Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • ULRICH MÜHE

     

     

    20 juin 1953 – 22 juillet 2007

    330px-UlrichMuhe-20051205.jpg

    Voyez ou revoyez l’extraordinaire La vie des autres de Florian Henkel Von Donnersmark l’un des plus beaux et grands films de cette année dans lequel Ulrich Mühe était fascinant. Il y incarnait un agent de la Stasi qui s'humanise en surveillant un couple d'intellectuels. Pour ce rôle il remporta le Prix du Meilleur Acteur aux European Film Awards et le Prix du meilleur Acteur aux German Awards (l'équivalent de nos César).

    C'est par ce film acclamé par le public et la critique, qu'il connaît une consécration internationale.

    Hélas, c'est son dernier film.

     

  • Le fille coupée en deux de Claude Chabrol **

    La Fille coupée en deux - Benoît Magimel

    Gabrielle présente la météo à la télé. Elle rencontre Charles, écrivain à succès, très séducteur et très marié, de plus de 30 ans son aîné, et Paul, jeune oisif très perturbé, rentier de la fortune familiale. Elle va tomber amoureuse de Charles qui le lui rendra (peut-être !) un temps, et repousser Paul qui lui, est fou d’elle. Elle l’épousera, par dépit et tout se compliquera.

    L’évocation de ce fait divers réel est pour Chabrol l’occasion de dépeindre et d’épingler une nouvelle fois les travers de la bourgeoisie, d’y ajouter une petite prolo partie de rien pour arriver pas bien haut (quoique… la télé tout de même !!!). C’est brillant forcément, plein de mensonges, de faux-semblants, de tromperies et d’apparences. On y visite de grandes et improbables demeures, des voitures sans prix, des restaurants incroyables (le bourgeois a plein de sous et souhaite que ça se voit), des pince fesses mondains et puants, des boîtes à partouzes qui se donnent l’illusion d’être chics (le bourgeois est libidineux, érotomanes et pervers). Le bourgeois est aussi méprisant mais frétille quand il apprend que Marc Lavoine participera à une soirée de bienfaisance… C’est donc drôle, pathétique et écoeurant à la fois. Si l’ensemble n’est pas passionnant, il se regarde néanmoins sans ennui et vaut surtout pour son défilé d’acteurs, dont certains sont vraiment trop rares sur les écrans.

    Ludivine Sagnier dodeline gentiment sa jolie petite tête (c’est léger-léger…). Mais, Berléand endosse le rôle de l’écrivain à qui tout réussit mais qui redoute la vieillesse avec élégance. Mathilda May, Caroline Sihol, Jean-Marie Winling, Etienne Chicot et Marie Bunel (ce sont eux, les trop rares) sont parfaits. Mais le plus surprenant est bien Benoît Magimel, encore une fois et singulièrement incroyable dans un rôle plutôt antipathique schizophrène et imprévisible jusque dans ses tenues et ses coiffures… C’est lui le véritable et seul mystère du film !

     

    La Fille coupée en deux - Benoît Magimel
  • Les Quatre Fantastiques et le Surfer d’argent de Tim Story °°

    Les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent

    Les Quatre Fantastiques sont des people adulés des « vrais » gens. L’événement incontournable est le prochain mariage de Monsieur Fantastic et de la Femme Invisible… Mais, patatra un mystérieux Surfer d’Argent vient mettre la pagaïe dans le meilleur des mondes. Les Quatre réussiront-ils à sauver la planète ???

    • Scénario inexistant,
    • réalisation nulle,
    • dialogues indigents,
    • humour absent,
    • casting d’endives (avec à leur tête… non, je ne dirai rien).

    Reste le Surfer la plus belle créature super héroïque vue depuis longtemps… hélas, il n’apparaît que 10 minutes à l’écran, il est sacrifié au profit du néant et il est virtuel…

  • Cinefeed : la grande évasion...

     

    Cinefeed.com est un blog collectif écrit par des amateurs passionnés de cinéma.

    Vous y trouverez des critiques de films récents mais également ceux qui les ont marqués.

    Vous y trouverez également une section entièrement dédiée au box-office Français avec les chiffres de la semaine, du week-end, une analyse détaillée du box-office de la semaine passée et une analyse de la carrière de certains films.

    • Si vous passez par ici,
    • Si vous avez un blog consacré au cinéma,
    • Si voulez en publier le contenu sur Cinefeed.com,

    Voici ce que vous devez savoir :

    Est-ce que c'est payant ?

    NON, c'est entièrement gratuit.

    Nous vous demandons juste d'ajouter Cinefeed.com à votre blog-roll (en lien ici à "La Grande Evasion") ET de rédiger une courte note qui décrit notre service.

    Si vous n'avez pas de blog-roll l'article suffira.

    Qu’y a-t-il à gagner ?

    Vos articles sont publiés ici avec le lien pointant sur votre site.

    Votre site est référencé par Cinefeed.com et automatiquement inclus dans l’annuaire.

    Est-ce que votre site est automatiquement ajouté ?

    Une fois que votre lien est mis en ligne et après vérification que votre contenu n'est pas offensant vous serez ajouté dans la liste des blogs.

    Comment faire ?

    Il vous suffit de remplir ce formulaire.

  • Les infiltrés de Martin Scorcese ****

     

    Il est sorti en DVD, alors, louez-le, achetez-le, vole… non, achetez-le car je l’ai revu hier et je n’hésite plus, ce film est un chef d’œuvre.

    Si l’histoire, la réalisation, l’interprétation sont virtuoses, admirables, passionnantes et magnifiques, j’avoue qu’une fois de plus et encore plus, j’ai été aimantée, bluffée, impressionnée, époustouflée par un acteur qui ne cesse de s’élever : Leonardo Di Caprio. Son rôle et son interprétation christiques du solitaire et abandonné William sont sidérants : « votre vulnérabilité me fait vraiment flipper ». Il est rare de voir à ce point un acteur déposer son âme au pied d’un réalisateur et d’en ressortir indemne (est-ce quelqu’un sait comment va Léo ???) ! Martin Scorcese, sadique, passe deux heures à le torturer, le terrifier, le manipuler… mais, sans doute emporté par un élan d’humanité (de parternité ?), il finit par venger sa « créature »… Ouf !

    Voici mon avis qui date du 30 novembre 2006.

    Bill et Colin sortent brillamment diplômés de l’école pour intégrer la prestigieuse Police d’Etat. Ils ne se connaissent pas mais tous les deux sont des taupes, des rats, des infiltrés. Bill (Léo) doit infiltrer le gang du parrain Franck Costello que la police souhaite éliminer, tandis que Colin (Mat), protégé dudit parrain, infiltre la police !

    Les deux hommes sont non seulement contraints de mener une double vie, mais aussi chargés de traquer le parrain, puis surtout de découvrir le traître caché dans leur propre camp et enfin de se traquer eux-mêmes !

    C’est simple, époustouflant, démoniaque et brillant !

    Inspiré du récent, magistral, hong-kongais et machiavélique « Infernal Affairs » de Andrew Lau (à voir ou à revoir), Martin Scorcese n’en tire pas un banal remake mais bien plus, il le restitue quasiment plan par plan ce qui me paraît être le plus bel hommage qui soit. Il est immense dans cet exercice. Pour réaliser ce divertissement violent, cruel et fascinant, Scorcese quitte New-York et Little Italy pour sonder les abysses de la pègre irlandaise de Boston.

    Si Matt Damon, trop lisse à mon avis, manque d’ambiguïté, Martin Sheen, Mark Whalberg et Alec Baldwyn composent des policiers à la fois antinomiques et complémentaires. Ils sont parfaits. A la tête du réseau de mafieux/malades, le plus « coucou » d’entre tous : le Grand Jack, le Big Nicholson qui "Jacknicholsonise" ce rôle en or brut taillé pour sa carrure et son visage de possédé. Il cabotine avec tant de maestria qu’on en redemande, on sait que c’est totalement maîtrisé.

    La surprise vient évidemment de Leonardo di Caprio, tout simplement magnifique dans ce rôle torturé qu’il porte avec une intensité bouleversante. La phrase marquante lui est adressée : « votre vulnérabilité me fait vraiment flipper ». Et c’est vrai qu’il incarne cette vulnérabilité avec beaucoup de puissance. Il est touchant et émouvant comme il ne l’a jamais été, perdu, inquiet puis terrifié.

    Au-delà du banal polar, ce film allie action et réflexion et on y trouve également la quête improbable du père qui manque tant et la recherche de sa propre identité.

    Scorcese, incapable de laisser impunis les responsables des souffrances physiques et morales infligées à Léo nous propose une fin différente (et bienvenue) de l’original pour venger son nouveau protégé (depuis trois films déjà).