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down in the valley

  • DOWN IN THE VALLEY – David Jacobson ***

    Voilà un nouveau poor lonesome cow-boy qui pointe le stetson depuis son sud Dakota natal.
    Malgré les moqueries dont il fait l'objet dans une autre partie de l'Amérique péquenaude, un sourire et une douceur angéliques ne quittent pas son visage.
    Tobe, ado désoeuvrée, tombe amoureuse de ce beau jeune homme doux et mystérieux.
    Le film semble commencer comme n'importe quelle bluette sentimentale mais ce qui fait la différence ce sont les deux tourtereaux définitivement éblouis l'un par l'autre comme on le voit peu au cinéma.
    C'est difficile de dire dans quels détails infimes on sent rapidement que le cow-boy, doux et ténébreux, n'est pas de ceux qu'il faut contrarier. Et contrarié, il va l'être. Sans jamais vraiment renoncer à son calme qui fait ce mélange de séduction et d'inquiétude qu'il dégage, Edward Norton (plus que parfait) va révéler toutes les nuances de son personnage socio et psychopathe...
    Le film est lent et beau avec quelques accès de violence parfois inattendus. Certaines scènes sont belles car surprenantes et osées car déconcertantes : le tournage d'un western dans le film, un duel "à l'ancienne" par exemple.
    La musique pleure idéalement ses accords country et les acteurs sont irréprochables : en tête l'impeccable Edward Norton, talonné par l'excellent David Morse et la dernière merveille de la famille Culkin, le toujours très triste et très émouvant Rory.