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A CAPPELLA de Lee Sujin ***

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Han Gong-ju, une jeune lycéenne n'a "rien fait de mal".  Son prof le lui répète. Elle est néanmoins contrainte de changer d’établissement scolaire en cours d'année dans la plus grande hâte et la plus grande discrétion. 

Personne ne peut l'accueillir que la mère de ce prof. Cette dernière  l'héberge sans enthousiasme, contrainte et forcée par son fils. La petite tente de s'intégrer dans son nouveau lycée malgré le mystère qui l'entoure et dont elle ne parle pas. Une embellie semble se profiler lorsqu'elle s'empare d'une guitare et se met à chanter d'une voix d'ange. Mais ce serait trop simple. Nous sommes en Corée...

 

Et décidément après l'éprouvant A girl at my door, une nouvelle fois on ne peut que constater que la Corée n'est pas un endroit où il fait bon vivre pour les enfants ! Ni de bon vivre tout court d'ailleurs, tant les adultes semblent être des gens peu recommandables. Délaissée par ses parents (on entend pas parler de sa mère, et son père, incapable de l'aider, se met à boire comme un trou), la petite aura peu d'alternatives pour se sortir du piège dans lequel l'injustice de ce pays lamentable, incapable de protéger ses enfants, où les victimes deviennent des coupables, l'enferme.

 

Difficile d'en dire plus, la construction du film (un peu tordue et parfois franchement absconse... dommage) révéle peu à peu ce qu'a été le calvaire de Gung-Ju. On a envie de pleurer, de hurler, comme elle. Et puis finalement on renonce, comme elle !

Commentaires

  • Quand j'ai lu le résumé dans la presse, j'ai capitulé avant même d'y aller .. trop de noirceur après "a girl at my door", la coupe est pleine.

  • Oui tu as raison.
    J'ai de loin préféré "A girl at my door".
    J'ai failli ne mettre que ** ici, parce que franchement la construction est franchement tordue et par moments je ne savais plus où j'en étais... mais c'est quand même un nouvel aperçu de la société coréenne : glaçante.

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