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EL CLAN de Pablo Trapero ***

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Argentine début des années quatre-vingts, un clan machiavélique, auteur de kidnappings et de meurtres, vit dans un quartier tranquille de Buenos Aires sous l'apparence d'une famille ordinaire

Arquimedes, le patriarche, dirige et planifie les opérations. Il contraint Alejandro, son fils aîné et star du rugby, à lui fournir des candidats au kidnapping. Alejandro évolue au prestigieux club LE CASI et dans la mythique équipe nationale, LOS PUMAS. Il est ainsi, par sa popularité, protégé de tous soupçons.

 

L'histoire est véridique et à la fin du générique on nous gratifie du destin de chacun des personnages de cette famille pas comme les autres.

 

Ce qui surprend c'est le comportement de ces membres qui ne se forcent même pas à paraître "normaux". Ils n'ont cure de ce qui se passe dans le sous-sol de leur maison. La mère, professeur dans un lycée, prépare les repas et une part supplémentaire pour l'hôte qui séjourne, séquestré dans la cave et tout est bien ainsi. Lorsqu'un kidnappé disparaît, un autre prend sa place. Les deux enfants plus jeunes semblent être tenus à l'écart des agissements. Et en bon père de famille de patriarche aide sa fille à faire ses devoirs avant de faire la prière au moment du repas. On s'attendrirait presque si tous ces gens n'étaient pas profondément antipathiques.

 

Le fils aîné, star nationale, participe activement aux enlèvements. Sans personnalité, complètement dominé par un père à qui il ne parvient pas à tenir tête, il agit contre son gré, sans se rebeller jusqu'à une réaction qu'on attendait pas...

 

Mais l'élément le plus impressionnant du film est bien l'acteur principal, Guillermo Francella, interprète du père. Rarement il a été donné de voir un personnage aussi indécrottablement détestable et antipathique. Rien ne le sauve. Même pas les rares moments où il s'occupe d'expliquer les divisions qui posent problème à sa fille. Cet être au sang froid est haïssable et l'interprétation glaçante de l'impénétrable acteur fait froid dans le dos.

Commentaires

  • Oui, le salaud est vraiment très bien joué avec ce regard glacial. J'ai été ennuyé par ces scènes de la fin placées au début (passe encore) mais aussi au milieu. cinématographiquement moyen, musique envahissante mais comme tu dis le personnage d'Arquimedes sûr de son impunité est extra, la mère qui fait la popote, le père qui demande au rugbyman d'aider la mère à débarrasser la table, la banalité au milieu des crimes atroces est saisissante.

  • Effrayant ce type !
    Me souviens plus des scènes de la fin placées au début.
    Me souviens juste de ce salaud "ordinaire"...

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