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la camara oscura

  • La camara oscura de Maria Victoria Menis **

     Maria Victoria Menis dans La Camara Oscura (Photo)

    En 1892, Gertrudis naît sur un bateau qui amène des immigrants juifs en Argentine. Déçue d’avoir une fille, la mère rejette l’enfant qu’elle trouvera toujours laide au point de la cacher sur les photos de famille. Le physique de Gertrudis ne va pas s’arranger avec le temps (pour vous donner une idée, imaginez un corps de fille avec la tête de Jean Reno : aiuuuuutooooo !).

    Ses parents vont la marier à un riche propriétaire local, ravi d’épouser une femme laide qui ne pourra le tromper. Toute sa vie, elle lui servira de bonne à tout faire, même des enfants qui seront tout aussi indifférents à leur mère que le reste de la terre.

    Depuis l’enfance, Gertrudis cultive sa richesse intérieure et se réfugie dans la lecture de contes, de poésies, plante des fleurs, se promène nonchalamment en soupirant...

    Jusqu’au jour où son mari reçoit pour quelques jours un photographe qui devra réaliser des clichés de la famille et des travaux au champ. Gertrudis est en admiration devant les récits de ce français qui a parcouru le monde avec son appareil photos…

    Voilà typiquement le genre de film beau et chiant. Et même très beau. Mais à part nous dire que la beauté cachée des laids se trouve à l’intérieur qu’y a-t-il ? Nada.

    Cela dit, on peut facilement se laisser happer par la douceur grisante de l’ensemble, admirer chaque plan qui mériterait qu’on s’y attarde et peut-être (comme moi) se laisser cueillir par une fin aussi exquise qu’inattendue qui rattrape la torpeur dans laquelle on aurait pu se laisser emporter.

    Un film délicat. Ce n'est déjà pas si mal.