Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

les insurgés

  • Les insurgés d’ Edward Zwick °

    Les Insurgés - Daniel Craig

    En 1941, les 4 frères Bielski, juifs biélorusses, se réfugient dans la forêt après que leurs parents aient été assassinés sous leurs yeux. Devenus des héros à leur insu, ils ne tardent pas à être rejoints par d’autres juifs traqués qui comme eux vont tenter de survivre face aux nazis. Grâce à l’aîné des frères, Tuvia, qui organise la résistance, plus d’un millier de juifs seront sauvés !

    La bonne idée est d’avoir exhumé cette histoire vraie inconnue d’un « juste ». C’est tout car à part cela, il n’y a pas grand-chose à défendre et ce n’est pas ce film sans âme filmé avec 3 pétards dans 4 m² de forêt qui rendra hommage à la mémoire des frères Bielski. Il ne suffit pas de mettre une centaine de personnes en haillons au milieu des arbres pour intéresser ou émouvoir. Rien ne fonctionne ici. Aucun personnage n’attire la sympathie, ou l’antipathie voire l’attention et chaque scène, chaque dialogue sont « téléphonés » avant qu’ils n’aient lieu. La plupart du temps on frôle même le grotesque avec les querelles des frangins qui finissent par se réconcilier, les soi-disant joutes verbales (qui sont en fait d’une pauvreté incomparable) de deux intellectuels égarés, le rôle des femmes toutes prêtes pour le repos du guerrier avec interdiction de se reproduire etc…

    Vers la fin du film, Tuvia se prend pour Moïse (fou rire garanti… oui, je sais ça ne se fait pas, mais quand c’est mauvais, c’est mauvais) !!! hélas les eaux d’une rivière ne s’ouvrent pas devant lui et les pauvres malheureux sont obligés de traverser les pieds dans l’eau pour échapper à leurs poursuivants.

    Plonger dans le regard céruléen de Daniel Craig ne suffit même pas et j’ai toujours espéré qu’il finirait par ressortir son maillot de bain bleu des mers du sud : que dalle. Quant à Liev Schrieber, il ressemble tellement à Michaël Youn qu’on s’attend à tout moment à ce qu’il agite un mégaphone et se mette à courir en string en hurlant pour amuser la galerie. Rien.

    Next.