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MARY QUEEN OF SCOTS de Thomas Imbach ***

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Marie Stuart fut reine à l'âge de... 7 jours ! Rapidement il fallut lui trouver un mari. François II fut l'élu. Ils se marièrent alors qu'ils étaient ados.

Marie aurait aimé "consommé" et chaque nuit elle tentait de couvrir son époux moche comme un pou de caresses, mais François préférait jouer avec ses pistolets. Le temps n'a jamais rien fait à l'affaire, être ado c'est pas glorieux même en 1550 ! De santé fragile, le mochtron meurt rapidement. Une reine sans mari, ça ne se fait pas (sauf si tu t'appelles Elizabeth I) et Mary jette son dévolu sur le choupi Lord Darnley qui s'avère rapidement être le dernier des crétins mais surtout, fou de jalousie, il fait assassiner le meilleur ami de Marie. Elle ne lui pardonnera jamais. Ils auront néanmoins un garçon ensemble. A son tour, Mary fait assassiner son époux tout pourri de syphilis et épouse celui qui lui fait véritablement découvrir l'amour, Bothwell. Mais Marie, grande folle intrigante, a toujours revendiqué la couronne d'Angleterre et malgré ses idées progressistes et sa tendance à la tolérance (d'après elle catholiques et protestants pouvaient, auraient dû pouvoir vivre ensemble...), cela énerve beaucoup Elizabeth qui finit par la faire enfermer puis exécuter.

Pfiou. Voilà, ça c'est de l'histoire avec un grand H. J'ai toujours aimé les films historiques et heureusement car je serais passée à côté de ce joyau. En fait, comme je suis paresseuse... d'abord je vois un film historique et ensuite je m'en vais m'intéresser de plus près à la vie, la carrière et l'œuvre du personnage. Ceux de Marie Stuart sont passionnants, follement romanesques, furieusement fantasques et totalement désespérants.

L'histoire c'est hyper compliqué et je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, qui était qui et pourquoi ça et ça avaient lieu. Mais ce n'est pas grave. La vie de Marie Stuart, son règne bref et intense sont totalement extravagants. Et franchement aujourd'hui on s'indigne des magouilles, intrigues et autres manipulations de la racaille qui se succède au pouvoir, mais le XVIème n'était pas bien brillant. Entre la consanguinité et la soif du pouvoir, on avait vraiment du souci à se faire. Au moins aujourd'hui, il n'y a plus de consanguinité. Enfin, je ne crois pas.

Il y a deux atouts, non trois... trois atouts irrésistibles dans ce film.

D'abord, le destin de Marie, sa brève vie. Jusqu'au moment où elle se fait enfermer à l'âge canonique de 25 ans à peine, elle a déjà été Reine de France, Reine d'Ecosse, veuve deux fois, mariée trois fois, mère une fois, enceinte une seconde... Bref, cette fille a vécu mille vies en une dans un tourbillon de malheurs et d'intrigues. En résumé, une vie follement cinématographique.

Le deuxième atout, la réalisation. Thomas Imbach réussit un pari audacieux et alterne la lecture en voix off des nombreuses lettres que Marie adressait à Elizabeth, l'évocation des rapports de passion-haine-rejet-humiliation-admiration des deux reines par des marionnettes, la vision des paysages désolés de l'Ecosse ravagée par des luttes dont on ne verra rien.

Mais surtout, l'atout majeur de ce film atypique, c'est Camille Rutherford, l'actrice qui incarne Marie. D'une beauté folle certes, mais aussi fougueuse, ardente, enthousiaste, passionnée, malheureuse à jamais, elle est Marie Stuart, cette reine dont personne ne veut, bien trop grande (au propre comme au figuré) pour tous ceux qu'elle côtoie.

Commentaires

  • J'ai adoré Mary, Queen of Scott et attends le dvd avec grande impatience
    Merci de me tenir au courant

  • Magnifique film en effet.

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