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VIVA LA LIBERTÀ de Roberto Andò *

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Victime d'un violent nervous breakdown, Enrico Oliveri Député et Secrétaire Général du Parti d'opposition italien disparaît sans explication et sans laisser d'adresse. Son conseiller Andrea Bottini décide de ne pas révéler cette disparition. Aidé par sa femme Anna, il retrouve le frère jumeau d'Oliveri un philosophe bipolaire récemment sorti de l'hôpital psychiatrique.

 La ressemblance est troublante et personne ne s'aperçoit du subterfuge car Giovanni prend immédiatement son nouveau travail très au sérieux allant jusqu'à redonner espoir à un parti désabusé.

Ce film aurait fait un excellent court-métrage s'il avait été dépouillé de toutes les histoires et personnages annexes mal traités et polluants qui envahissent le film. Celui de la légitime fade et inexistant, celui de l'ex amante (Valeria Bruni-Tedeschi tout en sourires dentaires, soupirs et chuchotements horripilants comme d'hab') même si elle est là pour justifier la vieille querelle des frangins fâchés depuis des décennies, celui du mari de la Valeria, réalisateur intello de cinéma (attention !) et acteur exécrable qui récite ses répliques comme les moutards leurs récitations, celui de la très jeune assistante attirée par l'inaccessible Oliveri et j'en passe car il faudrait tous les énumérer.

Quant aux scènes et aberrations ne servant qu'à remplir une heure et demi déjà bien longuette, elles sont légion elles aussi. Le tournage du film dans le film ! La transformation du Député en accessoiriste du tournage ! Les apparitions du réalisateur très compréhensif qui surprend sa femme dans les bras d'Andrea et se fait appeler "mon amour" sans sourciller ! La petite fille très compréhensive elle aussi ! Et les dialogues ineptes proférés... oups, murmurés par Valeria (désolée pour l'acharnement) : "j'ai aimé ton œil gauche, et j'ai aimé son œil droit..(Ou l'inverse et réciproquement.) Je continue à aimer tous les hommes que j'ai aimés"...

Et le message politique : AU SECOUOUOUOURS !!! On sait que la politique italienne ne va pas bien. Mais Roberto Andò a la solution : réciter des vers, de la poésie, de la littérature au peuple et il reprendra courage et espoir dans un même souffle.
Que reste t'il alors ? Toni Servillo évidemment dans un double rôle qui finit par ne plus faire qu'un tant on ne peut plus distinguer la lassitude droopiesque de l'un et l'autre frère.

Et Valerio Mastandrea.

Est-ce suffisant pour ne pas faire l'impasse ? Non.

Commentaires

  • Oh et puis ce discours vide devant lequel tout le monde s'extasie... faut pas prendre les gens pour des cons quand même.
    Il faut garder espoir... c'est un peu court comme message non ?
    Le foufou ne le reste pas longtemps je trouve.
    ça doit plutôt rendre schyzo les jumeaux non, mais j'en connais que des faux, et c'est des filles ?

  • OH ! ton blog a changé de look !!! Du rouge en plus pour symboliser La libertà ?
    suite à ton article, pour moi ce sera la libertà de ne pas aller le voir.

  • Je pense pas que ça va rester longtemps ce rouge.
    J'essaie de changer mais on est vite limité avec HetF.

  • Rebonjour Pascale, faire l'impasse sur ce film, je ne suis pas d'accord car il y a Toni (Servillo) excellent comme souvent. Bonne journée.

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