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SHÉRIF JACKSON de Noah et Logan Miller *

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Sarah ancienne prostituée est désormais l'épouse de Miguel. Ils filent le parfait amour dans une ferme délabrée au milieu de nulle part.

L'étrange et très finaud Cornelius Jackson vient prendre le poste de shérif d'une petite ville du Nouveau-Mexique et tenter d'élucider quelques crimes crapuleux. Quant à Josiah, malgré un comportement pas bien catholique, il se prend pour un Prophète, manipule ses ouailles, exécute tous ceux qu'il juge responsables de manquements à la loi divine et exploite les deux femmes qui vivent avec lui.

Lorsque Sarah retrouve son mari assassiné et découvre que Josiah est l'assassin, elle s'engage dans une expédition solitaire dans le but de venger son mari adoré. Experte dans le maniement des armes, la jeune femme châtie tous ceux qui de près ou de loin sont selon elle responsable de la mort de Miguel.

D'ordinaire on a plutôt tendance à dire et regretter qu'un film se prend trop au sérieux et qu'il aurait gagné à manifester un tantinet d'humour. Et bien ici, curieusement c'est le contraire et les frères Miller ratent le grand et beau western crépusculaire que ce Shérif Jackson (traduction de Sweetwater... ne cherchons pas !) aurait dû être.

Pourquoi ç'aurait pu être un grand film ? Parce que la vengeance est celle d'une femme et c'est vraiment rare un rôle de femme déterminée dans les westerns. Son passé lui revient à la face. Tous les hommes s'autorisent du coup le droit de la traiter comme une moins que rien, jusqu'à la violer. Elle ne faiblira devant personne. C'est magnifique, rare et January Jones est parfaite dans sa robe mauve clinquante, sous son maquillage outrancier.

Parce que les méchants sont des gros pourris irrécupérables, que chacun est constamment prêt à céder à ses plus bas instincts et Jason Isaacs assure en prophète, dévot, bigot bon pour le cabanon.

Pourquoi c'est raté ? Parce que les frères Miller n'ont pas assumé la beauté et la grandeur du personnage féminin et ont saupoudré leur film d'un humour caca prout vraiment bas de plafond qui n'avait rien à faire ici. La preuve, les deux meilleurs personnages du film : Sarah et le Prophète n'ont droit à aucun trait d'humour. Les dialogues sont relativement pauvres et les prêches exaltés du prêtre sont loin de donner le tournis. Enfin Ed Harris, en roue libre, en mode cabotinage extrême se ridiculise en sautillant partout et est loin de convaincre.
Dommage.

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