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Espion(s) de Nicolas Saada *

Espion(s) - Guillaume Canet

Comment se retrouver enrôler de force dans la DST et le MI5 en moins de temps qu’il ne le faut pour dire “terrorisme international” ? Demandons à Nicolas Saada !

Vincent, jeune homme triste et pas bien dans sa vie est bagagiste dans un aéroport. Avec son copain, ils ont l’habitude de voler dans les valises (je comprends mieux ce qui m’est arrivé à plusieurs reprises…). Une fois de trop, Gérard ouvre une valise diplomatique, s’enflamme illico et meurt dans d’atroces brûlures. Accusé de complicité, Vincent se voit proposer un marché : la prison ou rendre service à la patrie en danger. Inutile de vous dire qu’il choisit de se rendre à Londres (pour la visite touristique, vous repasserez) sous un faux nom et de séduire l’épouse d’un industriel manipulé par les services secrets syriens pour en soutirer de précieuses informations.

C’est très sombre, assez élégant mais surtout complètement invraisemblable. Enfin je l’espère. Récemment je regardais l’excellent téléfilm qui raconte la lutte de Badinter contre la peine de mort et je me disais que j’espère ne jamais être juré de toute ma vie, il paraît qu’on ne peut pas refuser. En voyant le film de Nicolas Saada, j’ai vraiment, mais vraiment eu les chocottes ! Si c’est le citoyen moyen (quoique Vincent a bac + 12) qui est chargé par la DST de faire James Bond et de résoudre les problèmes de terrorisme, on est vraiment mais vraiment mal barrés je trouve. Donc, l’affaire si elle est réaliste m’a fait peur mais en tant que film ne m’a pas passionnée. Pourtant Guillaume Canet est formidable, forcément. Il a ce qu’il faut de tension et d’énergie pour être crédible. Hippolyte Girardot est remarquable en patron de la DST, froid et manipulateur. Par contre, Géraldine Pailhas dans son sempiternel (et unique !) rôle de femme fragile, manipulée et trompée, de biche effarouchée douce comme un doudou, m’EXASPÈRE au plus point !

Commentaires

  • Il filme extrêmement bien Londres (Lorraine Lévy aurait des leçons à prendre).
    C'est beau, c'est haletant, c'est puissant, et si ça n'est pas le meilleur film d'espionnage français de ces 20 dernières années, c'est uniquement parce qu'Eric Rochant a réalisé Les patriotes en 1993 et que c'est un chef d'oeuvre.

    Les affaires reprennent, nous ne sommes plus jamais d'accord en ce moment ! (sauf concernant quelques infâmes navets que nous sommes les seuls à nous infliger, et ce uniquement pour le bien de nos lecteurs)

  • Pascale et Rob : lire des avis aussi différents sur vos blogs respectifs est très stimulant et nous change de la pensée unique des magazines où tout est beau ou tout est mauvais en fonction des parts communes entre la rédaction et les différents producteurs.

    J'aime beaucoup vos sensibilités.

    La conclusion : une critique n'engage que son auteur. Rien ne vaut son propre avis.

  • Chère Pascale,

    Je reviens de voir ce film. Là nous sommes ok même si je ne partage entièrement pas ton enthousiasme pour Canet - le petit frère de Bruel à mes yeux c'est rédhibitoire - mais c'est vrai que la mise en scène de Saada est d'une grande élégance et la photographie de Fontaine (Sur mes lèvres) est d'un grande beauté.
    Hâte de te lire + t'embrasse = Benoit

  • Ils étaient pas en grève dans ton cinoche ???? Ou alors ils auraient dû ne passer que des films qui montrent les dérives de la démocratie. Voilà une manière de protester qui aurait plu à tous, y compris les adversaires de la grève !
    Celui-là, n'était pas le meilleur d'après ce que je comprends.

  • Rob : enfin, on va pouvoir se remettre des pains sur la tronche. J'commençais à en avoir marre de toutes ces papouilles !
    J'ai pas vu le Levy (j'suis pas maso à ce point... j'ai fait pire, j'ai lu le livre !) et je compare rarement les films (sauf exception indispensable).
    Mais pour le Rochant, effectivement je suis obligée de dire : chef d'oeuvre !

    Maan : tu n'as pas compris ??? On s'est mis d'accord pour dire tout et son contraire chacun notre tour.
    En tout cas, tu peux constater que Rob n'a pas de coeur.

    Benoît : Bruel et Canet n'ont rien à voir. T'as pas besoin de repos toi ?

    Ed : le coup de la grève au cinoche tu me l'as déjà faite... Mais j'suis pas folle comme une guêpe. Je ne suis pas allée au centre ville pour voir ces grévistes !!!

  • Je n'ai pas de coeur ? JE N'AI PAS DE COEUR ?
    Je crois qu'à ce niveau-là, on n'est pas pire l'un que l'autre.

  • Bon bah, j'aurai la lourde charge de vous départager. Malgré tout, j'ai très très envie de voir ce film!!

  • j'ai détesté ce film. c'est très mal mis en scène. le rythme est inégal, ça va vite au début, ça se traine ensuite et puis à la fin tout s'emballe c'est n'importe quoi. l'interprétation est hétérogène; d'accord avec le côté insupportable de pailhas, à gifler. quant à canet c'est notre patrick dempsey. bruel est aussi une bonne référence.

  • Je suis en grande partie d'accord... sauf pour le côté Patrick Dempsey de Guillaume Canet.

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