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HAPPY NEW YEAR de Garry Marshall °°°

Happy New Year : affiche 

En ce jour béni du 31 décembre, New-York est en effervescence, c'est la nuit incroyablement romantique où tout le monde s'aime, se le dit et se le prouve. Et ceux qui se sont ratés l'année précédente peuvent se retrouver sous le gui pour chanter "Minuit Chrétien". C'est le jour du grand pardon et des résolutions. Et lorsque retentiront les douze coups de minuit, ou plutôt lorsque le décompte sera amorcé 10, 9, 8... tout sera possible à nouveau car le monde sera redevenu beau comme au premier matin. Les gens ne seront plus  que joie, allégresse, douceur et amour. On repart à zéro, on efface tout, on recommence, on jure, on promet et surtout, surtout, il faut absolument embrasser quelqu'un à minuit pétantes lorsque la grosse bouboule de verre et de lumière descendra comme chaque année sur Time Square et que des millions d'américains lèveront la tête pour voir le spectacle en live ou pour le suivre à télé. Quel bonheur ! Tant de bonheur fait suffoquer. En écrivant ces mots, je tremble, je transpire. Je revois ces images effroyablement belles, cette lumière qui se répand sur le monde, les chants et les clochettes qui tintinabulent. Il y avait longtemps que je n'avais été autant émue, que dis-je bouleversée par une histoire chorale où des personnages tellement proches, toi, moi, nous terminent l'année en souriant, en espérant, en s'embrassant. Sans oublier les morts auxquels on pense, car il y a toujours une place pour eux dans notre coeur. Surtout en ce jour tellement éblouissant. Alors je dis, merci, merci Garry Marshall. Si tu n'existais pas, qui oserait t'inventer ? Tu es un être de lumière, tu n'es qu'amour, tendresse et suavité et ton film pétri d'humanité, de bonté et de délicatesse est un bienfait pour l'humanité entière.

Evidement il n'y aurait pas de film si quelques embûches n'étaient semées sur le parcours incroyablement romanesque des protagonistes du film. Mais c'est dans une explosion de douceur et de quiétude que j'ai reçu ce film cadeau qui m'a effleurée comme une caresse.

Comment te dire merci Garry et comment tes acteurs vont pouvoir à tout jamais te prouver leur reconnaissance ? Toi qui permets à des has-been de revenir en pleine lumière ! Toi qui leur donnes l'occasion de tenir le rôle de leur carrière, de leur vie ! Celui qu'ils attendaient et dont ils n'osaient plus rêver ! Toi qui permets aussi à de jeunes acteurs de pouvoir graver ton nom dans le marbre de leur CV !

Comment retenir ses larmes lors des scènes d'hôpital où Robert De Niro seul comme un chien et mourant reconnaît qu'il n'a été qu'un salaud et rêve de voir la fameuse bouboule pour la dernière fois ? Comment ne pas s'extasier devant la prestation hallucinante d'Halle Berry, si gentille infirmière qui à minuit se pare de ses plus beaux atours pour joindre son mari militaire au loin (je sanglote encore) par webcam interposée et lui montrer ses seins ? Comment ne pas craquer devant le charisme irrésistible d'Ashton Kutcher en pyjama qui arrache toutes les décorations de fête dans son immeuble et se retrouve bloqué toute la soirée dans l'ascenseur avec une fille (Lea Michelle, inconnue mais ça ne saurait durer tant elle est un mélange de charme et d'élégance) qui va en quelques heures lui faire perdre toutes ses manies de misanthrope ? Comment ne pas envier l'errance nocturne de Zac Efron (bouffi) et Michelle Pfeiffer (plus ridicule petite fille tu meurs !) à travers New-York en scooter ? Comment ne pas s'émouvoir devant l'histoire d'amour avec un grand A entre Jon Bon Jovi (entièrement repeint à l'autobronzant) et Catherine Heigl (qui avait oublié de faire ses racines noir corbeau) ? Comment ne pas s'identifier à cette mère de famille monoparentale (Sarah Jessica Parker au visage de plus en plus interminable et en sabots) face à son ado de fille (Abigail Breslin, méconnaissable et maquillée comme une voiture volée) qui rêve d'embrasser un boutonneux sous la bouboule ? Comment ne pas trembler qu'Hilary Swank (toute en dents et en bouclettes) ne perde son boulot puisqu'elle est responsable de la descente de la bouboule coincée à mi-parcours ? Et surtout comment soutenir ce suspens de savoir qui de Jessica Biel (pas maquillée donc méconnaissable) ou de l'autre actrice (pas connue) va empocher 25 000 dollars pour avoir enfanté le premier babe new-yorkais de l'année ?

Pour ces deux heures de rêve intenses que je n'aurais osé espérer ; pour ce cinéma rare et précieux qui nous rend meilleurs, ces stars que tu illumines, ces histoires si proches du commun, cette musique qui se déverse sur nous et en nous comme de la mélasse du sirop de glucose, merci Garry. Merci de nous démontrer à quel point le monde, la vie, les êtres sont bons !

Surtout le 31 décembre.

NB. : vivement déconseillé aux diabétiques !

Commentaires

  • Je lis pas tout de suite, mais j'étais convaincue rien que par une présentation sur je ne sais plus quelle chaine tnt. Je m'étais dit, celui là, même si Pascale aime pas, j'irai ! Et en plus tu aimes ! Alors pas d'hésitation. Le 25 ce sera peut-être celui la.

  • euh tu ferais peut-être bien de lire !!!
    Et ne pas gâcher ton argent !

  • Ah oui trop beau !!!! J'ai pas vu le temps passer, c'était magique. C'est ça le cinéma, le rêve américain...

  • J'ai ri, merci

  • Nath : tu plaisantes ? Quelle merde !!!

    Fred : dans le pire du pire que j'ai vu, je m'aperçois qu'il y avait toujours quelque chose à sauver... Même dans 300 même dans Shyamalan, même...
    bref,
    là,
    non ! Dément. Il faut le voir pour le croire !
    A chaque fois qu'une dose de glucose allait être ajouter. Je me disais "non, il ne va pas oser".
    Et si !
    Garry est totalement sénile.

  • Moi qui étais déjà épuisée, tu ne m'as pas aidée ... j'ai mis un p'tit moment à comprendre que c'était du ... combien ... énième degré !!! Mais les parenthèses concernant chaque acteur, c'était de bons indices ! ;-)
    Et la petite phrase sur le charisme d'Ashton Kutcher, quand même ...

  • Les étoiles m'ont trompée, et puis au premier paragraphe, j'ai soupçonné très fort le deuxième ou troisième ou quatrième degré .. pas entendu parler de ce film, il va faire pleurer Margot.

  • La Pyrénéenne : oui Ashton, petite tête sur corps interminable, ça calme !

    Aifelle : oui les étoiles ça trompe. Je suis partie dans ce... second degré sinon j'aurais été très très méchante. Et ça ne se fait pas un 22 décembre !!! Je crois que je n'ai jamais vu pire.

  • ah ca m'etonnait aussi...

  • héhé :)
    Nous, 15 minutes de Cronenberg et la projection annulée pour souci technique...critte de boque !

  • ça sent la 32è degré cette chronique!!!

  • Oui mais moi j'aime bien ce genre de comédie !!! Bon je préférais quand même Love Actually ;-)

  • lamelo : kéktufoulatoi ?

    Jordane : ça, ça craint ! J'espère que la Knightley ne va pas se mettre à chanter New York New York.

    caro : tu trouves ?

    Nath : j'aime les comédies, mais celle là quelle boucherie !

  • Ca m'apprendra à pas lire tes notes magnificentes !
    Bon, on ira voir otchose !

  • C'est vivement recommandé.
    Le Havre vaut...
    Même s'il n'est pas dans ton art and try vu qu'il cause français, c'est bonnard.

    Vous m'enverrez les 20 euros que je vous ai fait économiser.
    Merci

  • J'ai adoré ce film sans doute un de mes préférés !Il faut dire que je suis fan de Jessica Biel ;)

  • bon ben tant mieux alors ! Tu m'excuses si je ne clique pas sur ton lien, je suis à jeûn.

  • C'est une bonne comédie.

  • Très intéressant, merci pour le partage de cet article

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