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Le Parrain I, II, III de Francis Ford Coppola ****

Enfin ma DVthèque s’orne de ce chef d’œuvre, de cette Œuvre que je termine de revoir dans son ensemble. Une seule évidence : c’est parfait et on ne s’en lasse pas. Une seule histoire, trois volets virtuoses, trois acteurs remarquables, des seconds rôles irréprochables, une musique inoubliable et une voix… Voilà un siècle de la vie d’une famille partie de rien et de Sicile qui se retrouve les rois du monde aux Etats-Unis. Don Vito Corleone (Marlon Brando et Robert de Niro en Vito jeune) en 1945, refuse de s’associer aux trafics de drogue que proposent les autres familles mafieuses et les ennuis commencent. A la mort de Don Vito, c’est Michaël (Al Pacino) qui succède à son père et devient « patriarche » à son tour.

Entre quête de pouvoir, rivalités, intrigues, trahisons et meurtres l’histoire de cette famille est jalonnée de sang et d’amour. Le génie de Francis Ford Coppola est de nous avoir rendu sympathiques ces êtres ignobles, monstrueux pour nous faire finalement adhérer et que nous soyons touchés par la tragédie qui finit inévitablement par les atteindre. Lorsque Michaël souhaite être réhabilité aux yeux des siens, il s’accoquine avec une Eglise catholique bien corrompue (vision sombre et écoeurante du Vatican) pour finalement se confesser au Pape : « j’ai trompé ma femme, je me suis parjuré, j’ai tué des hommes, j’ai fait tuer des hommes, j’ai ordonné l’assassinat de mon frère… ».

« Ego te assolvo » lui dit Le Pape (Raf Vallone en Jean-Paul I, la bonté absolue) !

La fin idéale, éblouissante, au-delà de tout pardon, nous cloue au fauteuil : Michaël reçoit la punition suprême, celle qu’on n'attend pas et Al Pacino (fascinant) nous livre le cri muet le plus assourdissant du cinéma

(écoutez-le ci-dessous !), ou comment tuer un homme en le laissant en vie ! Si vous ne pleurez pas...

 

Commentaires

  • Je veux que tu lises attentivement ce qui va suivre.
    j'étais hier à Beverly Hills en train de déguster un "Egg benedict" sur North Beverly Drive. Je lève la tête et je constate que le gars, là, à deux tables de moi, qui se lève, accompagné d'une jeune femme et de deux jeunes enfants... Ce gars je l'ai déjà vu. Et la dernière fois c'était dans une trilogie. Ah oui, c'est lui. Al Pacino.

    Pas eu le temps de dégainer la caméra. Pas eu le courage de me lever pour déranger sa petite scène familiale. Mais déjà un "f..." souvenir. Al Pacino quand même...

  • Cette cruauté !!! Tu la paieras un jour !
    Pourquoi ?
    Qu'est-ce que je t'ai fait ?
    N'oublie pas les vacances : ça s'arrête un jour !

  • que de souvenirs...la denrière scène est vraiùent cruelle. moi aussi je m'étais prise d'amour pour ce personnage hors du commun à 15 ans...et même auhourd'hui!
    tu veux bien le partager un peu?

  • J'adore. C'est vrai que l'on peut se les mater inlassablement.

    Et pour M. Vinvin... pas de nouvelles de Clint ?

    C'est marrant, les gens que j'admire plus que tout, je ne les ai jamais rencontrés. Peut être un réflexe naturel pour ne pas être déçu...

  • Je ne réussis pas à visionner le YouTube, mais si c'est la scène où Sofia C. crie « Papa ! Pourquoi ? », sache qu'elle a provoqué le fou-rire chez les Américains qui voulaient poser la même question à son père, Francis.

    Le premier, oui, et même les flashbacks de II, d'accord, mais lorsque Michael (Coppola) se prend pour le Pape, non. Non, non, non, non, merci.

    Il faut se méfier des metteurs-en-scène (et d'autres, comme Robert James Waller) qui tiennent à avoir trois noms...

    :-D

  • Oui Moon... le revoir ça m'a vraiment scotchée, et Moitié n'avait jamais vu le III. Il était fasciné.

    Doc : il ne parle pas de Clint (Vinvin). Il me torture tu le vois bien malgré les suppliques que je lui envoie par mail ou sur son blog... A présent je suis passée aux menaces !!!

    Joye : nous avons compris tu n'aimes pas et ravie que vous ayez ri ! Idem pour Robert James Waller... Ce que Clint a fait de son sirop est et restera remarquable pour moi avec trois noms ou pas.

  • Ah! Quel(s) chefs d'oeuvre! Mais tu vas arrêter de me torturer avec tes vidéos youtube que mon bas débit ne sait pas regarder!

    Ne te laisse pas impressionner par le Vinvin. Si ça se trouve le Al, il va revenir à Deauville en septembre! Certainement un de mes plus beaux souvenirs de festival. Voir ce petit bonhomme au charisme immense les yeux embués de larmes après l'hommage qui lui avait été rendu puis voir ensuite "Looking for Richard"...j'en ai encore des frissons!! Faut que je te retrouve la photo...

  • Le nous de majesté te réussit bien, ô reine du cinéma !

    :-)

  • Achète une connexion qui s'accorde à ton standing zutalor !!!

    Et quoi, si Al passe à Deauville, ça va me faire quoi comme belle jambe !!! Tu crois que je peux refaire le coup des vacances festivalières deux années de suite. Tu prends vraiment mon mec pour un con !!! S'il passe par là, t'étonne pas que les tortures continuent !

  • Analyse concise et clairvoyante d'un chef-d'œuvre inégalable (même si j'ai mis "le bon, la brute..." un poil devant) qui recense à lui seul toutes les fautes dont l'homme peut être coupable. Regrets, rédemption et pardon ne sont pourtant pas loin. C'est admirable.
    Merci pour ton com flatteur et au plaisir (réciproque)... de te régaler.

  • Merci pour la visite... Et d'ailleurs je me demande si je ne préfère pas quand même "The good, the bad...", mais bon, les classements !!!

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