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jean de la fontaine -

  • Jean de la Fontaine, le Défi de Daniel Vigne *

    Fouquet, conseiller du roi et défenseur des arts et des lettres a fait de l’ombre au Roi Soleil. Colbert le fait arrêter. Jean de La Fontaine en est tout ému. Seul artiste a assuré son soutien à Fouquet, le fabuliste va devoir affronter le tout puissant Colbert.

    Ça démarre en fanfare (la musique de Michel Portal un tantinet anachronique parfois quand même…) et de façon dynamique et réjouissante. Hélas, le soufflet retombe assez vite et si ce ne sont les quelques (trop rares) affrontements entre la Fontaine et Colbert (très étonnant et très subtil Philippe Torreton), tout ceci est très « plan-plan ». Même si les géniales fables de La Fontaine, remises dans leur contexte, ont des allures de pamphlets audacieux contre le régime, réduire Racine, Boileau et Molière à de gentils libertins opportunistes est un peu léger. Par ailleurs, malgré toute la fougue et la sincérité de Lorant Deutsch à défendre son rôle et son personnage, il lui manque un peu de carrure et de charisme pour démontrer ce qu’on veut nous présenter comme un grand homme. Passer sous silence (ou presque) l’attitude détestable de l’écrivain envers sa femme et son enfant est également limite…

    Quant à Sara Forestier elle ne concrétise vraiment pas les promesses qu’elle nous avait faites dans « l’Esquive ». Tout ceci est vraiment scolaire et laborieux !

    Nul doute que le réalisateur aime son personnage qui n’est malheureusement plus là pour l’en remercier. De toute façon n’oublions pas que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ».