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LE MAJORDOME de Lee Daniels °

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1926 - Cecil Gaines n'est encore qu'un enfant lorsqu'il assiste dans un champ de coton au meurtre de son père par un blanc qui venait de violer sa mère...

Devenu ado, il quitte le sud profond et tombe de façon tout à fait heureuse et inattendue sous la protection d'un homme noir maître d'hôtel dans un hôtel de luxe. L'homme lui apprend les ficelles du métier et grâce à ses compétences Cecil, désormais marié et père de deux garçons se fait remarquer dans le meilleur sens du terme et obtient le poste  envié de Majordome à la Maison-Blanche. Alors qu'il devient le témoin privilégié de 7 présidences successives, ses relations familiales se dégradent. Sa femme Gloria se sent délaissée et se met à boire, son fils aîné milite au côté de Martin Luther King puis de Malcolm X pour la lutte des droits civiques des noirs américains et le cadet s'engage dans la guerre au Vietnam.
Quelle idée magnifique et quel sujet passionnant ? Parcourir 30 années de l'histoire étasunienne à l'intérieur même du bureau ovale. Le Majordome étant tenu au secret et faisant pratiquement partie des meubles, les conversations qui se déroulaient dans le saint des saints n'étaient jamais interrompues.
Mais que se passe t'il à l'écran ? Deux heures indigestes et interminables sans fougue ni passion. A aucun moment on est  intéressé, ému, révolté, malgré la ségrégation, les discriminations raciales, la violence, l'injustice dont on nous parle. 30 années d'histoire se déroulent sous nos yeux sans qu'aucun thème ne soit abordé et l'inacceptable est traité de façon mollassonne et plan plan. L'histoire familiale pas dépourvue de drames ne touche pas davantage.
 
Pour occuper le temps on peut donc chercher sous le latex les différents acteurs qui défilent pour interpréter les présidents. Sauf erreur ou alors j'ai cligné des yeux, Carter et Ford n'ont pas les honneurs du casting.
Par contre, en ordre d'apparition à l'écran, on découvre :
Robin- que deviens-tu- Williams en Eisenhower, ressemblance 4/10

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Michael Marsden en JFK, beau gosse mais il ressemble autant à Kennedy que moi à Mère Teresa (jeune), 0.5/10.

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Liev Schrieber en Johnson, là, on se demande vraiment où est le rapport ? 0/10. Déjà que cet acteur ressemble à pas grand chose en temps ordinaire, là c'est le pompon... Mais on apprend que ce Président faisait caca porte ouverte devant ses collaborateurs pendant que ses chiens lui léchaient les cuisses, et comme il avait du mal... il demande au Majordome de lui amener des pruneaux. Amis constipés, bonjour !

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John Cusak en Nixon. Là, j'ai frôlé le fou rire, 0/10 malgré une prothèse nasale voyante comme le nez au milieu de la figure et de jolies bajoues.

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Alan -je t'aime d'amour-Rickman et la très démocrate Jane -je suis une bombe- Fonda en Ronald et Nancy Reagan... sont les seuls réussis, 7/10.

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En outre, Forest Whitaker en route pour l'Oscar, a confondu sobriété et apathie, il semble totalement absent ou ailleurs et plus le film avance plus il devient transparent. Et je ne dis rien de Oprah Winfrey car je ne connais aucun sous-perlatif...
 
Et puis au générique, que vois-je ?
Alors j'ai dû me pincer et chercher dans le casting quel rôle elle tenait. Et bien voilà, c'est la maman du Majordome. Dingue non ? Je me demande si son assistant chewing-gum était là ! Oui Mariah Carey a un cendrier humain qui lui sert uniquement à se débarrasser de ses rognures. Remarquez c'est mieux que de les coller sous une table !!! D'accord. Mais elle me fait bien rire dans le rôle d'une noire victime d'injustice et d'exploitation !

Commentaires

  • Je n'étais déjà pas partante, là tu m'achèves ! c'est toujours casse-gueule les imitations de personnalités connues, je m'en passerai donc (élégant le Johnson !!)

  • Oui très élégant... et franchement cette info nous manquait non ?

  • Rien que de lire le résumé, j'ai vomi... ce truc américain à 300%, ça me sort par les yeux autant que par d'autres orifices.
    voilà voilà voilà.

    Bonne semaine quand même ;)

  • Evite les pruneaux alors ! Signé: Johnson.

  • Ah ! mais c'est ça !!! Depuis des siècles que je te connais, je me demandais à qui tu me faisais penser. Mère Teresa !!! Merci de m'avoir mise sur la voie.

  • Et le même état d'esprit en plus du physique !

  • Coucou,
    vu hier et ça ne m'a pas passionné pourtant quel thème quand même....
    J'adore tes notes ressemblances des acteurs en Président ;-) et ta note sur le caca du Président :-O
    Sur ce thème on peut regarder et /ou lire l'excellent Racines !
    Il y avait un autre chanteur dans le casting ;-)
    Bises
    P.S : Demain je tire la langue ... On verra bien !

  • A quand les films en odorama pour savoir si les Présidents font des cacas fleuris ou fruités ???

  • Bonjour Pascale, merci pour ce billet qui m'a nettement plus distraite que le film. Concernant Carter qui n'est pas interprété par un acteur, c'est peut-être parce qu'il est encore vivant, en revanche pour Gerald Ford (mystère si ce n'est qu'il n'est resté président que 2 ans sans être réélu et qu'il ne s'est rien passé d'exceptionnel sous son mandat. Je suis d'accord pour Rickman et Fonda (les plus réussis) mais que ce film manque de subtilité. Bonne journée.

  • Oui c'est très balourd et mal interprété ! Bonne journée.

  • Nan le seul vraiment réussi c'était Obama.
    je l'ai reconnu tout de suite!

  • Mais on ne le voit pas assez !
    Le sosie est bluffant en tout cas :-)

  • A lire vos critiques je devrais presque être désolé d’avoir bien aimé ce film non ?
    Par les (sales) temps qui courent je trouve ce film salvateur. Imaginer que le temps d'une vie d'homme on passe de l'esclavage à Obama m'a fait du bien. Et je n'ai pas trouver ce film moralisateur, ni pro-américain. Ne snober pas ce film, il ne mérite pas toutes ces opprobres.

  • Le sujet est passionnant et effectivement passer de l'esclavage à Obama quel parcours... Mais le film... AU SCOURS !!! Que c'est gnangnan !
    Et il ne faut JAMAIS être désolé d'avoir aimé un film.

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