Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

UN WEEK END À PARIS de Roger Michell °

21038781_20130911124359576_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Nick et Meg Burrows la soixantaine, viennent à Paris fêter leurs 25 ans de mariage (tu parles d'un exploit) dans l'hôtel où ils avaient passé jadis un week end. Malheureusement l'hôtel est décrépi et la chambre est beige.

Bien que n'en ayant pas les moyens financiers, c'est dans un palace parisien qu'ils vont passer leur week end.

Mais alors que Nick semble toujours très amoureux de son encore très jolie femme, Meg n'est qu'un reproche vivant sur pattes et "menace" même de quitter Nick à l'issue du week-end  (on se dit que c'est ce qui pourrait lui arriver de mieux) voire de finir une des soirées avec un autre homme. Et pourtant elle ne cesse de le vamper, de l'allumer et s'échappe quand il souhaiterait "conclure". Consternant.

Déjà en ayant vu la bande annonce, et pourtant je m'arrange pour voir peu de bandes annonces, Meg (Lindsay Duncan) m'avait paru particulièrement agaçante. C'est pire sur la durée du film, elle est insupportable, exaspérante. Et on se demande pourquoi ce brave Nick (qui fait du bruit quand il mange) continue de vénérer cette femme qui ne rit que lorsqu'il tombe dans la rue suite à une défaillance de son genou.

Les péripéties du couple n'aident pas à les rendre sympathiques tant elles sont invraisemblables et manquent de naturel : une course poursuite dans les couloirs et cuisines du palace, leur fuite d'un restaurant pour éviter de payer, leurs étreintes molles et réfrigérantes. Leurs chamailleries et remises en question perpétuelles sont lassantes, répétitives, manquent cruellement d'intérêt et on se demande vraiment comment ce couple a tenu 25 ans !

On imagine que ça ne peut que s'arranger lorsqu'arrive Morgan (Jeff Goldblum), un ancien ami de Nick rencontré par hasard (celui qui fait si bien les choses). C'est encore pire. Lors d'une fête organisée par Morgan où il convie le couple, ce qui va se passer pendant le repas va finir d'achever l'invraisemblance de l'ensemble le couvrant définitivement de ridicule.

Les observations sur le temps qui passe, les années perdues qui ne reviendront pas, la retraite, les enfants, les petits enfants font complètement flop et n'attirent aucune réflexion personnelle.

Et comme ce couple  qui se croit au-dessus de tout, n'en est  pas à une grossiéreté près, il n'hésitera pas à contacter Morgan qu'ils ont quitté sans cérémonie, pour lui demander son aide.

Je vous passe les clichés sur Paris plus belle ville du monde, sa butte Montmartre, ses escaliers, ses taxis etc...

Cela dit j'ai trouvé Jim Broadbent vraiment formidable, touchant parfois face à sa mégère... mais la Miss Duncan, brrrrrrrrrrr !


Pour finir, tant qu'à tenter de rendre hommage à Jean-Luc Godard autant essayer de ne pas rater cette scène :

 

 

Commentaires

  • La semaine dernière j'avais envie d'aller le voir, cette semaine plus du tout !

  • A cause de moi ?

  • Ah oui non beurk

  • Dommage tu pourrais m'aider à étriper la Lindsay.

  • Ah ah ah !
    Ca me fait penser direct à ce qui se passera lorsqu'ils fêteront leurs 50 ans de mariage : ils prendront la même chambre dans le même hôtel, puis lui dira :
    - Tu te souviens, on avait commandé le repas dans notre chambre lors de notre voyage de noces...
    Puis quand le repas arrivera, il dira :
    - Tu te rappelles, on s'était mis tout nus...
    Et une fois insitallés, elle dira avec un petit sourire :
    - Je sens qu'une douce chaleur m'envahit...
    Et il répondra :
    - Normal, tu as les seins qui trempent dans la soupe...

    Et hop, ça, c'est fait. Et c'est cadeau.
    Au moins, tu n'y seras pas allée pour rien, tu vois !

  • ah aha ha ah ah ah !
    Et vlan dans la gueule à Lindsay. Bien fait.

  • Non, pas à cause de toi seulement, mais les critiques négatives se multiplient et je pense que ça m'énerverait plus qu'autre chose aussi. Il y a mieux à voir en ce moment, où je vais peu au cinéma, je profite du soleil.

  • Je pensais que ce serait bien, un film avec des vieux.
    Mais ici devenir vieux signifie devenir infantiles.
    Et ça je supporte pas !

  • comme je suis contente ! J'ai pensé la même chose, je me suis ennuyée devant ce film. Pourtant la critique a apprécié... j'adore ton "Malheureusement la chambre est beige." évidemment, par hasard, ils vont à une soirée d'amis où il n'y a que des écrivains, artistes... comme tout le monde donc. Moi on ne m'invite pas à ces soirées. "je ne dois pas sentir comme il faudrait l'argent et le succès, et ça me vexe" comme dirait mlle k.

  • Ben je ne suis pas surprise qu'ils soient invités à une soirée d'intellos vu que la Mouche est écrivain mais ça donne pas envie d'être invitée. Et la bécasse enceinte de son génie de mari... passons.

Les commentaires sont fermés.