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ALBA

d'Ana Cristina Barragán *

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Avec : Macarena Arias, Pablo Aguirre, Amaia Merino

Synopsis : Alba, 11 ans, passe une grande partie de son temps à s’évader dans son propre univers, à l’écart du groupe de jeunes filles de son âge. Sa mère est gravement malade. Lorsque celle-ci est hospitalisée, Alba est placée sous la garde de son père, qu’elle n’a pas vu depuis des années.

La cohabitation est au départ très difficile pour elle, et sa mère lui manque. Mais cette rencontre évolue lorsqu’Alba découvre la fragilité de son père et qu’elle reconnaît, malgré elle, leurs points communs.

Ce film m'est apparu absolument insupportable ! L'émotion qui devrait terrasser le spectateur ne m'a jamais atteinte. Je passe sur le fait urgent que la réalisatrice apprenne à tenir une caméra car j'ai eu régulièrement la sensation qu'elle cherchait laborieusement à replacer ses acteurs dans le cadre. Même si son attention est presqu'exclusivement consacrée à la jeune Alba et à l'étonnante Marcarena Arias qui l'interprète avec une belle profondeur ce qui vaut l'étoile unique au film.

Pour ce qui concerne l'émotion, la réalisatrice met pourtant le paquet sur le pathos. Alba cumule les malheurs voires les malédictions. Sa jolie maman chérie, avec qui elle semble partager une belle complicité est en phase terminale d'une maladie dont on taira le nom. Lorsqu'elle ne peut plus rester à domicile, la pauvre Alba passe par les services sociaux avec son petit sac à dos sur le dos pour être confiée à son père : une épave dont on découvrira une heure et demi plus tard qu'il n'est pas muet ! Alba passe de son bel appartement lumineux à un bouge sordide. A l'école, si on ne se moque pas d'elle, on l'ignore. Les profs, pas mieux. Elle découvre qu'elle a le même grain de beauté horrible que son père, ça la dégoûte, elle veut l'arracher. Elle fait un puzzle de 5 000 pièces. Elle se couche souvent, même en pleine journée...
J'ai trouvé que ça n'avait ni queue ni tête, que tout sonnait faux, les non relations entre les gens, tout ce sordide, cette attitude pénible de ne jamais répondre quand on lui parle et que ce n'était pas possible tous ces gestes au ralenti.

Bon je n'ai pas aimé DU TOUT ce film, mais je suppose que je suis la seule à ne pas avoir pleuré. Pour une fois qu'un film nous arrive de ce bout du monde, l'Equateur, on n'apprendra pas grand chose du pays sauf que comme partout, il y a des bourges et des qui le sont moins et que l'écart entre les riches et les pauvres est abyssal.

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