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Chromophobia de Martha Fiennes **

Ce film se regarde sans ennui et sans passion. C’est une espèce d’ovni dans le sens où il ne ressemble à aucun autre mais qu’il semble néanmoins un peu vain. Pratiquement toute la famille Fiennes (sauf Joseph) s’y est mise d’arrache-coeur.
En vrac, nous y trouvons une femme (Kristin Scott Thomas, belle, belle, belle) dépressive, mauvaise mère, amour-propre défaillant, obsédée par son apparence, son mari (Damian Lewis, impeccable) avocat qui prend du galon sans vraiment comprendre pourquoi, un petit garçon malheureux, un ex-flic dépressif itou (Rhys Ifans, plus que bien) reconverti en travailleur social, une prostituée en phase terminale (Penelope Cruz qui prend un nouveau risque : mal coiffée, mal maquillée, mal habillée : elle est moche), un ex Hobbit (Ian Holm) déboussolé, un amateur d’art raffiné et homosexuel qui aime bien les jeunes garçons (Ralph Fiennes : sublime… et oui, la cinéphile est une faible femme !!!) , un ami-traitre et journaliste (Ben Chaplin : œil de velours)… et d’autres encore, car c’est un film «choral».

Quand le final arrive pompeux et grandiloquent, il y a un parfum de grande réconciliation qui flotte et là : j’aime.

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