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L'ÉTREINTE DU SERPENT de Ciro Guerra *

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Synopsis : Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel,  passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.

J'avais et j'ai toujours besoin de paix, de sérénité voire de spiritualité, why not ? J'ai donc choisi ce film en ce dimanche 3 janvier. Peut-être ai-je trop surestimé ma capacité humaine à m'extraire d'un quotidien plutôt foireux voire merdique ce qui m'a fait passer totalement à côté de la quête chamanique et botaniste des personnages.

 

En tout cas, ce n'est rien de dire que je ne suis pas "entrée" dans ce film dont j'ai l'impression, comme il m'arrive parfois, qu'on ne peut y accéder que si on a accès au dossier de presse. Quand j'entends des comparaisons avec Werner Herzog, avec Aguirre... tout ça parce qu'il y a une forêt amazonienne, ça a un peu tendance à m'escagasser les nerfs ! Et lorsque je vois dans le synopsis que l'un des... "héros" se prénomine Evans alors qu'à aucun moment son prénom n'est prononcé... ou alors c'était pendant ma sieste ! ça m'enquiquine derechef ! Oui, cette année, il y aura du derechef...

 

Ne vous fiez pas à l'affiche, fort belle au demeurant. Mais le film est en noir et blanc. Un noir et blanc somptueux d'ailleurs et l'un des attraits du film qui aurait sans doute gagné à être un documentaire et que les personnages se taisent par pitié plutôt que de prononcer leurs sentenses absconses ! Les 2 minutes 50 d'images en couleur sont d'une rare laideur.

 

J'ai passé une bonne partie du film à me demander : mais où ai-je vu cet acteur ??? Et ce n'est que de retour chez moi que je l'ai redécouvert. Il s'agit de Jan Bijvoet. Ce qui me donne envie illico de revoir ce film.

 

Par contre, le film est d'une beauté, mais d'une beauté, renversante, à tomber par terre même. La pirogue au fil de l'eau, la forêt dense, c'est beau. Mais les différentes tribus traversées qui, soit se soumettent à l'homme blanc qui apporte l'enfer sur terre, soit vivent en autarcie à l'abri des regards sont étudiées de façon anecdotique. Les rapports entre les différents personnages m'ont semblé fort déplaisants alors qu'on nous montre à la fin des vraies photos de la vraie histoire où l'harmonie s'emble régner.

 

Bref j'ai RIEN compris et QUE C'EST CHIANT !!!

 

L'étoile c'est pour les images splendides et le physique époustouflant (surtout les fesses admirables) de Nilbio Torres.

 

Mais ne vous fiez pas à moi en ce qui concerne l'avis car pour réussir à rendre Brionne Davis insignifiant, je pense que Ciro Guerra, le réalisateur, doit être un génie !

Commentaires

  • J'avais très envie de le voir et j'ai en même temps freiné des quatre fers, craignant exactement ce que tu racontes .. et je n'ai vraiment pas envie d'un film chiant en ce moment !

  • J'aurais aimé être transportée mais je suis un peu restée sur les mille et une rives du fleuve... comme ils disent !

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