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oh my god ! de tanya wexler

  • OH MY GOD ! de Tanya Wexler °

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    Apprécions dans un premier temps comme il se doit la subtilité de la traduction française et rions en choeur puisque ce film s'appelle en VO "Hysteria" !!! Ajouter un "e" n'aurait pas nui à la finesse de l'entreprise. Songez qu'à la fin du XIXème siècle, un médecin traitait l'hystérie féminine en introduisant ses doigts au plus profond de l'intimité de ces dames qu'il faisait jouir bruyamment dans son cabinet qui ne désemplissait pas. Un jeunot idéaliste à ses heures, venu lui prêter "main" forte a finalement inventé le vibromasseur. Ah ah ah !

    Sauf que non et re-non !

    Voilà le genre de films qu'"on" nous avait donné à voir en fin de journée. La version officielle était : "ça va les détendre"... (imaginez, trois films par jour pendant deux jours !!!) la version officieuse "ce serait trop ardu pour ces pauvres femmes de voir "L'exercice de l'état" en soirée"). Ce film navrant ne m'a absolument pas détendue mais assommée. Répétitif, prévisible, ennuyeux et daté il n'est qu'une caricature qui a eu sur moi l'effet inverse de ses bonnes intentions. Car je crois que bonnes intentions il y avait de parler de la condition féminine de l'époque. Je n'ai plus compté le nombre de femmes venues se faire soigner et chanter la Traviata les quatres fers en l'air... pas plus que je n'aie souri à la tendinite contractée par le pauvre toubib qui branle vigoureusement. Quant aux tentatives de diversions pour en arriver à une historiette d'amour aussi banale que dépourvue de charme, elles sont parachutées là entre deux orgasmes. La pauvre Maggie Gyllenhaal incarne une suffragette toute dévouée aux indigents, une vraie révolutionnaire qui brave les tabous, sa famille, son père et la société toute entière pour finalement tomber dans les bras du premier venu en la personne du très très fade Hugh Dancy.

    Dommage de voir ici la sublime Maggie, le tant aimé Jonathan Pryce et le trop trop rare Rupert Everett.