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Che – 2ème partie : Guerilla ***

Che - 2ème partie : Guerilla - Benicio Del ToroChe - 2ème partie : Guerilla - Benicio Del Toro

Alors qu’Ernesto Che Guevarra est au sommet de sa gloire, il disparaît, renonçant au poste de ministre de Fidel Castro. Comme il l’avait projeté, il souhaite étendre la révolution cubaine à toute l’Amérique Latine. On le retrouve donc, incognito, en Bolivie tentant désespérément de réunir une armée de guérilleros comme il l’avait fait à Cuba…

Comme le dit très justement Rob Gordon : « c’est beau. Mais c’est chiant. Mais c’est beau ». Et surtout qu’est-ce que c’est bien !!! Ce second volet retrace l’échec total du Che en Bolivie. Encore tout auréolé de son prestige et de son rayonnement jusqu’aux moindres recoins du monde, nous vivons ici la lente descente aux enfers voire la déchéance d’un héros. La dernière année du Che fut effectivement un long et douloureux calvaire qui transparaît à l’écran de manière saisissante et parfois poignante. De plus en plus handicapé par d’épouvantables crises d’asthme (ce nigaud avait oublié sa Ventoline…) et par ses origines argentines, considéré comme un étranger, il ne sera jamais rejoint que par une poignée d’hommes. Hirsutes, faméliques et malades, pourchassés au fond de la jungle par l’armée bolivienne armée jusqu’aux dents, ils n’obtiendront pas le soutien de la population, misérable au-delà de la pauvreté.

Soumis et entravé au fond de sa dernière geôle, il gardera jusqu’au bout de l’épuisement la foi en la seule chose en laquelle il ait jamais cru : l’homme. Jusqu’à cette scène sublime où le soldat chargé de garder le précieux prisonnier sympathisera momentanément avec la légende vivante. Le jeune homme, comme s'il était incapable de résister au « pouvoir » et au charisme du « commandante » sortira presque affolé en disant «je ne veux plus entrer là-dedans ».

Vraie ou pas vraie l’histoire du Che vue par Soderbergh ? Franchement je m’en contrefiche (oui Matthieu, je m’en fiche !), en tout cas ce film choc m’a mise KO et puis comme disait John Ford :

« Si la légende est plus belle que l’histoire, imprimez la légende »,

c’est fait !

P.S. : Benicio Del Toro est irréprochable !

Commentaires

  • On partage !

  • On partage !
    Soderbergh continue à filmer ces companeros dans les montagnes boliviennes au plus près des hommes, avec brio, comme il le faisait dans la sierra cubaine. Chaque regard de la caméra est plein de tendresse pour ces guérilleros.
    C'est une dangereuse mais belle randonnée.

  • J'en suis encore tourneboulée !

  • Et moi donc ! Bon, je ne sais pas qui est ce brio qui accompagne Soderbergh mais moi je veux bien faire nurse/garde-malade/surveillant de geôle/libératrice (la Bonnie de Benny en quelque sorte, je le détache, nous nous enfuyons sur un air de chabada chabadabada vivre nus dans la jungle, risquant la crève et le scorbut)/coiffeuse/flacon de ventoline (ô voui !) pour Benicio. Je me mettions sur les rangs Prem's !

  • Nous ne serons pas trop de deux.
    Ok tu t'occuperas du brushing. Quant à moi j'ai une looooongue expérience des crises d'asthme.
    Je serai la OuiOui de Benny !

  • rhaaa ce benicio, je ne l'ai jamais vu mauvais.

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