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Le tueur de Cédric Anger °

Le Tueur - Grégoire Colin et Gilbert Melki

Léo, homme d’affaires qui a une femme qui le trompe et une petite fille qu’il adore est très inquiet. Un tueur est à sa recherche pour le tuer. Je vous jure je me suis accrochée à mon fauteuil dès le début, persuadée de voir un thriller noir sombre avec plein de suspens dedans. Hélas trente six mille fois hélas, même dans un film où le tueur s’appelle Dimitri Kopas (si c'est pas une promesse ça !), un minimum de vraisemblance est nécessaire pour que le spectateur adhère. Là… rien, le vide et très rapidement l’ennui, malgré ou surtout à cause de loooooooooongues filatures où il ne se passe rien. Il faut savoir quand même que le tueur (Grégoire Colin, inquiétant bien comme il faut avec son visage en lame de couteau) se voit proposer un marché par sa victime « allez mec, j’ai une fille, laisse moi régler quelques affaires courantes d’ici samedi et je te laisse faire ton boulot… promis ! ». Remarquez, je comprends, si le tueur lui disait « va te faire voir chez plumeau avec ton marché ! », y’aurait pas de film. Donc, le tueur accepte. Pourtant, le type… ça a l’air d’être celui à qui on la fait pas, voyez, le genre sans cœur et sans état d’âme qui fait son taf sans se poser de question. Allez savoir pourquoi avec Léo, pourtant pas bien sympathique comme client (je vous jure, croyez moi sur parole), il craque et s’attendrit. Chaque fois qu’il braque son flingue sur lui… paf le chien, il renonce. Bon, comme ça s’étire et que rien ne se passe, on colle dans les pattes à Dimitri une escort-girl… dites pas pute, ça va l’énerver. Comme ça, on a droit aux scènes de sexe sans intérêt (et toutes sous la couette… ne vous déplacez pas, Mélanie Laurent, elle couche habillée !) Au début, il ne se rend compte de rien mais quand il sait que c’est Léo qui a payé la fille pour l’occuper jusqu’à samedi… on se dit… ouille ouille ouille, comment il va lui faire la peau à la tricheuse. Que dalle ! Plus le film avance plus le tueur a du cœur. Même qu’il tombe amoureux de la fille. Normal, c’est Mélanie Laurent… même déguisée en poupée de porcelaine aux cheveux rouges, elle est belle, mais ce n'est pas son meilleur rôle.

Sinon, le gros gros problème c’est quand même et aussi et surtout et bizarrement Gilbert Melki. Et je peux vous dire que quand Gilbert Melki n’est pas drôle, il n’est pas drôle du tout du tout. Et là, ici donc, il est gesticulant, soufflant, grimaçant à la limite du supportable.

Bon à la fin, il meurt d’une balle dans la tête avec en fond sonore le "Don Giovanni" de Wolfgang (là j'ai vraiment eu envie de rire !).

C’est la belle nuit de Noël, la neige étend son manteau blanc et on s’en fout !

Commentaires

  • regard sévère sur la perf' des acteurs, en revanche j'ai porté le même sur le fond.. difficile de rendre une belle copie question polar lorsque, en creux, le scénar manque de profondeur.
    reste pour moi une mise en scène sylée, qui repêche quelque peu l'ensemble,
    mais ça ne restera pas inoubliable, loin de là.

  • Disons que Mélanie et Grégoire s'en sortent pas mal mais à force de leur faire dire et répéter les mêmes choses, ils finissent pas s'essoufler. C'est Gilbert Melki que j'ai trouvé vraiment catastrophique.

  • PAN !!!


    promesse tenue.

  • Hi Dim'... on peut pas t'en vouloir... On a envie d'abréger ses souffrances t'façon. C'est juste de l'humanité compasionnelle ton geste !
    What else !

  • Allons bon, après Maria Bello, c'est au tour de Gilbert Melki... C'est dur la vie...

  • S'ils ne savent pas lire un scenario, c'est leur problème !

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