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sarah leonor

  • Deuxième jour - Festival International du Premier Film d'Annonay

    Deux films aujourd'hui, une rencontre qui en fera regretter plus d'un de ne pas être venu... et la découverte d'une actrice absolument fascinante, Lotte Verbeek

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    Les premiers films que j'ai vus sont :
    le bouleversant Enfant de Kaboul*** (cliquez ici pour voir mon avis) :

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    et le troublant Nothing personal**** (cliquez ici pour lire mon avis) :
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    Mais pendant que je vous tiens, j'en profite pour évoquer ma journée en quelques images :

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    Festivalière accréditée et fière de l'être
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    Le Palais/Théâtre assailli dès le matin
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    Salle(s) comble(s) jusqu'au bout de la nuit
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    The place to be...
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    AH AH AH !!!
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    EFFECTIVEMENT
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    Je ne sais pas vous, mais moi j'adore.
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    En pleine action
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    Bouh...
    Et pour finir, charmantes, disponibles, enthousiastes : Florence Loiret Caille et Sarah Leonor venues présenter leur film "Au voleur" (l'un des derniers de Guillaume Depardieu)

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    A très bientôt !

  • Au voleur de Sarah Leonor **

    Au voleurAu voleur

    Bruno s’invite dans des propriétés privées dans lesquelles il n’est pas convié (comme disent les flics…). Il vivote de ces cambriolages dans une banlieue grisâtre. Isabelle est prof d’allemand dans un lycée de cette même triste banlieue parce qu’il faut bien vivre. Tous les deux semblent résignés et c’est à peine s’ils osent rêver d’autre chose. Lorsqu’ils se rencontrent, ils s’aiment comme une évidence sans mots pour le dire. En voulant échapper à la police qui le recherche, Bruno entraîne Isabelle, plus que consentante, dans sa fuite. Les deux tourtereaux vont se laisser glisser au fil de l’eau dans une barque, comme deux Robinson, au cœur d’une nature tantôt accueillante, tantôt rassurante, tantôt inquiétante…

    Ce premier film différent, atypique, singulier, audacieux par son atmosphère, sa bande-son originale est une curiosité parfois étourdissante qui lorgne du côté de Terrence Malick époque « Badlands ». Son gros défaut est de souffrir d’un scénario d’une maigreur décevante l’empêchant d’être le grand film qu’il aurait pu.

    Cela dit, cette frustration est largement compensée par la présence affolante de deux acteurs qui forment un beau couple d’une crédibilité et d'une complicité criantes et incontestables : Florence Loiret-Caille et Guillaume Depardieu.

    Evidemment il est commode de dire que Guillaume Depardieu d’une maigreur et d’une pâleur effrayantes semble déjà ailleurs. Mais son absence/présence à l’écran au-delà de toute composition d’acteur, sa douleur manifeste, sa démarche border line, sa douceur désespérée, sa nonchalance inquiète, son détachement nerveux donnent à ce film testamentaire une allure de document sur un bel acteur unique et irremplaçable qui ne ressemblait à aucun autre.

    Un clin d’œil discret, un sourire apaisé… et évidemment comme Isabelle/Florence, à la fin, on pleure…