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LES GAMINS de Anthony Marciano **

Les Gamins : affiche

Thomas rencontre Lola et boum patatra c'est le coup de foudre. Les deux jeunes gens ont le même humour, alors chabadabada ! Mais Lola présente Thomas à ses parents et là, c'est le drame. Gilbert, le père de Lola, est en pleine déprime et crise de la cinquantaine. Il ne supporte plus sa femme dont il ne voit plus que les défauts. Gilbert parvient à semer le doute et le trouble dans l'esprit pas bien fini de Thomas et réussit à le convaincre que le mariage est un tue-l'amour et qu'il devrait y regarder à deux fois avant de s'engager.

Les deux gamins du titre, deux ados totalement débridés sont donc ce trentenaire et ce cinquantenaire ingérables, irresponsables, persuadés que la vie n'est qu'une succession de fêtes. Ils vont donc s'en donner à coeur joie car chacun trouve en l'autre son double, son alter ego.

J'ai ri, mais j'ai ri !!! J'en ris encore tiens. Ce manifeste régressif , cette plaisanterie immature est totalement hilarante pendant une heure. Situations insensées, répliques bas de plafond, délires ados... les deux compères ne craignent pas le ridicule et ne sont pas avares de leur agitation. Et puis deux "guests" en mode parodie viennent achever l'hystérie ambiante.

Alors pourquoi, mais POURQUOI Anthony Marciano a t'il bifurqué si près du but ? Pourquoi a t'il transformé son délire en rom'com ordinaire en faisant rentrer ses deux zigotos dans le droit chemin ? Pourquoi n'est-il pas allé au bout de cette comédie barrée, pas trop méchante mais un peu quand même, et politiquement incorrecte mais pas trop non plus ??? Dommage. La fin est ratée, complètement. Et la scène lors d'un sommet international (ça vient faire quoi exactement ici ???) où les propos d'un iranien sont "mal" traduits n'est pas drôle du tout. Mais alors pas du tout, du tout !

En tout cas, le réalisateur peut remercier Alain Chabat. Lancé en mode allumé, fêlé des pâtes, flippé, totalement barré, il est absolument GéNIAL et n'a rien perdu de son humour et son excentricité uniques ! Ce film c'est lui, lui et rien que lui. Le pauvre Max Boublil (que je ne connaissais pas... oups, pardon !) est bien transparent à ses côtés !

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