Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paris, je t’aime. Film d’auteurs… ****

Ceci n’est pas un film c’est un électrocardiogramme et parfois le cœur s’emballe. Sortie de la salle, il palpitait ferme et le sourire sur le visage était comme ça ;-)))
Ce n’est pas un film à sketches, ce n’est pas un film de courts métrages, ce n’est pas un film à la gloire de Paris, c’est un film en l’honneur de l’Amour et surtout un Hymne au cinéma !
Ici, les idylles se font, se défont ou ne se font pas et c’est un tourbillon permanent enchanteur où chaque réalisateur parvient en cinq minutes pas une de plus, pas une de moins à vous emporter avec lui dans son univers. Je ne cesserai jamais de dire à quel point le cinéma est magique !!!
C’est parfois bavard (Alexander Payne), parfois muet (Elijah Wood), parfois mimé (délicieuse Yolande Moreau), parfois drôle, parfois triste, parfois bouleversant et à chaque fois envoûtant.
Mais comment en parler sans faire un inventaire, sans faire un catalogue de cette mosaïque d’émotions ? Il faut peut-être simplement le plus simplement possible essayer de livrer quelques impressions, sensations, souvenirs…
Dès le 1er film dû à Denis Podalydès, on est à Montmartre et le personnage écrasé de solitude dit : « mon univers est comme une boîte à gants : rien ! ». C’est farfelu et l’amour lui tombe littéralement dessus.
Gus Van Sant filme un Gaspard Ulliel frémissant dans le Marais.
Le comas émotionnel de Sergio Castellito à la Bastille fait partie des plus touchantes émotions : « à force de se comporter comme un homme amoureux. Il devint un homme amoureux ».
Place des Victoires, Juliette Binoche à demi folle de chagrin doit son salut à l’apparition de Willem Dafoe en cow-boy, en plein Paris et à un sourire de Gena Rowlands.
Sylvain Chomet nous livre l’un des opus les plus poétique et inventif avec un mime adorable autour de la Tour Eiffel.
Au Parc Monceau Nick Nolte n’a qu’à paraître pour procurer un grand frisson cinéphile.
Place des fêtes, Olivier Schmitz offre la partie sans doute la plus triste de ce film.
Bob Hoskins et Fanny Ardant ont une scène de ménage d’amour magnifique à Pigalle.
A la Madeleine Elijah Wood donne sa vie et son sang pour une Vampire qui tombe amoureuse de lui.
Le meilleur reste encore à venir et c’est Wes Craven qui fait sortir de terre Oscar Wilde au Père Lachaise pour expliquer l’amour à un amoureux maladroit : magique.
Et puis, au Quartier Latin, Gena Rowlands descend d’une voiture pour retrouver Ben Gazzara devant les yeux émerveillés de Gérard Depardieu (et les nôtres) et l’envoûtement est total.
La factrice de Denver en vacances à Paris nous ballade entre joie et tristesse pour terminer par un « je me sentais vivante » poignant.
L’un de mes préférés, parmi tous mes préférés est celui de Denis Tykwer au Faubourg Saint Denis où  

Nathalie Portman (toujours très bien) et son amoureux aveugle nous embarque dans une valse tourbillonnante. L’amoureux aveugle décrit leur amour comme ceci : « tu criais parfois avec raison, tu criais parfois sans raison, tu criais, tu criais… ». Et termine une conversation rassurante et idéale au téléphone, alors qu’Elle lui demande « tu m’entends », Il répond : « je te vois »… Et oui l'essentiel n'est-il pas invisible pour les yeux ???

Et voilà, j’ai fait, je crois ce que je voulais éviter : une énumération mais je suis encore sous le choc de tout ce trouble.

Les commentaires sont fermés.