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ROBOCOP de José Padilha *

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Détroit est devenue une ville où règnent le crime, le non-respect des lois et la violence. Après avoir testé l'efficacité de robots-soldats sur certaines zones de combats, la police entend inventer une nouvelle arme de destruction sécuritaire à un détail près...elle serait mi-homme, mi-robot.

L'officier de police Alex Murphy est victime d'un attentat perpétré par des malfrats qui cherchaient à l'éliminer. En très piteux état, brûlé sur une grande partie du corps, amputé, il est le candidat tout désigné pour mettre au point le Cyborg. Avec l'accord de sa femme, il devient ce policier électronique fait de beaucoup d'acier et d'un peu de chair avec pour mission de veiller à la tranquillité de la ville.

Comment se planter avec un si beau sujet ? Demandons à José Padilha qui a préféré faire de RoboCop une machine de guerre et laisser au second plan les aspects moraux et humains beaucoup plus passionnants.

Pourtant le premier quart d'heure était bien engagé avec une scène d'ouverture bluffante en Iran. Mais dès l'apparition de Samuel L. Jackson en clown grotesque et vitupérant, censé secouer les consciences morales et politiques, ça sent le pourri.

Pourtant le choix des acteurs étaient astucieux avec Gary Oldman écartelé entre son désir de voir son œuvre aboutir et son éthique, Julien Lepers Michaël Keaton ex super héros en très très vilain PDG d'Omnicop la société responsable de la transformation d'Alex et surtout Joel Kinnaman dont le beau visage mélancolique avait de quoi exprimer tous les affres des souffrances endurées si on lui avait demandé d'exprimer quelque chose. Cet acteur, impressionnant ici, mérite bien mieux. Dommage que le réalisateur ait préféré faire de son héros une boîte en ferraille aux super dons, super rapide, super réactif.

Néanmoins quelques jolies scènes choc retiennent l'attention : celle où Alex demande à son "médecin" de lui montrer ce qu'il reste de lui... et celle où il le supplie de mettre fin à son calvaire.

Commentaires

  • La bande annonce donnait pourtant envie ! Enfin un film profond.

  • Une des scènes dont tu parles était dans la bande annonce, j'économise donc une place.

  • Non c'est superficiel. Dommage, l'acteur y croyait... mais à partir du moment où on le détache il ne fait que courir.

    Ah oui, on montre le "strip-tease" dans la BA ? C'est nul !

  • Ah, non, on ne la montre peut-être pas en entier alors...

  • Bon c'est rassurant !

  • Il faut que tu regardes la série "The Killing", avec ce superbe acteur qu'est Kinnaman, Pascale.

    Oui, une série !

  • Je sais mais j'ai pas les chaînes à série, Jordane.

  • je l'ai vu, ne vaut pas le premier... Ce remake se base plus sur l'action que sur la critique sous-jacente de la société qui perce toujours chez Verhoeven.

  • Ben voilà. Le drame !

  • Salut,

    La semaine dernière, je suis allé voir Robocop avec des amis au cinéma et on a tous eu la même réaction après le film : ce dernier nous a laissés sur notre faim. Ce film a tout pour être excellent, mais il manque seulement un méchant qui soit de taille à se battre contre le robot policier. Je pense que les avis seront partagés au sujet de ce long métrage.

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