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the end de hicham lasri

  • THE END de Hicham Lasri

    FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY

    FILM EN COMPETITION - MAROC

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    Mikhi a d'étranges occupations. Chaque nuit il se rend à l'endroit où les flics brûlent les saisies de cannabis. Il consomme donc gratis et profite des effluves. Il est aussi l'ami, l'indic', le protégé du flic local autoproclamé "le pitbull du système". Enfin, il est amoureux d'une beauté, Rita, jeune fille pas bien finie dans sa tête et "protégée" par ses frères qui ne veulent pas qu'elle leur échappe. Rita et Mikhi rêvent de s'aimer, de faire des enfants, de vivre ensemble !

    Dire que ce film est un ovni n'est pas exagéré. Le noir et blanc est magnifique et les inventions visuelles abondent : écran large, multiples plans à la grue, à l'envers, au ralenti, volutes quasi permanentes... Les personnages très cinégéniques font très bien dans le décor, notamment la jolie Rita, sorte de poupée manga japonaise enchaînée qui déambule comme un automate. Mais cette surabondance d'effets finissent pas lasser et nuire au déroulement de l'histoire qui s'éternise parce que le réalisateur a tendance à se répéter.

    Cela dit, mon voisin de gauche a eu un immense coup de coeur et souhaite pouvoir le revoir d'ici la fin du festival... Ce n'est donc QUE mon avis. Néanmoins, le dernier quart d'heure, plus tourné vers le polar trash avec vengeance du même métal m'a réveillée de cette contemplation nombriliste qui commençait à me paraître un peu vaine.

    Et puis j'ai adoré l'explication marketing du graphisme du  de Mac Donald's : "les hommes l'aiment car il ressemble à des fesses, et les marocains aiment le cul. Les enfants l'aiment parce qu'il ressemble aux seins de la mère nourricière".