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Le Hérisson de Mona Achache °

 Josiane Balasko, Mona Achache dans Le Hérisson (Photo)

Paloma est une petite fille de 11 ans surdouée et suicidaire. Pour son 12ème anniversaire dans 165 jours, elle le jure, elle passera à l’acte. Hélas, elle ne le fera pas car cette peste insupportable à qui j’aurais volontiers fichu un aller-retour dans sa tête de chipie (bien que je sois non violente et n’ai ENCORE frappé aucun enfant (sauf en rêve)) est une tête à claques comme on en voit parfois au cinéma.

Mais celle-ci mérite l’Oscar.

Espérons que ses parents s’ils ne sont pas trop vénaux, lui proposent de passer son bac d’abord, de faire de très très très longues études qui lui ôtent définitivement l’envie de se montrer devant ou derrière une caméra. Ouf c’est dit !

Hélas, en consultant sa « fiche » sur Allociné, je m’aperçois que cette petite teigne n’en est pas à son coup d’essai… Nous ferons donc avec. En ce qui me concerne, j’éviterai consciencieusement tout film où son nom apparaît. Ici, elle est donc une pimbêche exaspérante qui juge non stop tout le monde, mime des tentatives de suicide par diverses méthodes, se regarde longuement dans des miroirs, chuchote ses jugements définitifs à l’emporte pièce sur ceux qui l’entourent et au-delà et, ô malheur décide de filmer tout ce qui bouge autour d’elle en murmurant des sentences péremptoires d’une épouvantable petite voix susurante qui vrille les tympans comme un ongle qui crisse sur un tableau !

Hélas (et oui encore !!!) la réalisatrice filme aussi mal bien que la gamine avec sa petite caméra, ce qui donne un film mal cadré (pour que je voie « ça » il faut vraiment que ça se voit) avec une lumière désastreuse. Tout est gris, sinistre et moche à pleurer.

Paloma vit dans un immeuble très chicos dans une famille de bourges pas trop satisfaits, le père est absent (même quand il est là) et brillant (nous affirme t’on), il fume en cachette, la mère est dépressive et alcoolique évidemment et la sœur ronchon.

La concierge de cet immeuble c’est Renée Michel (« alors la Mère Michel ? t’as perdu ton chat ??? » MDR !), cinquantenaire grincheuse et taciturne qui cache un grand secret :

elle lit des livres !!!

Un jour, un nouveau locataire japonais (donc sage et ultralucide) Monsieur Ozu s’installe dans l’immeuble. Il devient l’ami de Paloma et de Renée. Il parvient même à les dérider toutes les deux !

Le livre de Muriel Barbery dont est inspiré le film, fut un best seller inattendu… il semblerait qu’il soit devenu aujourd’hui la pire chose jamais écrite. Je fais partie de ceux qui l’avait beaucoup aimé, malgré une fin curieusement, maladroitement et inutilement dramatique, il m’avait semblé incroyablement délicat, merveilleusement bien écrit, à la fois drôle et émouvant.

Bizarrement, il me semble que le film en est l’adaptation quasi parfaite.

Alors pourquoi est-ce si mauvais malgré Josiane Balasko touchante, Ariane Ascaride meilleure que dans tous les Guédiguian réunis, Anne Brochet exquisement farfelue… ?

A cause d’une gamine absolument horripilante, une laideur ambiante envahissante, une musique déplorable etc… la suite ici moi j'en peux plus.

Commentaires

  • Tu as manqué de chance, se coltiner ce film et manquer la fin du dernier Woody, l'horreur !

    Je viens d'ailleurs de voir "Whatever Works", et je n'ai qu'une chose à dire : Woody, MARRY ME ! I want to be a genius too !

    Franchement, son film, c'est la vie résumée en 1h30 (rien que ça).

  • Bénie sois-tu.

  • Ah, oui, juste un truc : c'est Achache. Même les gens sans talent ont droit à une orthographe décente.

  • Aucune envie de le voir comme souvent après avoir lu le livre ! Comme pour Millénium récemment ... Et puisque tu viens me voir souvent chez moi ( surtout là où il y a les livres ) je vais te dire le palmarès assez restreint des films qui ont trouvé grâce à mes yeux après la lecture du livre : Vol au-dessus d' un nid de coucous avec Nicholson , L' allée du roi ( encore que ce n'est pas un film mais un téléfilm avec Dominique Blanc ) et euh ... pour l' instant c' est tout ce qui me revient mais je vais peut-être en retrouver d' autres ... si c' est le cas , je te dirai ! Enfin dans la mesure où ça t' interesse un tou petit peu , hein ... sinon , ne te gêne pas ... mais je sais déjà que tu ne te gêneras pas ! ;-)))))))

  • Je me suis fait une idée de ce film après le visionnement de sa bande annonce, exercice qui pourrait indiquer en soi un certain masochisme latent de ma part. Cette dernière était absolument parfaite tant elle reflétait son produit fini; elle était lente, imbuvable, horripilante, mal réalisée. J'ai immédiatement senti un certain effondrement des sens lorsqu'elle est passée inopinément dans la salle de cinéma, justement avant Whatever Works.

    Comme écrit plus haut, rater la fin du dernier Woody Allen et consacrer deux heures pour "ça", c'est comme donner rendez-vous à Brad Pitt et finir sa soirée avec Walter Sobchak alias John Goodman dans The Big Lebowski. C'est pire que de la déception.


    Sinon il faudrait peut-être que le message "VIOLENCES+VOL" arrête de polluer tous les sites possibles et imaginables du net. Ca ferait un peu d'air.

  • J'ai aimé aussi le livre, même s'il est bourré de clichés, mais il y avait un ton qui faisait passer l'ensemble. Je n'avais déjà pas envie d'aller me frotter au film (déception récente avec Millenium) ton avis achève de me dissuader.

  • moi qui avait une petite curiosité pour ce film ton article (et celui de Rob) m'aura définitivement dissuadé de tenter ma chance. Dommage le livre avait une petite originalité (sauf une fin inutilement larmoyante) qui aurait mérité une bonne adaptation

  • Marine : oui, je suis trop vieille pour lui. Marry him !

    Rob : gloire à toi !

    Rob : c'est réparé. Thanks God... Heu... merci à toi.

    Ralph : vos souhaits sont des ordres très cher.
    Heureusement, je me suis offert Brad Pitt avant John... mais je voulais passer mes nerfs sur cette chose avant...

    aifelle : je me demande comment ce film pourrait plaire...mais je dois dire que dans la salle, il y a eu des haaa et des hoooo (genre soupirs...) et un grand aaaaaaaaaaaaaaah lorsque Renée... paf !

    La Pyrénéenne : je ne vais pas me gêner effectivement :-)

    Jérôme : j'ai craint le pire en lisant Rob... et puis, je me suis dit que parfois nous n'étions pas d'accord alors j'espérais : UNE PURGE !

  • Je dirai que "Autant en emporte le vent" le film ET le livre étaient réussis,
    ainsi que "Jude l'Obscur" : quel film et quel livre !!!

    "Sur la route de Madison" : le film, 1 milliard de fois mieux que le livre...

    Là, tout de suite je ne vois qu'eux mais il y en a sûrement d'autres !

  • J'ai dit qu'il y avait PRESQUE la réponse.
    Alors crotte de bique... même sous la torture je dirai rien de plus !

    HELAS, la gamine est saine et sauve !

  • Je parlais de films que j'ai vus après avoir lu le livre ! Je n'ai pas lu ni Autant en emporte le vent ni Sur la route de Madison (mais j'ai vu les 2 films) . Il parait effectivement que le livre d' où est tiré ce chef d' oeuvre de Clint est une immonde bluette sentimentale à 2 balles !!! Comme quoi le talent ...
    Il y a ciné en plein air dans mon village demain ( Indiana Jones 4 ) mais s' il continue à faire ce temps , Indie peut rentrer à l' abri : pas un temps à mettre un avanturier dehors ! :-(

  • Josiane Balasko y est méconnaissable.
    Elle épouse vraiment son personnage et joue avec une grande justesse.

    Personnellement je n'avais pas lu le livre avant de voir le film.

    Et vais donc m'y mettre dans les prochains jours...

    Histoire de goûter la morale de l'histoire : "la mort n'a pas d'importance, ce qui compte c'est ce que l'on faisait au moment de mourir...Et Renée s'apprêtait à aimer!"

  • Bonne lecture alors !
    La morale me semble plutôt être : ne pas se fier aux apparences !

  • Oui biensûr, voir au delà du visible...et donc des apparences

    Paloma voit. Elle filme tous ces êtres qui lui semblent manquer autant d'ouverture qu'un poisson dans un bocal.

    Renée Michel (Josiane Balasko) montre la carapace que la vie lui a forgée. Elle cache son goût pour la littérature, de crainte que son aspiration à l'élévation livresque ne soit perçue comme prétention par ses voisins bourgeois.

    Un nouveau voisin, japonais, voit Renée pour ce qu'elle est : l'amorce d'une citation qu'il complète lui donne une claire vision de ce qu'elle est :
    "Les familles heureuses se ressemblent toutes" "et chacune est malheureuse à sa façon"

    Paloma juge, certes, mais elle est tout autant jugée.

  • Je suis d'accord avec tout ce que vous dites mais j'ai trouvé le film vraiment très laid !
    Mais quand on entend l'indigence des conversations entre Renée et Monsieur Ozu (alors que dans le livre c'était plutôt raffiné)... excepté "oh c'est du poulpe ???"
    'mmmmmmmmmmmm !", il n'y a pas grand chose.
    Oh ? les japonais font du bruit en mangeant ???

    et le ton péremptoire de la petite alors que dans le livre il y avait une réelle souffance...
    c'est effrayant.

  • Sans doute...je vais lire le livre, je n'ai pas pu être déçue par rapport à sa lecture ne l'ayant pas encore faite.

    Il est vrai que la soupe japonaise a ses limites...en terme d'alimentation d'une conversation ;-)

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