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MANHATTAN STORIES

de Dustin Guy Defa *

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Avec Abbi Jacobson, Michael Cera, Tavi Gevinson, Philip Baker Hall

Je ne m'attarderai ni ne m'acharnerai sur ce petit film dont j'attendais un peu plus. Très attirée par New-York que je ne connais hélas toujours pas, j'étais tentée de voir la vraie vie de vrais gens de Manhattan ce que le synopsis laissait supposer.

Si le film suit bien la journée plus ou moins mouvementée de quelques personnages, elle se révèle pas particulièrement intéressante et lesdits personnages pas bien folichons non plus et par ailleurs pas génialement interprétés. Sauf par le vétéran Philip Baker Hall (86 ans au compteur).

Benny se réveille de bonne humeur. On lui annonce par téléphone que le vinyle rare de Charlie Parker qu'il cherche depuis longtemps est disponible. Pour parcourir Manhattan à vélo, il met sa plus belle chemise et passe sa journée à s'inquiéter de savoir auprès de toutes les personnes qu'il rencontre, si elle lui va bien. En plus du fait qu'il aura à faire à un escroc et qu'il aura la chance de trouver l'amour, on se fiche totalement de son histoire lénifiante racontée platement.

Le coloc de Benny, Ray est lui dépressif. Il a posté des photos de sa petite amie nue sur le net parce qu'elle le quitte et ne sait comment rattraper la boulette. D'autant qu'il est poursuivi par le frère de la jeune femme qui entend bien lui péter les deux jambes. Là encore, l'absence totale de charisme des protagonistes plombe l'ambiance.

Phil  (Michael Cera, le modèle de l'acteur anti glamour) est journaliste d'un tabloïd et passe sa journée en voiture avec une toute nouvelle stagiaire, Claire. Il lui impose sa musique, du gros son heavy metal alors qu'elle est plutôt fan de Leonard Cohen et Bob Dylan et lui enseigne l'art d'obtenir des révélations de toutes les manières possibles. Douteuses de préférence. Leur acharnement se portera sur une femme mystérieuse qui vient de perdre son mari et pourrait avoir un lien avec cette mort. Meurtre ou suicide ? On s'en fiche.

Quant aux deux ados amies, Wendy cynique et désabusée du monde dans lequel elle vit et Mélanie, totalement superficielle et préoccupée par son apparence et son petit ami, leur conversations interminables et pseudo philosophiques sont une fois encore lassantes.

C'est extrêmement bavard et je me demande vraiment si les américains ou les new-yorkais se parlent ainsi ? En outre, aucun personnage n'attire la sympathie et l'interprétation est... oups, je l'ai déjà dit, très approximative.

Pourquoi une étoile ? Parce que j'ai bien senti comme un petit truc caché tout au fond derrière, la sincérité, le désir de bien faire... mais quel brouillon !

Commentaires

  • La vraie vie à NYC, tout est là ou presque ;-)
    https://soixante4.blogspot.fr/2017/03/i-love-nyc.html

  • Tirade de toute beauté :-)
    C'est surtout la façon dont ils se parlent qui me surprend. on dirait qu'ils ont tous un doctorat en psychologie. Quelle barbe !

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