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Boxes de Jane Birkin ***

Boxes - Michel Piccoli et Géraldine Chaplin

Anna emménage ou déménage ! Elle ouvre ses « boîtes », ses archives, ses cartons… Il en sort ses souvenirs, son passé, les hommes qu’elle aime, qu’elle a aimés, les morts, les vivants, ses enfants, ses parents… Anna c’est Jane, évidemment, aucun doute là-dessus. Son père tant aimé est là (Michel Piccoli radieux et magnétique) alors qu’il est « parti » trois jours après Serge… enfin Max (Maurice Bénichou, lumineux). La mère (Géraldine Chaplin, toujours délicieusement décalée) et les filles sont là : Kate, Charlotte, Lou… et les hommes aussi : John Barry (John Hurt, élégant), Serge Gainsbourg, Jacques Doillon (Tchéky Karyo). Seul Gainsbourg échappe au règlement de compte...

Jamais un film n’aura, il me semble, autant ressemblé à son actrice/réalisatrice ! Celui-ci est comme il se doit un sacré foutoir plein de rires, de cris, de larmes, de regrets et d'espoir. On s’explique, on se pardonne ou pas. Anna/Jane est perdue puis solide, résistante. Elle nous fend le cœur quand brusquement le film prend des allures de testament lorsqu’elle dit au père et à l’homme tant aimé : « je vous ai survécu, je n’en peux plus ! ».

A l’image de Jane qui émeut, surprend ou agace ce film émeut, surprend ou agace. Mais quand on aime Jane, on aime ce film à la folie car c’est de sentiments dont il est question.

Jane a un nouvel amoureux qui lui sourit… on leur souhaite tout le bonheur du monde !

Boxes - Jane Birkin

 

Commentaires

  • Chère Pascale,
    Quels bonheurs en avalanche ! Ton feed back quasi immédiat et Jane que je découvre avec ses fameuses Boxes-boîtes sur ton blog.
    Décidément, les mêmes vibrations-actrices nous animent en ce moment.
    As-tu toujours l'esprit Cabourgien et... romantique, of course ?!?
    Je t'embrasse fort et t'espère au meilleur de toi-même.
    Merci de ta fidélité.
    Benoit

  • C'est qui son amoureux ??? Je ne lis pas la presse pipole, moi, et je ne fréquente pas les festivals. Tu pourrais nous en dire plus !

  • Benoît : je suis abonnée à ta news letter donc je me précipite dès qu'il y a un article chez toi. J'ai toujours regretté "Framboise" Dorléac qui laissait supposer une carrière riche...
    J'aime les actrices !
    J'ai toujours la tête un peu dans les embruns cabourgeais... et je récupère !

    Ed. : je pense qu'il s'agit d'Olivier Rolin qui lui fait un si joli sourire à la toute fin du film
    http://lyflol.blog.lemonde.fr/files/orolinhannahopale.jpg

  • Il m'a fallu un certain temps pour comprendre le fonctionnement du film entre réel et fantômes … après ce ne fut que du bonheur !
    Peut-être est-ce dû aussi à l'âge …

    Sinon temps d'accès à ton blog : 1' 36"
    Temps d'accès aux commentaires : 50"

    Eh oui en Breizh, nos connectiosnsont à l'image de la maison de Jane …

  • Un vrai régal, une vraie régalade, une psychothérapie dead or alive, sensible et poignante, une mise à nu qui m'a fait découvrir la face caché de Jane (ben non je ne savais pas tout ça). Déjà que c'était ma copine, je me sens encore plus proche d'elle.

  • Sarah : oui au début on perd un peu son énergie à savoir "qui est qui"... Sacré Jane, elle nous a bien eu en faisant jouer Charlotte par Lou !!!
    Sinon, c'est un véritable sacerdoce de venir ici... Tu mériterais une médaille. Mais... si je puis me permettre l'ADSL c'est quand même vachement bien... :-)

    Hervé : Ben oui Jane n'est pas cette charmante petite rigolote à l'accent improbable... Il y a du sang et des larmes dans sa vie. La crudité et la sincérité avec laquelle elle l'évoque la rend encore plus proche c'est vrai !

  • Ce film est un petit bijou... J'espère qu'il restera un peu à l'affiche. Dommage qu'il ne soit pas sorti dans davantage de salles. Je ne m'explique pas son accueil assez frileux à Cannes. Peut-être a-t-on fait preuve de moins d'indulgence à l'égard de Jane Birkin que s'il s'était agi du premier long métrage d'une jeune cinéaste inconnue. Ce film respire la liberté, l'audace, la sincérité et Jane Birkin s'y met en scène comme peu d'actrices auraient eu le courage de le faire. Elle y fait par ailleurs preuve d'un vrai regard de cinéaste, et de Bergman à Oliveira de vrais références cinématographiques. Bref, allez voir ce film. Rare, comme sa réalisatrice! Et sinon, oui l'ADSL c'est vachement bien...il paraît.

  • Oui un vrai bijou. Audace et sincérité : c'est ce qui saute aux yeux instantanément.
    Jane n'a peur de rien. Elle ne cherche ni à plaire ni à faire joli à tout prix (il y a pourtant des plans de toute beauté). C'est brut de pomme alors forcément, ça peut rebuter.
    Oui Bergman et Oliveira... c'est exactement ça, je n'y avais pas pensé. Et la présence de Piccoli (djizeuce qu'il est fascinant cet acteur...) et de Géraldine Chaplin n'y est sans doute pas pour rien.

    Hélas, bien que j'y sois allée hier (jour de Fiesta del Cinema) la salle était très clairsemée !!!
    Même Natacha Rénier que je trouve souvent un peu fade fait ici preuve de beaucoup d'intensité et d'une présence remarquable.
    Quant à Lou que je ne me souviens pas avoir vu dans un film, elle est formidable.
    Ce qui tenderait quand même à prouver que la direction des acteurs était aussi maîtrisée.

    J'oublie Annie Girardot : émouvante comme d'habitude.

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