Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sonja richter

  • UNE ÉDUCATION NORVÉGIENNE de Jens Lien **

    Une éducation norvégienne : photoUne éducation norvégienne : photo

    • Une éducation norvégienne : photoNikolaj a 14 ans et une chance inouïe. Il vit en Norvège (ça ce serait plutôt pas de bol !) dans une banlieue acidulée avec son petit frère et ses parents hyppies. Le garçon a bien conscience en cette année 1979 de ne pas vivre de façon conventionnelle et il en semble absolument ravi, plein d'admiration pour ces parents qui considèrent le Coca comme le sang noir du capitalisme, organisent un réveillon de Noël sur le thème unique de la banane et au cours duquel ils chantent l'Internationale. Mais un drame épouvantable vient frapper la famille de doux dingues et alors que le père se met en état d'hypothermie dépressive, le fils fait la connaissance d'un punk. Délaissé par son père, Nikolaj va essayer de surmonter son immense chagrin en découvrant l'album des Sex Pistols Never mind the bollocks, adopter l'idéologie nihiliste, le mode de vie no future punk et scander le credo si t'es d'la merde tu craches. Puis le père va progressivement sortir de sa léthargie, délaisser le rock, perdre son emploi, construire une moto, sortir son fils de l'école, l'embarquer en vacances chez les nudistes, devenir plus punk que punk etc...
    • Une succession de saynètes zarbis, choquantes et ou inutiles ne font pas vraiment un film qui témoigne ou qui dénonce... mais sans juger... oh non surtout pas, juger c'est LE mal. Néanmoins l'ensemble est souvent plaisant, drôle sans être hilarant et parfois flippant (voir un enfant perdre tous ces repères, sombrer dans le porte nawak et la drogue, puis devenir tout à coup suicidaire est rarement réjouissant). Le réalisateur a donc choisi de traiter de thèmes dramatiques sur le ton de la plaisanterie sans tomber jamais dans le pathos malgré certaines situations risquées à haute teneur lacrymale. Tant mieux même si finalement on ne sait pas trop bien où il voulait en venir.