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bobby -

  • Bobby d’Emilio Estevez **

    Une journée pas tout à fait comme les autres dans le luxueux hôtel Ambassador de Los Angeles où est attendu Robert F. Kennedey ancien Ministre de la Justice, candidat démocrate à la Maison Blanche et probable futur Président des Etats-Unis d’Amérique. Or, cette nuit là, dans cet hôtel « Bobby » sera assassiné. Tout l’hôtel est en ébullition et s’affaire pour préparer l’arrivée du futur héros.

    Quel dommage que Bobby n’ait que ce film en hommage pour l’instant !!! On sent bien qu’Emilio Estevez se fait la voix des américains qui pleurent encore ce qui fut un bel élan d’idéalisme. On entend clairement un discours où résonnaient très fort des mots tels que : non violence, tolérance, paix au Vietnam, justice, égalité et égalité des chances. Mais ici les problèmes sociaux et politiques ne sont qu’effleurés : le racisme, le sexisme, la misère, la guerre… Et malgré le casting stellaire, il règne (derrière et devant l’écran) un ennui poli… les stars ne se chargeant même pas de venir faire un numéro mais simplement de bâiller respectueusement et d’être, au mieux transparentes, au pire ridicules.

    Néanmoins, le film est parcouru d’images d’archives et de discours de Bobby et c’est dans ces moments là que le film devient absolument passionnant.

    Quant au dernier quart d’heure, il est animé d’une intensité telle qu’elle vous cloue littéralement à votre fauteuil. On sait que Bobby sera assassiné, néanmoins la ferveur de son dernier discours, l’espoir et la dévotion qui se lisent sur chaque visage rendent la fin du film à la fois bouleversante, insoutenable et on se prend à envisager à quel point la face du monde aurait pu en être changée si... On se prend à réfléchir, à imaginer et finalement, comme les américains, à regretter en pleurant, car des déclarations

    ANTI-RACISTES, ANTI-GUERRES, et ECOLOS

    qui datent de 1968 (d’une actualité sidérante et désolante finalement) je n’en entends aucune en 2007  !

    Un film qui ouvre sur une réflexion c’est vraiment bien au fond !