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villa amalia

  • Villa Amalia de Benoît Jacquot °

    Villa Amalia - Isabelle Huppert

    Un soir de pluie, Ann surprend son compagnon embrasser une jeune femme. Le soir même, elle retrouve un ami d’enfance devenu homosexuel. Dès le lendemain, elle organise tout pour « éteindre sa vie d’avant ». Elle chasse Thomas, vend son appartement, ses pianos (elle est concertiste de renom), dit au revoir à sa mère malade et part seule à l’étranger. Sur une île italienne, elle tombe littéralement amoureuse de la « Villa Amalia », une maison aux volets verts qui domine la baie de Naples (vraisemblablement) et va y vivre, seule ou presque…

    Dès la scène d’ouverture tout sonne faux… l’ami qui surgit de nulle part est providentiel, la vieille dame italienne est providentielle, la maison, la jeune femme qui sauve Ann de la noyade… tout, absolument tout semble tomber du ciel de façon opportune et donc on… enfin, je n’y ai pas cru une seconde. Le réalisateur essaie de nous faire croire à une renaissance initiatique où une femme abandonnerait tous ses biens matériels pour revivre enfin, ne plus être cette femme qui dit « oui » mais devenir une femme qui dit « non » !!! Apparemment c’est quand même beaucoup plus facile de renoncer à tout quand on a les poches qui débordent de milliers d’euros et que tout le monde est fasciné dès que vous apparaissez etc etc… !!!

    Ce film censé aborder la solitude, le renoncement extrême, le silence, est souvent encombré d’une musique assommante. Il n’apaise pas, au contraire, il met en colère tant il est vain, invraisemblable, à la limite du ridicule.

     

    P.S. : attention Isabelle Huppert réalise les cascades elle-même :

    - elle va trois fois à la piscine,

    - elle se baigne deux fois dans la mer,

    - elle se fait couper les cheveux en direct.