrivée éventuelle d'Aliens et des réactions humaines alors qu'il est évident qu'on sortirait l'artillerie lourde pour leur tirer dessus, m'a profondément agacée.

 

Mais bon, il ne faut pas se fier à mon avis, la salle a applaudi et c'est la première fois que ça arrive depuis le début du festival. Pour les films que j'ai vus en tout cas.

 

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CROSSOVERS

 

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THE GUEST d'Adam Wingard ****

Avec Dan Stevens, Sheila Kelley, Maika Monroe  • Etats-Unis • 2014         

 

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Synopsis : Un mystérieux soldat débarque sans prévenir chez les parents d’un camarade tombé au combat en Irak. Invité à passer quelques jours sur place, il entre subtilement dans la vie de la famille et se rend très vite indispensable en aidant chacun à régler ses problèmes. Sa serviabilité trop belle pour être honnête, pousse la fille de la famille à fouiller dans son passé pour découvrir ce qu’il cache.


Alors là, c'est moi qui ai failli applaudir tant ce film est réjouissant. Dans cette famille victime d'un deuil terrible chacun réagit et vit à sa façon. La mère prostrée pleure beaucoup, le père se sert un verre à la moindre occasion, le fils solitaire fait profil bas et endure bravement les brimades au lycée, la fille pas encore majeure essaie de vivre sa vie. Le providentiel David va redonner force, courage et énergie à chacun en se montrant compréhensif, coopératif et plus si affinités.

 

L'idée géniale est de ne surtout pas s'être pris au sérieux et voilà bien le film le plus drôle vu depuis un bail. Le héros au sourire irrésistible est un véritable cadeau. Imaginez un clone de Bradley Cooper, Ryan Gosling et Michael Fassbender... mais encore plus beau et surtout DRÔLISSIME. Je sais, vous n'y croyez pas. J'avais moi-même du mal à en croire mes yeux. C'était pas gagné, car il y a encore quelques années de cela le Danichou était plutôt à ranger dans la catégorie hobbit joufflu

 

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Mais  depuis, il a poussé de la fonte et voilà le résultat. Scène hilarante où la fille de la maison le voit sortir de la salle de bain et a bien du mal à le regarder dans les yeux

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qu'il a pourtant sublimes

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quant à son nez... il est PARFAIT (j'ai dit LE NEZ) :

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Et vous vous doutez bien que je vais me jeter sur la série Downtown Abbey dès mon retour.


Ah oui le film ? Et bien Dan Stevens EST le film. Il est irrésistible, il le sait mais il en joue avec un humour revigorant vraiment rare chez ce genre de bombe anatomique.

 

Non, il n'est pas seul. Les enfants sont extras aussi. Tout le monde est parfait dans ce film parfait qui dépeint un  monde imparfait. Scènes d'actions et scènes intimistes se succèdent. Et la façon dont cet alien règle TOUS les problèmes est le plus souvent hilarante : la scène où il affronte avec des arguments imparables le directeur du lycée, celle où il dit au jeune garçon qu'il a fait ce qu'il fallait faire et tant d'autres...

 

J'espère que ce film sortira pour que vous puissiez en profiter !

Commentaires

  • Alors The Guest, je note immédiatement, parce qu'il m'était sorti de l'esprit et en effet il n'est pas sorti, et ne sortira pas, en France, et Danichou même période hobbit joufflu est plus que comestible, alors là waou.

  • Non mais t'as vu ce mec ???

  • Ben grâce à ce billet je vois, oui.

  • Sois rassurée sur ta vue alors !

  • J'ai vu The Guest, et je me suis poilée. Que ce personnage est bien joué et mis en scène !

  • Tu l'as vu où, quand, comment, pourquoi ?
    Il est magnifiquement drôle n'est-il pas ?

  • Je l'ai vu chez moi, parce que tu l'as conseillé, et le comment ne mérite pas qu'on s'y attarde.

  • OMG !!! une terroriste !

  • Admettons, même si je ne sais pas bien qui je terrorise.

  • Les intermittents !

  • Mouais, par ailleurs je paie ma redevance sans rechigner alors que le contenu de ce que je vois à la télé me consterne souvent, et je contribue assez au cinéma par ma fréquentation des salles. Si tu connais des intermittents qui ne font jamais faire de travaux chez eux au black, qu'ils me jettent la première pierre. Je veux bien discuter avec les autres.

  • Rolala, on peut pas rire de tout n'importe quand !

  • Ah mais encore heureux qu'on peut rire du terrorisme, sinon que resterait-il ?
    Mais tout ça pour dire que mon niveau de culpabilité à ce sujet reste relativement bas (pas complètement à zéro, mais bas).

  • Je ne parlais pas de rire du terrorisme mais du fait que je parlais des intermittents et que tu me mets une tirade sur ta non culpabilité sur le fait du tél... du dont on ne dit pas le nom.

  • Rho, c'était pas une "tirade" quand même. Et on peut dire tél***********, j'ai pas de problème avec ça. Je suis imparfaite dans un monde imparfait, et là en l’occurrence j'étais un peu loin de Strasbourg.

  • Bone-joure !
    Je suis le plambié !

  • Prenez le C, direction Poteries, descendez à Grand Rue.

  • Rien que pour l'acteur de Downton Abbey, je vais y aller ; j'étais furieuse quand ils l'ont fait disparaître de la série ...

  • C'est pas gentil de spoiler.
    Mais j'ai cru comprendre que les fans ne s'en sont pas remis.

  • C'est à dire que les personnages sympas qui ne sont pas des victimes ne sont pas précisément nombreux dans cette série, et ils ont souvent un destin funeste.

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