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le prix à payer -

  • Le prix à payer d’Alexandra Leclère **

     

    Jean-Pierre Ménard (Christian Clavier), richissime homme d’affaires travaille et sa femme (Nathalie Baye), fashion victime atteinte (par ennui) de fièvre acheteuse dépense l’argent. Il déprime, solitaire, en manque d’amour. Sur les conseils pas très malins de son chauffeur (pas plus malin), il met le contrat entre les mains de sa femme : « pas de cul, pas de fric ».

    Dommage que l’affiche annonce si vulgairement l’affaire pour un film qui ne l’est (pratiquement…) pas. Les chiffres sur les billets vus à l’écran dépassent tellement l’entendement qu’il vaut mieux prendre le parti d’en rire ! Ce qu’on nous présente comme un chahut conjugal rance et misogyne n’est à mes yeux qu’une bluette sentimentale car finalement c’est d’amour dont tout le monde manque ici, et le pari cul/argent n’est finalement qu’anecdotique. Celles qui veulent brandir le drapeau MLF perdront leur temps, l’essentiel est de ne pas généraliser et de ne pas considérer cette histoire comme un manifeste.

    Le couple (middle-class) formé par Géraldine Pailhas et Gérard Lanvin est beaucoup moins convaincant car on ne sait jamais si elle triche, ment et/ou profite. Quant au personnage de Lanvin (le physique carbure au super, le cerveau au sans-plomb !!!), il finit par être violent et là, on ne peut que lui souhaiter de finir seul.

    Nathalie Baye est évidemment sublime. Tour à tour mutine, fragile ou harpie, elle garde une grande classe en toute circonstance et balance des répliques qu’on n’aurait jamais pu imaginer dans sa bouche. Christian Clavier ne « claviérise » à aucun moment et il est même d’une sobriété exemplaire, quasiment méconnaissable (même en « faux gros mou »…) et il parvient même à plusieurs reprises à être franchement touchant. Il faudrait qu’un réalisateur lui offre son « Tchao Pantin »… il est prêt.