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FESTIVAL EFFERVERSCENCE MÂCON 2019

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C'est parti, j'essaie de m'y remettre mais les avis seront brefs.

Je commence par le grand écart effectué le jour où j'ai vu ces 2 films.

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THE DOORS d'Oliver Stone ****

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Avec Val Kilmer

1965. Jim Morrison, qui écrit des poèmes et suit les cours à UCLA, s'éprend de Pamela Courson. Il lui lit ses écrits influencés par le mysticisme des Indiens, qu'il a découvert durant son enfance au Nouveau-Mexique. La sensibilité des poèmes de Morrison impressionne Ray Manzarek et, bientôt, un groupe musical se forme…

J'ai toujours eu envie de revoir ce film qui m'avait fait forte impression à sa sortie et dont certaines scènes (et répliques...) sont toujours restées graver dans ma mémoire. Grande surprise de découvrir qu'il date de 1991, presque 30 ans ! Il y avait beaucoup de jeunes gens dans la salle et je me demande ce qu'ils ont pensé du film et du phénomène. La carrière des Doors n'a duré que 6 ans.

Jim Morrisson se rêvait plutôt poète que chanteur et même s'il avait une fascination narcissique pour sa propre personne, il semble que sa notoriété ne soit pas ce qui le préoccupait le plus. D'autant que les filles en pâmoison durant ses concerts ne correspondent vraiment pas à son image de poète maudit attiré ou influencé par le chamanisme. Il n'en demeure pas moins que son physique avantageux et son visage angélique ont sans doute favorisé cette ascension fulgurante et fait considérer comme un sex symbol. Il y avait sa voix aussi tantôt douche tantôt puissante, toujours surprenante.

Mais Jim était alcoolique et toxicomane. Il sombre de plus en plus dans ses addictions et sa rencontre avec une journaliste mystique, un peu sorcière n'arrange pas les choses. Sa compagne Pamela commence par subir ses excès et finit par plonger elle aussi. Les autres membres du groupe se laissent influencer, impressionner par le génie de leur leader, participent à une sortie dans le désert où ils font une expérience chamanique et finissent aussi par se lasser des excès, des provocations et de l'exhibitionnisme de Jim.

Oliver Stone réalise et réussit ce film véritablement électrisant les doigts dans la prise sans temps mort. Les scènes de concert sont formidables alternant rock pur et dur et moments psychédéliques qui ont donné leur puissance à certaines scènes de certains films comme Apocalypse now et plus récemment Rambo. La fascination du réalisateur pour son "sujet" est évidente. On le comprend. Jim Morrisson semblait être un être complexe, désespéré, sinistre mais son mystère et son charisme le rendaient follement attirant.

Val Kilmer dans le rôle est extraordinaire. Il s'est fait le physique de Jim Morrisson et a interprété lui-même certaines chansons, tellement bien que les membres mêmes du groupe ne parvenaient à faire la différence entre la voix de Jim et celle de Val.

Ce film riche et dense mérite plus que ces quelques lignes, mais je me répète... j'ai du pain sur la planche et le temps, hélas, n'est pas élastique.

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SHAUN LE MOUTON : LA FERME CONTRE-ATTAQUE de Will Becher, Richard Phelan **

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Objectif Laine !
Shaun Le Mouton revient dans une aventure intergalactique. Un vaisseau spatial s’est écrasé près de la ferme de Shaun. A son bord, une adorable et malicieuse petite créature, prénommée LU-LA. Avec ses pouvoirs surnaturels, son goût pour l'aventure, et ses rots venus d'un autre monde, elle est immédiatement adoptée par le troupeau. Mais lorsqu’une sombre organisation gouvernementale se lance à sa poursuite, bien décidée à capturer la petite alien, la ferme contre-attaque ! Shaun et le troupeau vont tout faire pour aider LU-LA à rentrer chez elle.
Accrochez vos ceintures et préparez-vous pour une épopée…à se tondre de rire !

J'ai bien ri au début. Pas de quoi se tondre de rire mais la vie à la ferme avec ces moutons rebelles et ce pauvre chien qui essaie de les garder est plutôt bien vue et vraiment drôle.

Mais le scenario se contente ensuite de tourner autour d'une seule idée : le retour de Lu-la à la maison. Une fois encore E.T. le film fournit toute la trame de l'histoire.

J'ai trouvé les moutons tordants avec leur bouche en coin mais l'alien particulièrement raté. Ses couleurs acidulées mauve, rose, bleu, finissent vraiment par piquer les yeux. Et le film est vraiment beaucoup trop long malgré son heure trente...

Commentaires

  • You're back !

    Je n'ai pas vu le premier Shaun, mais après tout, pourquoi pas ?
    Il faut dire que j'ai de la sympathie pour ce studio et cette technique d'animation.

    "The Doors" ? Pas vu. À l'occase, je ne dis pas non à ce biopic à l'ancienne.

    Bon courage pour la suite :-)

  • Voilà, c'est sympathique.

    Pourquoi à l'ancienne ? Certains allergiques aux biopics apprécient ce film.

    Merci, c'est pas fait...

  • Jim Morrison et les Doors, c'est un peu notre génération, comme les Stones, les Beatles...Mais quelle déchéance, ce chanteur mythique était victime de l'excès d'alcool et de drogue, comme tant d'autres à cette époque. Nous avons bien sûr vu ce film à sa sortie et c'est vrai, Val Kilmer est parfait dans ce rôle. Oliver Stone a très bien montré cette période extraordinaire, dans tous les sens du terme !
    Bon weekend !

  • On se demande comment ils parvenaient à créer dans cet état. Et Jim serait mort dans son vomi dans les toilettes d'une boîte parisienne et non paisiblement dans son bain. Il aurait été ramené à son hôtel pour que la boîte ne ferme pas... Une sinistre et pathétique fin.
    Bon week-end.

  • Comme toi, je trouve ces nouvelles aventures de Shaun moins drôles que celles du précédent film. Je pense que les producteurs visent plutôt le public enfantin. On passe quand même un bon moment... et je me demande s'il n'y a pas erreur sur la durée du film. Il m'a semblé plus court qu'1h30 (même en allant jusqu'à la petite scène post-générique).

  • Je crois que c'est bien 1 h 30, mais ça m'a paru long. Gros coup de mou vers le milieu.

  • J'ai dit "à l'ancienne", parce qu'il me semble que ce biopic est assez exhaustif, tandis que ceux d'aujourd'hui auraient plutôt tendance à se concentrer sur une partie de la vie de leur sujet. Mais peut-être que je me trompe...

  • Ah ok. Oui il y a UNE scène (marquante) de l'enfance et on passe direct à la fac où il est ridiculisé avec son film godardien et paf, The Doors.

  • C'est Rambo qui te redonne le goût du Lézard ? En tout cas, tu me donnes sacrément envie de revoir "the Doors", moi qui vouais un culte au big Jim dans mon adolescence lorsque sortit ce film. Avant Stone, le groupe était un peu tombé dans l'oubli depuis la fin des sixties. Je me souviens l'avoir découvert à travers "Apocalypse now", m'être laissé subjugué par le personnage, et le film m'a semblé complètement raccord, un vrai trip. Je me souviens aussi des critiques à l'époque, pas tendre avec Stone (ce sera pire encore avec "Tueur né", y compris de la part de QT). Je serais curieux de le revoir aujourd'hui, de manière plus neutre.

    Objectif Laine (très drôle), why not ? le précédent Shaun (tout comme les petites saynètes de télé) me fait toujours tondre de rire.

  • Oui l'Apocalypse maintenant a dû faire beaucoup pour Les portes. J'avoue que les pales d'hélico et les premières mesures de The end sont indissociable.
    Le morceau repris dans Rambo est joué en concert dans le film. Je ne pensais qu'il aurait si bien vieilli, mais Stone et Val ne devaient pas l'être (Stone ah ah ah) quand ils ont tourné. On en sort complètement électriques !

    Franchement pas tondant ce film laineux alors que le premier quart d'heure laissait supposer une grosse bidonade. L'E.T. est raté je trouve (visuellement). J'aime bien la bouche en coin des moutons.

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