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agnus dei

  • Agnus Dei de Lucia Cedron **

    Agnus Dei - Malena Solda et Ariana Morini
    Agnus Dei

    Argentine 2002. Arturo est enlevé. Les ravisseurs contactent sa petite fille Guillermina et lui réclament une rançon astronomique. La jeune femme doit, pour rassembler la somme, faire appel à sa mère Teresa, la fille d’Arturo.

    On a du mal à cerner ce que veut nous dire la réalisatrice. Manifestement, la dureté de la crise économique qui sévit encore en Argentine a fait se multiplier les crimes, la délinquance et ce genre d’enlèvements. Cette partie du propos, l’aspect politique et économique, m’a semblé plutôt obscur et brouillon. Mais c’est en traitant la petite histoire dans la grande que Lucia Cedron réussit le mieux le pari de nous parler de son pays. Les aller retour entre le présent (2002) et le passé (1978) éclairent la psychologie des personnages, même si on ne saisit pas toujours bien leurs actions.

    Petit à petit on comprend pourquoi Teresa s’est exilée en France depuis de longues années. Pourquoi son premier contact avec son pays depuis bien longtemps « quelle chaleur, quelle humidité, quel climat ici !!! » est négatif. Pourquoi elle fume clope sur clope. Pourquoi elle ne semble pas très impatiente de revoir son père alors que sa propre fille y met toute son énergie…

    C’est dans les rapports des deux femmes qui évoluent (deux actrices formidables), dans ceux des petites et des grandes filles avec leur papa...  et dans les éclaircissements, les justifications et les explications de ce qui leur est arrivé que le film prend tout son sens, son intérêt, son charme et sa force.