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BIENVENUE A ZOMBILAND

de Ruben Fleisher **

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Le monde n’a pas résisté à une épidémie. Colombus est un des rares survivants qui a mis au point toute une série de règles à respecter pour ne pas se faire mordre ou dévorer par les zombies qui peuplent désormais la planète.

 Il croise la route de Tallahassee, un malabar qui se déplace avec un véritable arsenal, pour qui la terre est devenue un terrain de jeu et de chasse et qui dégomme du zombie par plaisir à coup de batte de base ball ou de tout ce qui lui tombe sous la main. Plus tard vont les rejoindre Wichita et Little Rock, deux sœurs très futées qui vont d’abord causer bien du tracas aux deux garçons. Ils finiront par s’entendre et former une nouvelle famille.

 

En mélangeant à la fois deux genres, le réalisateur ne se contente pas de faire un film de zombies et un « teen-age movie » mais il réussit une comédie délirante en forme de road movie (les filles ont décidé d’aller dans un parc d’attractions à l’ouest du pays) avec des acteurs qui jouent en s’amusant et réciproquement. C’est un peu gore, très drôle la plupart du temps, plein de références cinéphiles faciles à repérer comme la petite musiquette du duel de « Pour quelques dollars de plus » lors d’un face à face par exemple… mais pas que.

 

Les jeunes s’en tirent plus que bien. Face à eux Woody Harrelson (dont le menton va finir par rejoindre le front… c’est très étrange) joue les gros bras sans peur avec toute la jubilation et l’exubérance dont on le sait capable, malgré une obsession enfantine à chercher un magasin où il pourra retrouver sa friandise préférée,  Il est irrésistible.

 

Lorsque le petit groupe arrive à Beverly Hills, il décide de squatter une demeure hollywoodienne choisie consciencieusement. Leur choix se porte sur celle de Bill Murray dont Woody est fan. Ô bonheur, il est encore vivant et les accueille sans difficulté.  

 

Une chose est sûre, le zombie est toujours aussi lent à se déplacer donc, lorsque la terre sera entre leurs mains ou plutôt leurs crocs, il conviendra d'urgence d'apprendre à courir.

 

Rien que pour le numéro désopilant de Bill Murray, l’acteur au comique le plus abstrait voire métaphysique du monde, ce film vaut le détour… mais pas seulement. Rire franchement et beaucoup, ça fait un bien fou.

Commentaires

  • Si la terre brûlait...
    Si les zombies me poursuivaient...
    a y é !
    ai trouvé une bonne raison de me mettre au sport
    Je sais bien dans la maison de qui je me réfugierais, moi !
    Bon
    Bref
    Euh
    J'vais courir...

  • Je l'ai vu la semaine dernière. Ce film est une farce très plaisante. Et l'arrivée de Bill Murray (devenu culte en quelques années et certains producteurs/réalisateurs l'ont visiblement remarqué) est aussi inattendue que drôle.
    Woody est excellent. Après avoir perdu son animal de compagnie qui s'avère être son enfant, on peut dire que Woody a l'haine et les zombies vont en payer le prix !

    A noter que Bill Murray sera à l'affiche du nouveau Jim Jarmush qui sort demain : The Limits of Control avec aussi Isaach de Bankolé, Tilda Swinton, Gael García Bernal et John Hurt.

    En voyant Bill Murray jouant son propre rôle, ça m'a fait penser à un des court-métrages de Jarmush dans Coffee & Cigarettes (Delirium - celui avec Bill et les 2 gars du Wu Tang Clan).

    http://www.youtube.com/watch?v=2FaM23BBTAM

  • Fred : IL n'habite pas beverly hills voyons.

    Myrtille : merci pour toutes ces infos et le jeu de mots laids et très pourrave !

  • Content que le jeu de mots t'ait plus. Tu ne m'as pas fait de smiley pourtant. Je suis un peu déçu !

  • Myrte : non il ne m'a pas plu, mais je dis merci quand même. faut pas décourager les braves. Et les smileys j'en abuse pas :-(((

    Justine ou les Malheurs de la vertu : couchée la bête !

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