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erreur de la banque en votre faveur

  • Erreur de la banque en votre faveur de Michel Munz et Gérard Bitton *

    Erreur de la banque en votre faveur - Jean-Pierre DarroussinErreur de la banque en votre faveur - Gérard Lanvin

    Dans un pays, que dis-je, dans un monde imaginaire où ce serait toujours les banques qui s’en sortiraient pour qu’il continue à tourner bien rond (quelle imagination ces scénaristes !)…, Julien sait que le poste qu’il occupe depuis 17 ans dans une grande banque d’affaires, va être supprimé. Cela ne l’effraie pas car il a un projet : ouvrir un restaurant avec son meilleur ami Etienne, génie des casseroles qui végète dans un boui-boui. Contrairement à ce que son arrivée (très smart et sûr de lui) dans la banque laisserait supposer, Julien n’occupe pas un poste de cadre, il est maître d’hôtel et s’occupe donc des réceptions et autres pince-fesses de la direction. Quand il apprend que malgré son ancienneté, la banque ne lui accordera aucun prêt et grâce à une providentielle petite trappe qui lui permet d’écouter des conversations secrètes, Julien entraîne Etienne dans le « boursicotage » et le déli d'initiés.

    Bon, cette comédie ne va faire trembler personne accroché à son parachute doré, néanmoins elle pointe du doigt quelques manœuvres et pratiques frauduleuses voire crapuleuses des dirigeants qui ne cherchent pas à « gagner 100 000 €uros mais à savoir comment transformer 100 000 €uros en 200 000 » en exploitant ou en ignorant les plus démunis, le mépris des plus "grands" pour les petits, l'assurance que donne le moindre petit "pouvoir"... C’est plutôt réjouissant et vivement mené pendant la première heure. Le couple vedette Lanvin/Darroussin balance ses répliques avec gourmandise et nous en réjouit.

    Hélas, même si les filles sont ravissantes, les historiettes d’amour sans grand intérêt (voire franchement incompréhensible pour celle de Darroussin…) et une scène complètement débile d’opération chirurgicale alourdissent considérablement l’ensemble qui démarrait sur les chapeaux de roue. Dommage que les réalisateurs ne se soient pas uniquement concentrés sur « la crise ».