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GENTE DE BIEN de Fraco Lolli **(*)

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Synopsis : Eric, 10 ans, se retrouve à vivre du jour au lendemain avec Gabriel, son père qu’il connaît à peine. Voyant que l’homme a du mal à construire une relation avec son fils et à subvenir à leurs besoins, Maria Isabel, la femme pour laquelle Gabriel travaille comme menuisier, décide de prendre l’enfant sous son aile

vendredi 6 février - 21h - Théâtre - iCal - gCal

Eric n'a pas d'autre choix que de partir vivre avec son père pour quelque temps. Du provisoire qui semble s'éterniser. Et lorsqu'il découvre le logement, il est plus que décontenancé. Son père est un homme très seul et pauvre. Eric a sans doute un peu honte de lui et pourtant Gabriel est vraiment charmant et affectueux avec cet enfant qu'il connaît peu.

 

Son travail de menuisier l'amène à côtoyer des gens d'un niveau social beaucoup plus élevé que le sien et notamment Maria Isabel, une femme affublée de deux enfants très cons qui va se prendre d'affection pour Eric. Elle propose à Gabriel et à Eric de l'accompagner dans la luxueuse villa de vacances avec piscine où elle doit rejoindre des amis  et de la famille pour les vacances. Pendant que Gabriel travaillera à restaurer des meubles, Eric jouera avec les autres enfants. Sauf que la cohabitation ne sera ni simple ni évidente. Gabriel, fier et solitaire ne se sent pas à sa place dans ce milieu et Eric n'est pas bien accepté par les autres enfants très cruels.

 

Avec finesse et subtilité le réalisateur évoque les disparités sociales énormes de son pays et démontre qu'il ne suffit pas forcément de se comporter comme des gens biens pour faire tomber les barrières.

 

J'ai été gênée par le gouffre entre la douceur et la bonne volonté de Gabriel et Maria Isabel (les gens biens du titre je pense) et le comportement tête à claques d'Eric jamais satisfait de ce qu'on lui propose. Et pourtant le réalisme des sentiments et notamment celui de vouloir "bien" faire alors que manifestement Maria Isabel a bien du mal à gérer ses propres enfants, est particulièrement bien vu et force le respect. C'est doux, tendre, cruel, implacable, comme la vie.

Commentaires

  • J'en suis ressorti insatisfait mais en lisant ton texte, je me rends compte qu'il m'en est resté quelque chose sur ce rapport des classes sociales assez bien vu. Cela m'a rappelé quand l'orphelinat nous confiait un dimanche dans un famille genevoise plutôt aisée.

  • T'es orphelin ???
    La chance !!! ça coûte pas cher à la fête des mères et à la fête des pères.
    Bon, moi ça me coûte plus rien non plus d'ailleurs depuis longtemps :-)

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