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world trade center -

  • World Trade Center d’Oliver Stone °

    Les hommes sont capables du pire comme du meilleur. Les événements de cette journée en sont la preuve…

    L’une des question réellement terrifiante est : comment des hommes réussissent-ils à entrer consciemment et volontairement dans une tour en flammes en train de s’effondrer ? La réponse est en tout point admirable : le courage, la bravoure, le dévouement, la solidarité, l’abnégation… Cet aspect des choses laisse sans voix et force un respect et une admiration sans limite.

    Cette journée du 11 septembre 2001 commençait bien. Il faisait chaud, c’était encore l’été, tout le monde avait des projets ou se laissait bercer par la routine. Un premier avion percute une tour et Oliver Stone nous épargne les images inouïes tant vues et tant revues. Qu’il en soit remercié, elles sont toujours présentes dans la mémoire de chacun. Les secours se mettent en place instantanément et Oliver Stone choisit de nous raconter la survie miraculeuse de deux policiers ensevelis sous la carcasse d’acier et de béton. Bien.

    Hélas, le film en hommage aux victimes et aux sauveteurs reste à faire, me semble t’il. Dès qu’on se retrouve en enfer, six pieds sous terre à avaler des cailloux en compagnie de Nicolas Cage et Michaël Pena, enterrés vivants, incapables de bouger mais parfaitement conscients… on est du même coup plongés dans un mélo hollywoodien aux dialogues d’une pauvreté et d’une bêtise à pleurer. Entre flash-backs longs et rarement intéressants, ralentis insupportables et musique d’ascenseur, le supplice est copieux. Ajoutons à cela des tirades telles que : « On dirait que le tout puissant a déroulé un rideau de sang afin de nous montrer ce qu’on n’est pas prêt à voir… » !!! Doit-on rire ou pleurer ? Les américains parlent-ils réellement comme ça ? Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

    Voir Jésus s’avancer dans un halo de lumière avec une bouteille d’eau en plastique à la main (les victimes sont assoiffées)… est aussi un moment où le rire et l’agacement deviennent involontaires et incontrôlables !!!

    Subir les pleurnicheries d’un gosse de 12 ans dont la seule préoccupation est de savoir si sa fête d’anniversaire aura bien lieu.

    Supporter un marine’s reconverti en prédicateur pentecôtiste revenir à ses premières amours et aller « réparer cela »… en Irak, cela suffit, et l’agacement se transforme en exaspération, définitivement.