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AMERICAN HERO

de Nick Love ***

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Avec Stephen Dorff

 

Melvin est un anti-super-héros, à moins qu'il ne soit un super-anti-héros. En tout cas, il n'a rien d'un héros et encore moins d'un super. Et pourtant il a des pouvoirs de télékinésie qui ne lui servent qu'à épater les filles ou à tuer le temps dans une casse automobile.

En tout cas, Melvin n'est pas comme les autres, même son meilleur ami n'est pas ordinaire puisqu'il s'appelle Lucille (Eddie Griffin, formidable). Mais Melvin a un but ultime, voir son fils, ne serait-ce que pouvoir l'approcher car une décision de justice lui interdit de s'en approcher compte tenu de sa vie dissolue et du fait qu'il l'aurait "kidnappé" pour passer quelques jours avec lui.

 

Que je me suis régalée ! J'aime ce genre de "petits" films qui vous cueillent dès la première image. Je me suis surprise à penser "ça sent l'indé de Sundance à plein tube". J'étais surprise car je ne me dis jamais ça. Mais là, je ne sais pas, la façon dont c'était filmé, le côté docu-fiction, les clins d'œil de Stephen Dorff à la caméra, les zooms... bref, j'ai beaucoup ri, été beaucoup émue. Et c'est ce que j'aime au cinéma. Et aussi voir un acteur performer.

 

J'y ai cru à fond. Et les effets spéciaux sont les plus jolis et invisibles que j'ai vus depuis des décennies, sans cette impression que quiconque évolue devant un écran bleu. Il a dû y en avoir du fil de pêche transparent ! Que c'est joli ce Rubik's cube en suspension ! 

 

Et puis, il y a Stephen Dorff, dont le Melvin n'est pas très éloigné du Johnny du renversant Somewhere où il interprétait déjà un papa pas super mais super quand même en mode rédemption. Aaaah Stephen Dorff qui délaisse enfin son portable pour découvrir sa petite poulette de fille, virtuose du patin sur glace !!!

 

Et puis ça se passe en Louisiane et Katrina est toujours bien présent dans les esprits, les mémoires et sur les bâtiments. La caméra se promène et capte des regards, des sourires, des petits signes de la main. Et c'est beau.

 

Alors oui, on peut ne pas croire à la rédemption de ce type mal embouché mais pas méchant pour deux sous, totalement immature qui va finalement dans une scène démente filer un coup de main à la police dépassée par la délinquance locale. Melvin est bien entouré d'un ami solide, d'une maman inconditionnellement attachée à son boulet de rejeton, mais Melvin, vampirisé par Stephen Dorff en mode séducteur, trashos et déglingo est irrésistible et on peut lui donner l'absolution. A condition qu'il ne recommence plus.

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