Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

abbie cornish

  • W.E. de Madonna °°

    W.E. : photo MadonnaW.E. : photo MadonnaW.E. : photo Madonna

    Parce qu'il était amoureux comme une foufoute d'une femme deux fois divorcée (ouh la vilaine, elle est américaine !!!), Edward Albert Christian George Andrew Patrick, David pour les intimes a préféré abdiquer et céder sa place à son frère le bègue qui devint roi à sa place après avoir réussi à parler avec des patates chaudes dans la bouche. L'américaine c'est Wallis Simpson, jadis Wallis Spencer, née Bessie Wallis Warfield. ça se passe en 1936 à Londres et c'est un scandale, merde.

    En 1998 à New-York, Wally (en hommage à Wallis... MDR, les parents sont d'un drôle parfois) Winthrop mariée à un mufle de belle envergure et en grosse grosse demande d'enfant non satisfaite passe ses journées à déambuler chez Sotheby's là où sont exposés la vaisselle fine et les bijoux du couple Windsor avant d'être mis en vente aux enchères. Tant pis, je spoliote un ptit coup ça va me soulager, mais de mémoire (j'ai vu ce film il y a pas mal de jours déjà !) je dirai que cette cruchasse de Wally se bagarre et obtient une paire de gants pour 29 000 dollars ! Après on s'étonne que son mari ait les nerfs en vrac !

    Quel est le rapport entre les 2 W ? Aucun et on peut dire sans dénigrer Madame Donna qu'aucun parallèle ne peut être fait entre les deux histoires. Sauf que les deux nanas ont été mal mariées et se sont pris des coups de pieds dans le ventre, surtout quand elles sont enceintes ! Madonna n'aime pas les garçons, ça se voit dans ce film. Ils sont très laids, très bêtes, très faibles ou très violents (ce qui revient au même) avec les dames ! Sauf un.

    Mais par où commencer ? Par la fin. Environ 5 minutes avant la fin donc (une interminable purge de 2 heures !!!) La Madonne nous explique ce que devait être son film. En fait, elle voulait prouver, démontrer, féministe qu'elle est (à propos de féminisme, rappelez-moi que je dois faire une note sur Michael Fassbender fin de la parenthèse) que la vie des meufs c'est pas une tartine de confiture tous les jours. Et donc, les 5 dernières minutes sont consacrées à la lecture de lettres écrites par Madame De Windsor que Wally va chercher à Paris au Bois de Boulogne dans la maison de Mohamed Al Fayed !!! Merci Msieur Al Fayed qu'elle lui dit ! Et lui il dit de rien, normalement je ne laisse personne lire ces lettres qu'elles sont à moi, mais là, vous pouvez. On découvre que la Wallis en fait ne voulait pas du tout passer le reste de ses jours avec un faux roi, mais qu'elle est une femme d'honneur et qu'elle n'osait surtout pas demander à son ex de la reprendre. Elle s'est sacrifiée quoi. Oui, c'est ça le truc, le but, l'enjeu... On croit toujours que c'est David, Edouard VIII quoi, qui s'est sacrifié mais pas du tout ! La Wallis, elle a été malheureuse pire que comme une pierre avec ce mochtron même pas marrant et en plus, exilée toute sa vie. Elle n'a pu rentrer que deux fois en Angleterre. Une fois pour enterrer le blondinet et une autre fois, les pieds devant ! Si c'est pas malheureux ! Mais bon, je ne vois pas pourquoi elle tenait tant à rentrer en Angleterre vu qu'elle était américaine. Passons.

    En parallèle donc, on voit la Wally qui va tous les jours à l'exposition et qui regarde les tasses en porcelaine et elle ferme les yeux et on se retrouve 50 ans en arrière. ça veut dire que Wally imagine la vie de Wallis ! Mais les flash et les foward back sont tellement mal faits que la Ciccone est obligée de mettre des petits écriteaux avec les dates et l'endroit pour pas qu'on se paume. Il faut dire qu'elle n'a pas de chance la Mado, elle a hérité d'une caméra hystérique, frénétique et chaotique montée sur une mobylette et lancée à 80 à l'heure à travers les couloirs et tout ça. Ce film fout le tournis.

    Madonna veut nous présenter deux femmes fortes qui résistent à l'adversité mais surtout aux hommes. Et que voit-on? Une Wallis follette, exclusivement préoccupée de ses toilettes et de ce qu'elle va pouvoir ingurgiter comme cocktails. Organiser des fêtes ou y participer en faisant des jeux de mots laids pour épater la galerie et séduire les garçons.

    Quant à la Wally, à quoi renonce t'elle ? A un homme (Môssieu est psychiatre) plus goujat tu meurs qui la trompe à couilles rabattues et lui file des trempes quand il est un peu plus bourré que les autres jours. Chaque soir, après être allée voir l'expo, Wally rentre dans son appartement si grand qu'on peut y faire du skate board (oui, j'aime faire du skate board dans les grands appartements), elle se contemple indéfiniment devant son miroir son beau miroir, elle se met en nuisette et porte-jarretelles noirs pour attendre et séduire le mufle dont elle veut un moutard. Le butor la traite immanquablement de pute et l'envoie sur les roses ou plus loin suivant le mélange absorbé. Et le lendemain, elle recommence le protocole. Comme quoi la pédagogie c'est pas toujours à base de répétition. Heureusement, à l'expo sévit un joli surveillant d'expo avec oreillette. Il a un joli sourire et un regard triste. Il est veuf et ça tombe bien. C'est sans doute ce qui lui donne cet air triste. Il comprend les femmes malheureuses. C'est un intellectuel russe mais il n'a trouvé que cet emploi de vigile aux States. Parfois il se met en jupe et joue du piano (ça plaît aux filles... pas la jupe pour garçon, le piano !) et recueille la Wally quand elle a un oeil au beurre noir. Donc Wally quitte un pignouf dans un appartement à skate board pour un joli russe (trop petit pour elle, mais elle n'est plus trop regardante) dans un super loft sur Central Park. Vlà l'abnégation tiens !

    Superficiel, chichiteux, pompeux, prétentieux, sans intérêt, mal filmé, ridicule... ce film ressemble beaucoup un peu à sa réalisatrice.

    Les actrices Andrea Riseborough et Abbie Cornish sont très à plaindre... même si la première est quand même un peu mieux "servie" que la seconde !

  • LIMITLESS de Neil Burger **

    LIMITLESS de Neil Burger, bradley cooper, robert de niro, abbie , cinémalimitless de neil burger,bradley cooper,robert de niro,abbie,cinémalimitless de neil burger,bradley cooper,robert de niro,abbie,cinéma

    Eddie Morra est une épave. Tout fout le camp dans sa vie et ça se voit à l'oeil nu, il a le poil terne. Pointes sèches, racines grasses, Eddie est écrivain mais butte sur une page désespérément blanche paralysé par l'avance conséquente que lui a offert son éditrice. Eméché dès l'aube, Eddie erre de bar en bar à la recherche de l'inspiration qui ne vient pas. Lassée de cette indolence et de ce relâchement, sa petite amie Lindy le quitte. Et c'est au plus profond de cette spirale infernale de lose qu'il croise la route de son ex beau-frère Vernon (oui, Eddie a aussi été marié furtivement) ex dealer peu fréquentable qui semble en pleine forme. Ce dernier lui propose une pilule de NZT qu'il lui présente comme un médicament en phase finale d'expérimentation. Il s'agit en fait d'une drogue mais Eddie qui n'est pas hostile à ingurgiter une substance, même illicite absorbe le comprimé. En quelques secondes les effets se font sentir. Ses capacités physiques et intellectuelles se décuplent au point de lui donner la force, l'envie et le courage de se laver les cheveux d'assainir le taudis dans lequel il vit, d'écrire les 400 premières pages de son roman en quelques heures, d'apprendre plusieurs langues, de se souvenir du moindre événement rangé au fond de son cerveau etc. Evidemment les effets d'une seule pilule ne sont que de courte durée. Mais Eddie est accroc, en veut plus et en trouve un stock... Les ennuis commencent !

    Alors qu'on aurait pu croire qu'Eddie se contente de réaliser son rêve de toujours : devenir écrivain à temps complet, il voit plus grand et ses ambitions se précisent sous la forme d'acquisitions et réussites en tout genre. Comment réussir à New-York ? A Wall Street évidemment. Eddie devient trader, engrange des millions de dollars en peu de temps, attire l'attention de ses collègues et employeurs et s'acoquine avec un magnat de la finance Carl Van Loon. Les ennuis redoublent d'autant qu'Eddie découvre que la pilule secrète est déjà très convointée mais aussi que les effets secondaires sont désastreux.

    En trois chapitres distincts, l'histoire d'Eddie nous balade dans un New-York de rêve et alterne les genres thriller et fantastique. C'est réussi et Bradley Cooper est de tous les plans et parfois même multiple ce qui n'est évidemment pas désagréable à l'oeil. Efficace et sans temps mort la réalisation nous place parfois sous les effets visuels de la drogue en osant des plans et des accélérations qui donnent le tournis (heureusement, ce n'est pas en 3D). Flippant, divertissant, énergique, ce "limitless" aurait pu l'être davantage encore. Néanmoins il propose une fin délicieusement amorale et passer près de deux heures en compagnie de Bradley Cooper est définitivement bien agréable d'autant que l'acteur (très bon) a plus d'un tour dans son sac : charme et énergie en tête.

    Un mot quand même sur l'acteur Robert De Niro dont on peine à croire qu'il a été celui qu'il a été. Incapable d'apparaître à l'écran sans grimacer (ses rares sourires semblent le torturer), on cherche vainement les Travis Bickle, Vito Corleone, Jake la Motta, David Aaronson et autre Mickael Vronski qu'il fut. Espérons que ce ne soit pas les désolants "Mon beau-père..." qui aient eu raison de sa carrière !!!