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SILS MARIA d'Olivier Assayas **

SILS MARIA d'Olivier Assayas, cinéma,

Synopsis : À dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès au théâtre en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui conduit au suicide une femme plus mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l'autre côté du miroir, dans le rôle d'Helena...

En sortant de la projection, j'ai réellement pensé avoir vu un grand film. Quelques jours plus tard, l'effet kiss cool n'est pas en sa faveur et j'ai l'impression d'avoir vu un bon film, sans plus. Il ne me reste plus grand chose sauf quelques agacements et une excellente surprise : Kristen Stewart est ici magnifique et époustouflante, d'une grande classe même. Et je ne m'attendais pas à dire ça un jour d'une fille tellement antipathique sur papier glacé mais qui impose une présence exceptionnelle dès qu'elle s'anime à l'écran.

 

J'ai cru voir un film hommage au cinéma, une sorte de All about Eve 2.0. Et après coup,  ce n'est plus qu'une espèce d'ersatz. Juste un film de paparazzi sur la vie privée d'une star. Sa vie, ses pensées, ses caprices, en coulisse. Et surtout sa façon de traiter son entourage. Et que voit-on ? Une femme sûre d'elle-même, de son talent, qui ne doute pas, mais qui regrette, ne s'intéresse absolument pas au cinéma d'aujourd'hui, et déteste vieillir (on peut comprendre). Mais aussi tout ce côté sans intérêt de la star capricieuse qui ne sait plus ouvrir une porte seule, qui ne peut plus décider seule, qui tape du pied lorsqu'elle cherche une cigarette et s'étonne qu'elle ne lui saute pas directement dans la main. Juliette Binoche a des moments où elle (m')étonne encore. Mais aussi et surtout des moments de plus en plus fréquents où elle se montre insupportable. Elle éclate de rire. Oui son rire est magnifique mais parfois pas très à propos et ça gâche.


Les personnages les plus intéressants sont donc ceux de Kristen Stewart et Chloé Grace Moretz.

 

Kristen est l'assistante, tête pensante, bien faite et bien pleine chargée d'être corvéable à merci et selon les bons vouloirs de la star mais aussi de donner la réplique à la star qui répète. Parfois la confusion entre fiction et réalité est troublante mais finit aussi par être systématique et ne plus trop attirer l'attention. Et puis le texte est tellement médiocre que ça n'est pas très intéressant.

 

Chloé Grace Moretz est la ptite star montante, nouvelle coqueluche hollywoodienne ravie d'être la partenaire de Juliette. Mais la partie la plus intéressante est celle où elle tente d'échapper aux paparazzi parce qu'elle est la maîtresse d'un écrivain célèbre, hélas (pour elle) très marié et dont la femme fait une tentative de suicide. Les péripéties pour échapper à la meute et tenter de ne pas nuire aux "carrières" des uns et des autres est absolument hallucinante et menée à un train d'enfer.

 

Un film tape à l'œil et faussement profond qui ne laissera pas beaucoup de trace... sauf peut-être celle de ce serpent nuageux entre deux montagnes...

Commentaires

  • Je n'avais pas très envie de le voir, ça tombe bien. Elle m'énerve trop Juliette.

  • Oui, de plus en plus on "voit" le jeu !

  • C'est un peu ce qui me faisait peur aussi, au vu de la bande-annonce.

  • ah oui elle agace même en bande annonçant ?

  • Je n'irais pas jusque là mais on sent le potentiel d'agacement.

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