2 AUTRES FILMS DE JUILLET 2018
L'EMPIRE DE LA PERFECTION de Julien Faraut *
Synopsis : Le cinéma ment, pas le sport… Au début des années 80, le tennisman John McEnroe est copié dans toutes les écoles, étudié sous toutes les coutures, filmé sous tous les angles. Roland Garros 84 : il a tutoyé la perfection, et pourtant...
Vous l'avez sans doute compris au fil de ces années, ou pas, peu importe, le sport, la compétition et moi, ça fait… beaucoup. Mais dans les années 80, je me suis passionnée pour le tennis (uniquement à la télé) et les incroyables champions de l'époque. Je n'ai pas raté un Rolland Garros pendant des années. Aujourd'hui je ne sais même pas quelle tête ont les tennis men.
En tout cas j'étais ravie de retrouver et d'en connaître un peu plus sur l'un des plus provocateurs champion de l'époque.
Grosse déception. Le réalisateur s'appuie sur les centaines de captations des matches et documentaires des années 80 et notamment sur les rushes de Gil de Kermadec qui filma McEnroe pendant 5 ans. Et finalement que voit-on ? Mc Enroe, uniquement Mc Enroe. Ok c'est le sujet du film, mais on ne voit pas (ou rarement) l'adversaire, on ne voit pas (ou exceptionnellement) les échanges et c'est une grande frustration.
Finalement ce film ressemble à une expérimentation et je ne comprends surtout pas l'intérêt de faire un film sur un tel champion et filmer une défaite.
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ROULEZ JEUNESSE de Julien Guetta **(*)
Avec Eric Judor, Laure Calamy, Brigitte Rouan
Synopsis : Alex, 43 ans, est dépanneur automobile dans le garage que dirige d'une main de fer sa mère. Un jour, il dépanne une jeune femme et passe la nuit chez elle, mais au petit matin elle a disparu lui laissant sur les bras trois enfants.
La bande-annonce promettait une joyeuse comédie. Quelle surprise ! Le film commence comme une gentille bouffonnerie où un grand gaillard de 43 ans, gentil, dragueur impénitent et malmené par les femmes essaie de tenir tête à une mère castratrice qui ne cesse de le rembarrer malgré tous les efforts qu'il fait pour travailler à ses côtés dans leur entreprise de dépannage en déclin.
Et puis surgit Prune, jeune femme un peu paumée qui l'accueille chez elle. Au matin, il se retrouve seul avec les 3 enfants dont un bébé. Prune a disparu.
Ce qui suit est surprenant. Et je ne vous en dis rien sauf que l'émotion ne quittera plus jamais l'écran et la salle. La farce se transforme en chronique sociale vraiment bouleversante par moments et tout le casting assure incroyablement. Les trois enfants sont formidables et Eric Judor est convaincant en père de substitution soudainement concerné par ce qui l'entoure.
Commentaires
Parfois on va au cinéma et on n'a pas envie d'attendre...
Alors on voit le film dont la séance commence la première...
En tout cas c'est mon cas
Alors franchement je ne m'attendais à pas grand chose de la part de ce premier film si ce n'est qu'à passer un moment sympa et oh surprise c'est parfois drôle, parfois attendrissant, parfois complètement caricatural mais aussi parfois réaliste( la partie décrivant le quotidien des enfants en foyer et/ ou famille d'accueil par exemple) et bluffant par l'interprétation des enfants surtout le petit Ilan Debraban. Et Judor dans tout ça ?
Hé bien il progresse le petit gaillard de 50 ans !
Gros point noir: il faut être très dure pour exercer le rôle de chef d'entreprise ?
Oui une plutôt bonne surprise même si le côté dramatique prend largement le dessus. Malgré quelques invraisemblances (je ne pense pas qu'on puisse s'octroyer des enfants comme ça... hélas) lhistpire ewt vraiment touchante.
Judor (que je portaus pas bien.haut en estime) asdure !
Je n'ai pas la réponse a ta quewtion mais le personnage de Brigitte Rouan m'a semblé ridicule et assez pénible. Elle a beau gueuler en permanence elle est entourée par une bande de bras cassés qui se moquent d'elle... je n'ai pas aimé cet aspect du film.