Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JEUNESSE

de Julien Samani **

103118_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Avec Kévin Azaïs, Jean-François Stévenin, Samir Guesmi

Synopsis : Zico a soif d'ailleurs. Il embarque sur un cargo au Havre. Très vite, les tensions avec le reste de l’équipage et les avaries à répétition mettent à mal ses rêves d’aventures. Une lutte s’engage alors contre les éléments et les épreuves qui frappent ces hommes.

C'est en lisant le générique de fin que j'ai compris pourquoi la voix off distillait des propos tellement littéraires. Le film est l'adaptation d'une nouvelle de Joseph Conrad parue en 1898. Et voici le genre de jolies choses qu'on peut entendre (car oui, vers la fin, pour me tenir éveillée j'ai pris mon portable pour noter de jolies phrases) :

"J'ai été vivant tu sais, mais ça n'est pas revenu. C'est parti et c'est pas revenu...

Ce qu'il me faudrait c'est un instant de force, un instant de rêve...

J'ai la bouche sèche comme de la cendre...

Je sens le premier soupir de l'Afrique sur mon visage..."

 

Evidemment hors contexte vous trouverez sans doute cela abscons et pas si joli que ça. Mais c'est justement que le contexte, y'en a pas, y'en a peu, y'en à guère. Bien sûr un jeune homme sans avenir avec comme gros et unique projet de "faire de l'argent" s'embarque sur un rafiot qui bat pavillon panaméen, autrement dit pavillon de libre circulation voire de complaisance. Autant dire qu'à bord on peut faire tout et n'importe quoi. Le commandant et son second en ont bien conscience mais continuent à naviguer parce qu'ils sont littéralement, viscéralement vissés à leur bateau. A bord de la Judée - Vaincre ou Mourir on transporte des cargaisons dont on ne saura pas grand chose si ce n'est qu'elles valent du pognon... L'important ici est de naviguer. Et le mal de mer, je vous garantis qu'on l'a, notamment lors d'une scène où le cargo se met à tanguer dangereusement. Et Zico, tout nouveau moussaillon en fait les frais.

 

On aurait aimé comprendre et s'embarquer aussi. Voyager et vibrer au rythme des aléas de ce voyage à haut risque. Le feu se déclare dans la soute, une tempête sévit. Et pourquoi pas rêver d'exotisme. Et aussi s'engouffrer dans la folie ambiante, car les personnages sont bien mal barrés et semblent avoir le cerveau attaqué par les embruns. Mais rien... ce qu'on ressent le plus et parfaitement, c'est l'ennui. Car en dehors de la tempête et des avaries, lorsque tout va bien et même si le bateau est grand, il n'y pas grand chose à faire lorsqu'on est entouré de l'immensité de l'Océan.

 

Heureusement Jean-François Stévenin et Samir Guesmi sont suffisamment barrés chacun dans leur genre pour rendre le voyage parfois digne d'intérêt.

 

Et surtout il y a Kévin Azaïs et son regard magnétique. Depuis Les Combattants, sa fougue, sa présence, son charisme ne se démentent pas. Il est ACTEUR, il n'a pas le choix !

jeunesse de julien samani,cinéma,kévin azaïs,jean-françois stévenin,samir guesmi

Commentaires

  • Bon, le film n'est semble-t-il pas bien terrible mais il y a Kévin Azaïs et son regard magnétique... et euh je crois que j'irai malgré tout le voir. Parce Kévin Azaïs, quand même... :)

  • Oui Kévin... son regard, et tout le reste.

  • La bande-annonce ne m'a pas emballé, mais j'irai peut-être quand même, si j'en ai l'occasion. Parce que Kévin, oui, mais aussi parce que Samir.

    Et sinon, ça t'arrive souvent de jouer avec ton portable pendant les séances ?

  • Oui Kévin...

    En général j'ai le portable à la main toujours prête à dégainer !!!

    Bien sûr que non. Je sais que certains dont je tairais les noms prennent des notes. Impossible pour moi. Mais là à un moment, ces jolies phrases, je me suis dit que je ne les retiendrai pas.

Les commentaires sont fermés.