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MEN AND CHICKEN de Anders Thomas Jensens**

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Avec : Mads Mikkelsen, David Dencik, Nicolas Bro, Nikolaj Lie Kaas

 

Synopsis : À la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, Evelio Thanatos, est un généticien qui travaille dans le plus grand secret sur une île mystérieuse. Malgré leur relation houleuse, ils décident de partir ensemble à sa rencontre. Arrivés sur cette île éloignée de la civilisation, ils vont découvrir une fratrie étrange et des origines inquiétantes.

Décidément on ne choisit pas sa famille et on ne naît pas tous égaux. Et dans cette famille où ne sont nés que des garçons qui devraient heureusement ne pas se reproduire, Elias est le moins "atteint" (intellectuellement parlant) que ses demi-frères. Leurs points communs sont donc leur père puisqu'ils sont tous nés de mères différentes, un bec de lièvre et un toc, une névrose... difficile de qualifier ces troubles du comportement ainsi qu'un niveau intellectuel proche de celui du bulot.

 

J'ai lu que : "Fan de "Breaking Bad", le cinéaste danois s’est inspiré de l’humour noir de la série pour mettre en scène une comédie grinçante". Etant moi-même inconditionnellement fan (au sens le plus fanatique du terme) de cette série indépassable (oui je sais je suis très mal placée pour oser dire cela), je ne vois strictement aucun rapport entre elle et ce film. Ni dans le thème, ni dans la façon de filmer, ni dans l'histoire. Ceci étant dit, revenons-en à nos poulets.

 

Je pense que ce film aurait pu être génial et qu'il l'est par moments car tant d'incongruité, de violence (les frères se bagarrent régulièrement à coups d'animaux empaillés...) et d'inconvenance chez ces assez affreux, très sales et pas si méchants que ça, c'est forcément jouissif. Hélas, le film m'a semblé cafouiller sur deux plans. D'abord nous dire dès le départ que le père adoptif est généticien ce n'est pas bien malin car du coup on voit rapidement où tout ce bestiaire va nous mener (malgré quelques surprises !) et surtout, il est beaucoup trop répétitif donc trop long. On dirait que le réalisateur préfère répéter à peu près les mêmes scènes plutôt que de faire avancer son histoire.

 

Il n'en reste pas moins quelques éclats de rires, pas de franches rigolades mais quelques bons moments tellement énoooormes qu'on ne peut que pouffer. Et puis des scènes totalement absurdes, celle par exemple où Ellias accompagne un de ses frères qui a été renvoyé de la crèche où il travaillait pour avoir envoyé une personne à l'hôpital avoir l'avoir cognée. Ellias s'insurge : "oui mais les torts étaient partagés !" La directrice de la crèche a beau dire que "l'adversaire avait 4 ans !", son explication ne satisfait pas les frangins qui se sentent humiliés.

 

En outre, le "toc" ou manie dont est atteint chaque frère vaut son pesant. Notamment celle d'Ellias (Mads) contraint de se masturber un nombre incalculable de fois par jour et ce, de toute urgence sinon il saute sur la première "femelle" qui passe par là. Il va sans dire que ces garçons tellement laids, ont beaucoup de difficultés à trouver une compagne de jeux mais qu'ils parviendront à se débrouiller quand même..

 

Evidemment, ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux et des spectateurs n'ont pas tenu plus d'une demi-heure. Mais choisir le mode de la farce pour parler de déterminisme social et affirmer qu'on peut être moche, violent et con, c'est un choix que le réalisateur soutient et assume jusqu'au bout où il parviendrait néanmoins presque à nous faire aimer ses monstres.

 

Je n'oublie pas d'évoquer Mads Mikkelsen, acteur au charisme surpuissant d'ordinaire. Tout est modifié pour ce rôle, sa voix, sa démarche, son look et son visage, orné d'une moumoute frisottante, d'une moustache moche (comme toutes les moustaches), d'un bec de lièvre, d'un nez énorme, il est à peine reconnaissable. Il empoigne ce rôle burlesque, car il ne nous avait pas préparés à vivre les situations dans lesquelles il se trouve parfois, avec une conviction et un sérieux impressionnants. Il est tordant. Tout comme  Nilolaj Lie Kaas (le flic dépressif du Département V) encore plus abruti. Ils ont dû beaucoup s'amuser.

Commentaires

  • J'ai l'impression justement d'être le type de public incapable d'apprécier ce genre de film.
    Pourtant comme ça le côté burlesque des personnages m' intéresseraient plutôt mais je ne pense pas avoir l'oeil assez aiguisé encore pour apprécié ce film.
    Ca viendra avec le temps et du coup je me le note quand même dans un petit coin !
    Par contre je suis aussi une grande fan de Breaking Bad et même si ce n'est pas forcément pertinent fallait absolument que je le précise ! Ahah

    à bientôt !!

  • C'est absolument pertinent, j'aimerais fonder ou participer à des meetings, des rencontres, un fan club des :
    FONDUS DE BREAKING BAD !

  • Comme j'etais pas sur que tu viendrais lire ma réponse sur mon blog ...
    Je voulais te redemander ici ...
    Est ce que tu as regardé le spin off de Breaking Bad du coup sur Saul Goodman ? Ca permet de moins ressentir le manque meme si ca vaut pas Breaking Bad !! On retrouve la facon de filmer, pas mal de références !!! Je te la conseille si tu es fan !!!

  • Ah je vais y aller.
    J'hésite encore car Saul Goodman me tapait un peu sur les nerfs parfois et puis l'acteur n'est pas sexy comme Bryan, même si je l'ai vu récemment dans "Boulevard" en meilleur ami de Robin Williams et qu'il tombait des minettes deux fois moins âgées que lui.
    Mais j'ai lu récemment que cette série était un chef d'œuvre !

  • Maddddddddddds is the besttttttttttttt

  • Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

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