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10ème F.E.F.F.S. - 4ème JOUR - Déception, Corée et Tourisme

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KALEIDOSCOPE Rupert Jones °

Compétition fantastique - Royaume-Uni

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Le film est à l’image de son titre, tortueux et fragmenté. Toby Jones, brillant interprète de Truman Capote ou mémorable vilain de la série Sherlock, y interprète un homme introverti, terrifié par la violence dont il se sait capable. Après une soirée romantique, une femme disparaît. Et pendant que Carl recherche, au fond de sa mémoire, ce qui a pu se produire après leur rendez-vous, une autre femme apparaît : sa mère.

L’œuvre de Rupert Jones, frère de l’acteur principal, tourne autour de ce rapport destructeur entre la femme et son fils. Si Kaleidoscope a toutes les qualités d’un thriller haletant, il se révèle toutefois comme l’exploration brillante d’un dédale psychologique, d’un esprit malade.

Mon avis : que je me suis ennuyée ! Avais-je envie de voir Toby Jones errer dans son horrible appartement avec étage (bizarre ! étant donné qu'il semble être dans une HLM... passons !) entre une "petite amie" qui n'a pas inventé la poudre, dégotée sur Internet et une mère envahissante et franchement antipathique, le voir alternativement au lit ou dans la salle de bains avec l'une ou l'autre, n'obtenir aucune explication sur les rapports malsains qu'il entretient avec cette mère, le suivre lorsqu'il met tout sens dessus dessous sans plus d'explication, à la recherche de quoi ?, ou qu'il se précipite dehors avec des sacs poubelles : NON. Et puis ça tambourine à la porte et on s'en contre fiche.

En sortant j'avais juste envie de dire : "prends tes cachets Toby/Carl et ça ira mieux".

Les frères Jones seront là ce soir pour présenter leur film : sans moi !""

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Pour me faire du bien à la tête, et parce que jusqu'à présent la sélection n'a pas été à la mesure de mes attentes celle des années précédentes, j'ai fait une longue balade dans la si jolie ville de Strasbourg, et plus particulièrement dans le dédale de ses petites ruelles pavées aux noms si délicieux et imprononçables parfois.

L'incontournable Cathédrale :

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Les fameux colombages :

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Petit réconfort, LE Pinot Noir :

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Et manger au son des musiques de films de Charlie Chaplin, je suis pour :

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Les commerçants sont des penseurs :

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Je n'ai pas "fait" le "promène couillons" car c'est une activité qui ne peut se faire seule, mais ce n'est que partie remise j'en rêve

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C'est beau :

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Elle veille :

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Le grès des Vosges :

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Un petit jardin éco-responsable :

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"Mon" quartier pour la semaine :

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La pensée du jour :

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THE VILLAINESS de Jung Byung-gil ***

Compétition Crossovers - Coréen du Sud

10ème F.E.F.F.S. - 4ème JOUR, cinéma,

The Villainess s’ouvre sur le postulat classique de la tueuse professionnelle qui a envie de raccrocher, de l’assassin qui essaie de sortir de sa condition par amour mais finit rattrapé par son passé.

Si la trame est connue, le cinéaste Jung Byung-gil s’attache à livrer un objet formel incroyablement abouti. La scène d’ouverture, et son bain de sang en caméra subjective, a notamment stupéfié le public cannois lors d’une mémorable séance de minuit. Le film est ainsi ponctué de formidables morceaux de bravoure pour les fans de cinéma d’action décomplexé. Si toutes les histoires ont été racontées, on peut toujours compter sur le cinéma coréen pour proposer une nouvelle manière de faire vivre les grands récits.

Mon avis : En voyant ce film on pourrait croire que le réalisateur a été bercé trop près du mur. Mais pas du tout. Un jour Jung Byung-gil n'a pas été sage. Il a été collé. Sa punition ? Regarder des films. Pendant plusieurs jours on lui a montré en boucle Nikita, Kill Bill (1 et 2) et tout Park Chan Wook (surtout Old Boy). Plus tard, il a secoué tout ça. Et il shake, et il shake, et il shake et voilà, cela donne cette vilaine interprétée par une mignonne de 40 kgs  toute habillée qui avance comme une furie en dégommant tout ce qu'elle trouve sur son passage. Dans un couloir très étroit, une quarantaine de mecs attendent leur tour pour se faire perforer à la hache, à la machette, au couteau... des litres de sang giclent et la mignonne est récupérée par une agence pas catholique qui lui demande de lui offrir 10 ans de sa vie contre sa liberté. On ne comprend pas pourquoi mais on check. Elle est enceinte au fait. On lui a tué son père  devant ses yeux quand elle était toute petite. Plus tard on lui fera bien pire... je ne dis rien... Bref, cette fille a la vengeance dans la peau mais en même temps elle est "tenue" par l'agence bizarre. Tout cela n'est pas très clair, pas toujours bien cohérent, c'est d'une violence sans nom jusqu'à une scène finale lancée à vive allure sur l'autoroute... la fille conduit une voiture de la main gauche, elle a calé une bouteille d'eau sur l'accélérateur, elle est sur le capot et de la main droite elle essaie de s'accrocher à un bus qui roule devant elle avec une hache... Va-t-elle y arriver ?

J'aime le cinéma coréen. Je vous bassine suffisamment avec ça. J'aime ce cinéma survitaminé, drôle et violent. La salle a battu des mains, éclaté de rire (ben oui un type qui se fait éclater le visage au marteau c'est marrant. Non ? Ah bon !). Bref, merci d'avoir réveillé la sélection.

Commentaires

  • Pas mal la petite promenade strasbourgeoise. J'aime bien le truc du pot de Nutella :-))) Les films que tu as vus, c'est pas trop ma tasse de thé

  • Oui la ville est magnifique.
    Surtout ces 2 films, un moche et un.hyper violent. Je ne te les recommanderais pas.

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