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I'M NOT THERE

de Todd Haynes ****

I'm not there - cinéma

Comment résumer un film aussi unique ? Unique dans le sens littéral du terme : qui est un seul, sans aucun autre du même genre.

6 époques de la vie de Bob Dylan, 6 facettes de l’icône, 6 histoires qui s’entremêlent et dans lesquelles on peut (ou pas… quel intérêt finalement ?) démêler le vrai du faux (les « dylanophiles » s’y retrouveront). Pour en rendre compte, non pas un mais 6 acteurs différents (dont un enfant noir et une femme) et dont aucun ne portera le nom de Bob Dylan, et des chansons encore des chansons dont certaines interprétées par les acteurs eux-mêmes. Un bonheur de fan doublé d’un délice de cinéphile ! Que demander de plus ?

Chaque histoire aurait pu faire l’objet d’un court métrage mais Todd Haynes les imbrique les unes dans les autres, les enchevêtre et bien que rien ne soit linéaire dans ce génial kaléidoscope, on ne s’y perd jamais. Chaque histoire aboutit et nous livre un point de vue sur l’insaisissable troubadour.

Les 6 histoires m’ont passionnée. Un des personnage, poète torturé (interprété par Ben Wishaw) s’appelle Arthur Rimbaud et tente de délivrer les clés de l’écriture poétique de Dylan, un autre (Heath Ledger) évoque les démêlés conjugaux de la star, un autre (Christian Bale) sa crise mystique, un autre encore (Richard Gere) la retraite cachée au seuil de la vieillesse. Mais il est évident que deux d’entre elles dominent de façon indiscutable. Celle interprétée par un petit garçon noir (Marcus Carl Franklin) qui dit s’appeler Woody Guthrie et qui donnera une version à tomber de « Tombstone Blues » à la guitare sous un porche avec deux vieux blues men.

Quant à Cate Blanchett, totalement vampirisée par le personnage, possédée dans les moindres détails, elle disparaît totalement dans le rôle et le personnage, elle est devenue Bob Dylan dans le physique, dans les gestes, dans la voix et son interprétation de « Ballad of a thin man » est d’une intensité remarquable.

Un film extravagant, audacieux et incomparable.

Rester jusqu’à la dernière seconde du générique est indispensable et recommandé car Anthony and the Johnson’s y livre leur version ou plutôt une re-création de « Knockin’ On Heaven’s Door »…

Quel bonheur !

Commentaires

  • Y'a de la zic au moins ?
    Si oui voilà un film pour moi mais je ne trouverai personne pour m'accompagner bouhouhouhouuuuu.... (Chéri et la musique, ça fait 12 et demi)

  • Si ya de la zik ???
    T'as trop sniffé ton épicéa ou oik ?
    Je réponds même pas à ta question !
    Chéri, c'est le roi de la lime et de la boule quiès, chacun son truc !

  • Oui, beaucoup de musique mais à noté que dans le film, on entend le vrai Dylan et parfois chanter les acteurs alors que la BO regroupe les reprises des standards de Dylan par les groupes et artistes les plus divers, comme Sonic Youth ou la très belle version de Knockin' on the heaven door par Anthony and the Johnson.

  • putain d'ovni !
    et avec l'Anthony en bonustrack !?!
    yahlaaaaaa !

  • Et Anne n'y est pas encore allée ????????????????????

  • Guimauve : oui c'est ce que je dis, à peu près.

    Gla :Ovni, c'est le mot !

    Ed : kessjensé !

  • Pardon, je n'avais lu que le commentaire précédent ;-) ;-) ;-)

  • Un film où "ça se passe quelque chose" ...Je suis sortie du film étourdie de bonheur , enivrée comme sous hypnose ...
    Je suis contente de tomber sur votre blog grâce à la "bande annonce" de D&D,un autre fou et amoureux de cinéma.

  • Guimauve : tu lis les commentaires et pas ma note ??? Magnifique !

    Soulef : oui, film enivrant.
    D&D va au cinéma ???

  • Non justement je n'ai pas lu les commentaires !

  • Soulef : je réponsais à Guimauve qui disait n'avoir lu QUE le commentaire précédent le sien... ça devient compliqué.

  • J'avais zappé les 3 dernières lignes, errare humane est ;-) ;-)

    Sinon courrez voir la Graine et le Mulet, le grand film français que l'on attendait cette année... depuis 5 ans ? ;-) un film sur les gens, humain et à la fois terrible, entre Pialat pour l'authenticité et Coppola pour la narration. Merci au réalisateur de L'esquive et de la Faute à Voltaire de réussir un film aussi ambitieux de 2h35 tout en émotion et sans esbroufe...Après de l'Autre Côté et la Visite de la Fanfare, deux films humanistes allemand et israélien, la France tient enfin le renouveau de son cinéma, loin du cinéma merchandisé et formaté ou des introspections parisiennes... Un film d'auteur populaire, la grande réussite de l'année !

  • j'ai rien compris au film mais j'ai aimé le jeu des acteurs excepté Richard Gere(lui,je ne peux vraiment pas le regarder comme Keanu Reeves d'ailleurs)

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