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andrea riseborough

  • AMSTERDAM

    de David O Russel ****(*)

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    Avec Christian Bale, Margot Robbie, John David Washington, Robert de Niro et... voir le haut de l'affiche, ça donne le tournicoti tournicoton.

    Burt, Valérie et Harold se rencontrent pendant la Grande Guerre, celle qu'on préfère mon colon.

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  • BATTLE OF THE SEXES

    de Valerie Faris et Jonathan Dayton **(*)

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    Avec Emma Stone, Steve Carell, Andrea Riseborough, Bill Pullman, Alan Cumming

    Synopsis : 1972. La championne de tennis Billie Jean King remporte trois titres du Grand Chelem. Mais loin de se satisfaire de son palmarès, elle s'engage dans un combat pour que les femmes soient aussi respectées que les hommes sur les courts de tennis. C'est alors que l'ancien numéro un mondial Bobby Riggs, profondément misogyne et provocateur, met Billie Jean au défi de l'affronter en match simple…

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  • OBLIVION de Joseph Kosinski *

    Oblivion : affiche

    Je crains que Monsieur Joseph Kosinski ait tenté de faire son 2077 - L'Odyssée de l'Inception à grand renfort de zim boum patatra, de rebondissements en cascades et de twist again à gogo. Autant le dire sans tergiverser, c'est complètement raté et un peu d'humilité aurait plus convenu au projet. Ou pas.

    Qu'en est-il de cet oblivion ? En 2077 donc, des extra-terrestres appelés chacals ont déboulonné la Lune et envahi la Terre. Le Terrien toujours aussi bas du bulbe a sorti sa réserve de bombes atomiques et le héros Jack Harper dit en voix off : "on a gagné la guerre mais la terre est dévastée". En effet, il ne reste plus rien. Et le peu d'humains survivants est parti se planquer sur Titan une planète d'un autre système.

    Sur la Terre, dans un appartement high-tech suspendu dans l'air demeurent Jack Harper (Tom Cruise) et Vika (Andrea Riseborough... je crois que j'aime cette fille d'amour), un binome chargé de sécuriser le périmètre avec des gros pistolets en plastique et de réparer les drones. Bon. Plus que 15 jours et le couple rejoindra Titan. Sauf que Jack n'a pas envie de quitter la Terre et qu'en plus il fait un rêve récurrent où une brune à grosse bouche lui fait des sourires niaiseux. Jack est troublé et se réveille toujours en sursaut du coup. Forcément, ça fait peur cette grosse bouche ! Il faudra qu'on m'explique comment, quand on a Andrea Riseborough à côté de soi on peut être troublé par Olga Kurylenko qui sert à rien !!! Mais bon, en même temps faut pas s'affoler... A une époque, on voyait Gemma Arterton qui sert à rien partout et ça s'est calmé. En ce moment c'est la Kurylenko qui sert à rien qu'on voit partout. 

    Soit... Pendant que Jack fait son Maverick au volant de son engin spatial tout en parlant à Bob, la petite poupée qu'il a collée sur le tableau de bord (!!!) Vika ne le quitte pas des yeux sur ses écrans de contrôle qui lui disent "est-ce que Jack et toi vous faites un bon binome ?" et elle répond "oui, un autre jour au paradis". Elle reste à la maison dans des robes à tomber, et le soir, elle lui prépare des ptits plats juteux avant de se mettre à oilpé et de le vamper dans la piscine qui tient toute seule dans l'air. Elle lui dit "viens je vais te montrer un truc". Et elle ne lui montre rien. Jack ne résiste pas. Mais il se baigne avec son pantalon. C'est pour ça.

    Un jour, c'est le matin et Jack s'énerve contre un drone qui veut lui tirer dessus. Et il sauve une fille dans un sarcophage. Pile poil la fille de ses rêves. Je rigole pas, c'est LA fille dont auquel il rêve et qu'il se réveille en sursaut après, rapport à la grosse bouche qu'elle a, qui fait peur. Il la ramène à la maison et Vika fait la tronche dans sa belle robe. Elle veut lui faire une piqûre parce qu'elle a vomi partout. Normal, la fille elle a dormi pendant 60 piges, Julia elle s'appelle, et quand t'as dormi si longtemps, tu vomis. Elle dit "touche moi pas toi, nan mais oh,  allo quoi ?" Jack est bien embêté avec ses deux meufs qui peuvent pas se voir en peinture. Il manque de se faire capturer par des mauvais qui ont des combinaisons noires et des plumes mais il arrive à se libérer. Le chef c'est Morgan Freeman. Là, j'ai textoté à mon mec (parce que les SMS i passent bien entre nous !) : "'tain, y'a Morgan Freeman avec un scaphandre et des plumes, je sais pas si c'est un mauvais ou un gentil !". Et il m'a répondu : " t'inquiète poulette, te laisse pas impressionner par les plumes, Morgan c'est jamais un badass". J'étais rassurée et je me suis concentrée sur autre chose, ça occupe, ça énerve, ça détend.

    Parfois Jack sort du périmètre de sécurité et va dans un endroit pas irradié où il a une maison près d'un étang avec des arbres, des fleurs et tout. Il pique un roupillon en pensant au PSG/Barça foot-ball et... hop, il se réveille en sursaut ! Et puis, il s'éloigne et il tombe nez à nez avec... lui-même. Et Morgan lui montre toute une usine de Tom Cruise. Des Tom Cruise par milliers. On sait plus qui est le bon. Heureusement, il a une petite croûte sur le nez, rapport à un bobo qu'il s'est fait. Et du coup, on sait que le bon, c'est lui. Sauf que non...

    Oh et puis flûte, j'en ai ras le bol de parler de ce film. Et puis je ne veux pas spoiler. ça twist un max à la fin de toutes choses !

  • SHADOW DANCER de James Marsh**

    Shadow Dancer : affiche

    Synopsis : Colette McVeigh vit à Belfast avec sa mère, ses frères et son fils. Elle est une fervente activiste de l'IRA. Elle est arrêtée suite à un attentat manqué à Londres, et Mac agent du MI5 lui offre le choix : passer 25 années en prison ou espionner sa propre famille. Pour protéger son fils, elle accepte de faire confiance à Mac et retourne parmi les siens. Mais quand une opération secrète menée par ses frères est déjouée, les soupçons se multiplient et les actions de Collette vont les mettre, elle et sa famille, en grand danger.

    Un petit air de déjà vu : le film de terroristes irlandais. Mais le "plus" est que cette fois il s'agit d'une femme. Et que le physique gracile et le visage "innocent" de l'actrice Andrea Riseborough brouillent les pistes et notre perception. L'actrice est extraordinaire. Clive Owen totalement éteint...

  • W.E. de Madonna °°

    W.E. : photo MadonnaW.E. : photo MadonnaW.E. : photo Madonna

    Parce qu'il était amoureux comme une foufoute d'une femme deux fois divorcée (ouh la vilaine, elle est américaine !!!), Edward Albert Christian George Andrew Patrick, David pour les intimes a préféré abdiquer et céder sa place à son frère le bègue qui devint roi à sa place après avoir réussi à parler avec des patates chaudes dans la bouche. L'américaine c'est Wallis Simpson, jadis Wallis Spencer, née Bessie Wallis Warfield. ça se passe en 1936 à Londres et c'est un scandale, merde.

    En 1998 à New-York, Wally (en hommage à Wallis... MDR, les parents sont d'un drôle parfois) Winthrop mariée à un mufle de belle envergure et en grosse grosse demande d'enfant non satisfaite passe ses journées à déambuler chez Sotheby's là où sont exposés la vaisselle fine et les bijoux du couple Windsor avant d'être mis en vente aux enchères. Tant pis, je spoliote un ptit coup ça va me soulager, mais de mémoire (j'ai vu ce film il y a pas mal de jours déjà !) je dirai que cette cruchasse de Wally se bagarre et obtient une paire de gants pour 29 000 dollars ! Après on s'étonne que son mari ait les nerfs en vrac !

    Quel est le rapport entre les 2 W ? Aucun et on peut dire sans dénigrer Madame Donna qu'aucun parallèle ne peut être fait entre les deux histoires. Sauf que les deux nanas ont été mal mariées et se sont pris des coups de pieds dans le ventre, surtout quand elles sont enceintes ! Madonna n'aime pas les garçons, ça se voit dans ce film. Ils sont très laids, très bêtes, très faibles ou très violents (ce qui revient au même) avec les dames ! Sauf un.

    Mais par où commencer ? Par la fin. Environ 5 minutes avant la fin donc (une interminable purge de 2 heures !!!) La Madonne nous explique ce que devait être son film. En fait, elle voulait prouver, démontrer, féministe qu'elle est (à propos de féminisme, rappelez-moi que je dois faire une note sur Michael Fassbender fin de la parenthèse) que la vie des meufs c'est pas une tartine de confiture tous les jours. Et donc, les 5 dernières minutes sont consacrées à la lecture de lettres écrites par Madame De Windsor que Wally va chercher à Paris au Bois de Boulogne dans la maison de Mohamed Al Fayed !!! Merci Msieur Al Fayed qu'elle lui dit ! Et lui il dit de rien, normalement je ne laisse personne lire ces lettres qu'elles sont à moi, mais là, vous pouvez. On découvre que la Wallis en fait ne voulait pas du tout passer le reste de ses jours avec un faux roi, mais qu'elle est une femme d'honneur et qu'elle n'osait surtout pas demander à son ex de la reprendre. Elle s'est sacrifiée quoi. Oui, c'est ça le truc, le but, l'enjeu... On croit toujours que c'est David, Edouard VIII quoi, qui s'est sacrifié mais pas du tout ! La Wallis, elle a été malheureuse pire que comme une pierre avec ce mochtron même pas marrant et en plus, exilée toute sa vie. Elle n'a pu rentrer que deux fois en Angleterre. Une fois pour enterrer le blondinet et une autre fois, les pieds devant ! Si c'est pas malheureux ! Mais bon, je ne vois pas pourquoi elle tenait tant à rentrer en Angleterre vu qu'elle était américaine. Passons.

    En parallèle donc, on voit la Wally qui va tous les jours à l'exposition et qui regarde les tasses en porcelaine et elle ferme les yeux et on se retrouve 50 ans en arrière. ça veut dire que Wally imagine la vie de Wallis ! Mais les flash et les foward back sont tellement mal faits que la Ciccone est obligée de mettre des petits écriteaux avec les dates et l'endroit pour pas qu'on se paume. Il faut dire qu'elle n'a pas de chance la Mado, elle a hérité d'une caméra hystérique, frénétique et chaotique montée sur une mobylette et lancée à 80 à l'heure à travers les couloirs et tout ça. Ce film fout le tournis.

    Madonna veut nous présenter deux femmes fortes qui résistent à l'adversité mais surtout aux hommes. Et que voit-on? Une Wallis follette, exclusivement préoccupée de ses toilettes et de ce qu'elle va pouvoir ingurgiter comme cocktails. Organiser des fêtes ou y participer en faisant des jeux de mots laids pour épater la galerie et séduire les garçons.

    Quant à la Wally, à quoi renonce t'elle ? A un homme (Môssieu est psychiatre) plus goujat tu meurs qui la trompe à couilles rabattues et lui file des trempes quand il est un peu plus bourré que les autres jours. Chaque soir, après être allée voir l'expo, Wally rentre dans son appartement si grand qu'on peut y faire du skate board (oui, j'aime faire du skate board dans les grands appartements), elle se contemple indéfiniment devant son miroir son beau miroir, elle se met en nuisette et porte-jarretelles noirs pour attendre et séduire le mufle dont elle veut un moutard. Le butor la traite immanquablement de pute et l'envoie sur les roses ou plus loin suivant le mélange absorbé. Et le lendemain, elle recommence le protocole. Comme quoi la pédagogie c'est pas toujours à base de répétition. Heureusement, à l'expo sévit un joli surveillant d'expo avec oreillette. Il a un joli sourire et un regard triste. Il est veuf et ça tombe bien. C'est sans doute ce qui lui donne cet air triste. Il comprend les femmes malheureuses. C'est un intellectuel russe mais il n'a trouvé que cet emploi de vigile aux States. Parfois il se met en jupe et joue du piano (ça plaît aux filles... pas la jupe pour garçon, le piano !) et recueille la Wally quand elle a un oeil au beurre noir. Donc Wally quitte un pignouf dans un appartement à skate board pour un joli russe (trop petit pour elle, mais elle n'est plus trop regardante) dans un super loft sur Central Park. Vlà l'abnégation tiens !

    Superficiel, chichiteux, pompeux, prétentieux, sans intérêt, mal filmé, ridicule... ce film ressemble beaucoup un peu à sa réalisatrice.

    Les actrices Andrea Riseborough et Abbie Cornish sont très à plaindre... même si la première est quand même un peu mieux "servie" que la seconde !

  • BRIGHTON ROCK de Rowan Joffé ***

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    Totale overbookée, je m'en voudrais néanmoins de ne pas vous parler (au cas où vous décideriez d'aller au cinéma ce week end !), même si c'est brièvement, de cette petite pépite découverte parce que Sam Riley... et rien d'autre ! Et oui, je suis midinette je l'avoue (ah ? vous ne le saviez pas encore ?) mais ce que ce garçon avait fait dans le "Control" d'Anton Corbijn m'incite forcément à le suivre pas à pas ! J'y allais donc pour Sam Riley, ce qui n'était déjà pas si mal, mais j'ai eu le bonheur de découvrir un film absolument enthousiasmant qui ne ressemble à rien de ce qu'on peut voir récemment et qui pourtant évoque Alfred Hitchcock. Pas moins.

    En Angleterre en 1964 et à Brighton en particulier, ça ne tourne pas bien rond et les affrontements entre bandes rivales donnent souvent lieu à des scènes d'une rare violence. Les motards s'opposent à des jeunes en costumes cravates qui déambulent sur des scooters.

    Pinkie Brown est un petit délinquant pas bien net dans sa tête. Mais lorsque son chef de gang est assassiné, il veut non seulement le venger mais également prendre sa place. Quant à Rose, jeune oie blanche pas bien finie non plus, elle se trouve malencontreusement au mauvais endroit au mauvais moment et détient un élément qui pourrait envoyer Pinckie droit se faire pendre (la peine de mort vit ses derniers soubresauts à l'époque). Pour éviter qu'elle ne parle et convaincu de son charme irrésistible, il embobine la jeune fille qui est effectivement instantanément séduite et tout aussi rapidement soumise.

    Ce qui va résulter de cette rencontre et de l'union improbable de ce couple imprévisible et inadapté est tout à fait inédit. Rose conquise jusqu'à en perdre le peu de bon sens qu'elle ait jamais eu et Pinkie qui ne cesse d'osciller entre répulsion et attirance et dont on ne sait jamais réellement si Rose lui inspire amour ou dégoût même si on penche plus facilement vers la seconde proposition, ce qui est suffisamment original pour s'attarder sur l'histoire de ce couple insolite.

    Bien que reconstituée en décors, l'action s'éloigne peu de l'étonnante jetée du Brighton Pier. Il y a donc dans ce film une ambiance de "Troisième homme" (même pas peur), des scènes de poursuites qui s'étirent comme chez Alfred, de la violence imbécile, un couple bizarroïde et incohérent, des scènes inouïes (celle où Pinkie enregistre sa voix à la demande de Rose, celle encore où il se jette à genoux pour prier, et la toute dernière remarquablement et curieusement follement romantique...) et puis soudain de brusques envolées lyriques et une musique quasi symphonique qui brutalement envahit l'écran. Les effets sont visibles mais efficaces, c'est bon.

    Et puis surtout il y a des acteurs. La vieille garde Helen Mirren (cougarissime) et John Hurt contre la jeunesse Sam Riley et Andrea Riseborough. Rien que pour ces deux là, déroutants, insaisissables, ce Brighton Rock vaut largement le voyage. Alors, foncez.